Rob77 a écrit:J'espère pouvoir par ce métier, aider du mieux possible les élèves qui en auront le plus besoin, à savoir ceux dont les parents ne jouissent pas d'un capital social, culturel et financier adapté à la réussite scolaire.
Mais en même temps, sachant que l'école est le lieu par excellence de reproduction de la hiérarchie sociale, je me pose légitimement des questions.
Vais je devenir un travailleur apportant sa modeste pierre à la lutte contre les inégalités sociales, ou bien celui qui va les reproduire ?
Problème non encore élucidé.
D'ailleurs s'il y a des branleurs profs du fofo qui se sont déjà posés la question et qui ont trouvé la réponse, leurs témoignages sont requis.
Amha, rentrer dans l'EN avec le but annoncé dans ta première phrase est une trahison. Tu te dois à
tous tes élèves, y compris à ceux issus d'un milieu favorisé. Un bon prof (idéal) s'occupe de tous eu égard à leurs capacités et leurs besoins. Ce qui ne veut pas dire qu'il soit malvenu de passer du temps à aider les plus démunis, qui connaissent moins bien le système scolaire et partent avec un handicap social dans un système malheureusement "par excellence de reproduction de la hiérarchie sociale". Tu dois davantage guider les élèves issus d'un milieu défavorisé, bien sûr, question de besoins, mais sans délaisser les autres.
Pour la question sur ce qu'il convient de faire quand on pense que le système part à vau l'eau, je n'ai pas de réponse.
"La société de surconsommation, fruit d'un capitalisme dérégulé, relève d'une logique compulsionnelle dénuée de réflexion, qui croit que le maximum est l'optimum et l'addiction, la plénitude." Cynthia Fleury