1/ Pour moi: Une banque qui prete (ou investi) dans l'argent a besoin de fonds propres. Ces fonds propres dépendent de l'investissement effectué (achat d'action, achat d'obligation, pret à la conso, pret immo etc... tout ca c'est de l'argent investi). Aujourd'hui, pour les fonds en Euro (fonds de l'assurance vie avec un taux garanti), les autorités considerent qu'il s'agit d'un investissement effectué par la banque (et non par le client, comme c'est le cas pour les SICAV ou OPCVM). Cela me semble logique puisque le rendement est garanti (si la banque se plante sur l'investissement, c'est la banque qui prends la perte, pas le client).
Bref, pour en revenir aux besoins en capitaux, ils restent les mêmes lorsque la banque investi dans des obligations d'états. C'est pourquoi je disais que les rendement vont baisser (rdt des oblig d'états plus faible que ceux d'autres produits plus risqués) mais je ne pense pas que cela va pas substantiellement affecter le flow de crédit (qui est déjà limité depuis le début de la crise...)
D'ailleurs, je parle de banque, mais je devrai parler d'établissement financier puisque les assurances aussi proposent des fonds en Euro
)
2/ Pour les pret à taux variable, je veux bien que ut ailles au bout de ton raisonnement parce que j'ai du mal à te suivre! La différence entre un taux fixe et un taux variable c'est ce qu'on appelle un "swap de taux d'intérêts" sur les marchés: c'est très liquide et n'est pas du tout complexe. Il faut juste gerer la différence de maturité en cas de remboursement anticipés des prets immobilier.
3/ Pour Bâle 3, je n'ai pas la même lecture que toi... Mais vu que les textes définitifs ne sont pas sortis, seul l'avenir nous le dira
birof, quand tu seras depulcelé ca ira mieux... @jod.ko