Rire un peu jaunâtre en effet...
On est entrés avec cette "révolution arabe" dans une période d'incertitude plus élevée que d'habitude pour le pays. Le départ forcé de Moubarak (qui respectait les accords entre les 2 pays), les mouvements en Syrie, la Libye (tiens on en parle moins ces derniers jours), la nouvelle donne en Tunisie, à celà ajouter les relations tendues avec la Turquie (un allié depuis des décennies) et un soutien moins ferme et inconditionnel des US depuis l'arrivée d'Obama...
On ne peut que se réjouir de la fin de ces dictatures/oligarchies et espérer une arrivée progressive d'une forme de démocratie dans ces pays (en tous cas de ses éléments fondamentaux tels que la liberté d'expression (et de religion), liberté de la presse et des media (pas vrai Sarko), le droit de vote pour tous/toutes, de vraies élections libres avec plusieurs candidats/projets, la liberté de se déplacer, de s'éduquer, de travailler mais ça c'est gagné nulle part, etc...).
Mais cette période de transition, dans un monde qui peine à sortir d'une crise financière puis économique sans précédent (et on est encore bien dedans, demandez à la Grèce et au Portugal entre autres), est aussi et logiquement pleine d'incertitudes. Perso je ne suis pas inquiet "plus que nécessaire" pour l'instant, mais àma les risques sont bien présents, et je crois que sans un infléchissement de la politique israëlienne, notamment sur l'augmentation du nombre de colonies et sur la vie rendue inutilement difficile (euphémisme) pour beaucoup de palestiniens ces risques sont là pour perdurer.
Bon ce post aurait sans doute plus sa place dans le topac Actus Monde, mais au final la santé économique des pays concernés va aussi jouer un grand rôle dans la stabilité de la région - plus qu'avant vu que c'est surtout le compte en banque des dictateurs en place qui comptait, le peuple qui crève lui chi se ne frega?