fourcroy a écrit:Pearl, + ce que tu voudras. C'est du simple bon sens. Quant ta résidence principale prend de la valeur, c'est au mieux indifférent, au pire une catastrophe.
oui à 95% mais j'apporte le bémol suivant : même pour le logement principal il y a une notion de capital possédé à ne pas négliger.
Même si c'est souvent psychologique, se dire qu'on est à la tête de 200 ou 350 K€, ce n'est pas la même chose. Cela devient un avantage concret notamment dans le cadre d'une transmission proche à ses enfants (personnes âgées) ou d'un changement de mode de vie qui entraine le passage à la location obligatoire (par exemple un changement de région ou de pays pour une durée X), même si il y a un surcoût lié à l'augmentation des loyers.
Plusieurs potes financiers ont fait le choix "stratégique" de vendre leur appartement parisien (il y a maintenant entre 1 et 2 ans) pour passer en location, pariant sur une baisse à court terme (<5ans) des prix qui sont selon eux à leur pic et devraient diminuer. Je connais aussi des couples arrivant à la retraite qui ont décidé de vendre et d'acheter plus petit, la différence alimentant un bas de laine. Avec les prix d'il y a 10 ans, ils ne l'auraient pas fait.
Je ne suis pas spécialiste du sujet mais je pense que d'un côté la part liée au logement devient énorme dans le budget des ménages et il se peut effectivement qu'on arrive à une limite (une sorte d'effet prix). Mais d'un autre côté, tant que la démographie continuera de progresser en France et que cela se fera au profit de zones géographiques très limitées (villes et banlieues), la demande continuera d'être forte (effet quantité) en tirant les prix à la hausse pour ces zones convoitées.
Dans un village dans le limousin, cela peut effectivement être autre chose.
Enfin une augmentation forte des taux d'intérêts baissera mécaniquement (TCEPA) les prix, en limitant le montant "empruntable".
Sorry pour la longueur du post..