Le premier match que j'ai vu et qui m'a marqué, c'était la finale gagnée de coupe de france OM - Monaco de 89 (j'avais 7 ans et demi) avec un triplé de papin en peu de temps, puis une remontée monegasque, puis victoire 4-3 en prolongation.
Ensuite étant jeune, j'étais pas assidu, et j'y comprenais pas grand chose, j'étais juste vaguement témoin des exploits de papin, waddle, des missiles de sauzé... l'autre élément marquant, c'est la double confrontation avec le milan ac en 91, le but égalisateur à san siro, et la volée d'un waddle à moitié amnésique au match retour au vél. c'étaient les premieres fois où je sautais de joie sur des buts de l'OM, à l'inverse la premiere désilusion que j'ai ressentis, c'était pas la finale de bari, mais plutôt l'élimination prématurée de la coupe des champions en 92 à prague.
Ensuite vint la saison 92-93, la premiere saison que j'ai suivi assiduement, avec au bout la victoire en ligue des champions et cette soirée suréaliste, j'avais l'impression de rever eveillé, au début de match je me cachais les yeux devant les occases milanaises, quand je démasquais mes yeux, je voyais fabien faire un arrêt du bout du pied et di méco dégager en catastrophe, puis la tête de basile se logeant dans le petit filet, j'pensais que le but n'allait pas être accordé tellement ça appartenait au domaine du rêve, puis trois jours apres un match d'antologie (et un but d'antologie) au vél. pour le match du sacre face au psg.
Ensuite Anderson avait un peu marqué la saison 93-94. En D2, je commençais à vraiment fréquenter le stade, et j'ai compris que j'étais attaché à l'OM. La premiere saison où je me suis abonné est la saison 98-99 (la meilleure depuis la remonté en D1). Celle de 2002 - 2003 me laisse un souvenir particulier, d'avoir vu des matchs gagnés à l'arraché dans un froid de canard, ça reste un bon souvenir quand même. Les exploits de DD en 2003-2004 aussi... depuis deux ans la passion s'estompe malheureusement (je suis plus abonné), je pense que supporter une équipe c'est un sentiment d'appartenance, aujourd'hui j'ai plus ce sentiment, c'est peut-être "l'effet anigo", non pas le personnage en chair et en os mais plutôt l'esprit. Aujourd'hui le club ressemble plus à une confrérie, qu'à une armée. Mais la passion reviendra un jour...