Bourse / Économie / Finance / Immobilier - Vol I

[fourcroy]

si c'est pour finir avec 2 pages de "on va tous mourrrir" nan merci.

C'est là qu'on voit que tu es très fin : quand on ne sait plus si on doit écrire "mourir" ou "mourrir", on écrit "mourrrir" et ça devient un trait d'esprit.

[squall]

fourcroy, ptet que peezee il peut mourir 3 fois

[Travis Bickle]

si c'est pour finir avec 2 pages de "on va tous mourrrir" nan merci.

C'est là qu'on voit que tu es très fin : quand on ne sait plus si on doit écrire "mourir" ou "mourrir", on écrit "mourrrir" et ça devient un trait d'esprit.

Mouais.Avec le correcteur orthographique de FF ça relève plus de la bêtise que du trait d'esprit

[Flys]

Travis Bickle, mais FF plante chez lui

[peezee]

Nan j'ai mis 3 r à l'attention du Poupou des Alpes qui l'écrit tjours "mourrir", au fait y devient quoi lui? En train de jinxer Djibril sur le forum du Pana?

[FabMars]

Poupou me manque!!!

au fait ptizizi, on devait pas subir une crise sans précédents en Septembre?

[jod.ko]

Plula poupou ?

peezee, tu as vu que les banques angloises avaient été refurbished ?


Jodko.

[Fan_de_Coach Vahid]

Bon, notre ami peezee ne fait pas son boulot de prohète de l'apocalypse, c'est mon tour

Enjoy :

La Société Générale tire
la sonnette d’alarme
.
lefigaro.fr | JDF | 20.11.2009 | Mise à jour : 18H19
Dans un rapport adressé à ses clients, la banque française les appelle à dessiner une stratégie d’investissements de défense afin de se préparer à l’explosion éventuelle de nouvelles bulles financières.

Le pire pourrait être devant nous. C’est une des hypothèses qui ressortent d’un rapport de la Société Générale, intitulé « le pire scénario de la dette», selon lequel les récents plans de sauvetage mis en place par les gouvernements mondiaux ont simplement transféré des passifs du secteur privé au secteur public, créant une nouvelle série de problèmes. Premier d’entre eux, le déficit. «Le niveau de la dette paraît tout à fait insoutenable à long terme. Nous avons pratiquement atteint un point de non retour en ce qui concerne la dette publique», précise le rapport de 68 pages.

L’endettement global est beaucoup trop élevé dans la plupart des économies des pays développés, par rapport à leur PIB. Aux Etats-Unis et dans l’UE, la dette publique représentera ainsi 125% du PIB dans deux ans. Au Royaume-Uni, elle s’élèvera à 105% et au Japon, à 270%. Le problème de la dette sous-jacente est plus important qu’il n’était après la seconde Guerre Mondiale, alors que les taux nominaux étaient similaires. Sauf que cette fois-ci, les gouvernements seront pris à la gorge, le vieillissement de la population rendant plus difficile qu’auparavant l’effacement de cette dette avec la croissance. Les pays émergents ne seraient pas non plus épargnés, même si leur marge de maneouvre sera plus importante qu’au sein des grandes économies occidentales.

Parmi les pires scénarios envisagés, le rapport évoque une nouvelle chute des marchés, une inflation galopante ainsi qu’une forte chute du dollar. Or quand la crise bat son plein, tout le monde se retourne vers la valeur refuge par excellence, l’or. Dans ce contexte, le prix du métal jaune atteindrait des sommets jamais vus. En plus du métal jaune, le rapport table qu’une autre valeur refuge devrait tirer son épingle du jeu, les denrées alimentaires. A contrario, la banque conseille de se désengager du dollar et des valeurs cycliques, telles que les technologiques ou celles liées au secteur de l’automobile.

[marseillais74]

Ça fait un moment qu'on tire la sonnette d'alarme sur la dette de la France notamment qui ne sera jamais remboursée. Ce pays devrait être mis sous tutelle et tous les profiteurs au sommet de l'Etat renvoyés pour incompétence. On vit à crédit depuis des années et on va encore lancer un emprunt sur les marchés en diluant des bons du Trésor un peu partout dans le monde. J'aimerais bien connaitre à combien s'élève le pourcentage de la dette payée par des organismes financiers chinois ?...

[Jester]

C'est marrant que ça provienne de la Société Générale cet article, cette même banque qui en ce moment même, diffuse une pub comme quoi ils accordent des prêts à n'importe qui vu qu'ils ont une enveloppe de 5Mi€

[Fan_de_Coach Vahid]

Après ca pose la question des CONSEQUENCES de l'endettement.

Je ne suis pas assez calé en économie alors si des financiers/économistes pouvaient répondre à cette question : un Etat est-il différent d'un ménage/d'une entreprise ? On dit que la France a des milliards de dette. Mais A QUI elle les doit bordel ? Quelles peuvent être les sanctioins ? Que se passe t il si elle déclare faillite ?

Je n'ai jamais compris ca...

[jod.ko]

Tout le système financier est basé sur la dette, donc bon faut pas non plus s'étonner qu'un état base une partie de son économie sur de la dette. Les salaires sont de la dette aussi...


Jodko.

[peops]

Après ca pose la question des CONSEQUENCES de l'endettement.

Je ne suis pas assez calé en économie alors si des financiers/économistes pouvaient répondre à cette question : un Etat est-il différent d'un ménage/d'une entreprise ? On dit que la France a des milliards de dette. Mais A QUI elle les doit bordel ? Quelles peuvent être les sanctioins ? Que se passe t il si elle déclare faillite ?

Je n'ai jamais compris ca...

Un Etat est évidemment différent d'un ménage ou d'une entreprise puisqu'il contrôle, avec certaines limites évidemment, ses recettes (fiscalité) et ses dépenses (définition de son périmètre et de ses actions). Un Etat peut faire faillite mais pour cela il faut une conjonction de plusieurs facteurs : endettement massif, balance des paiements dégradée, récession, inflation, etc.

La France a des milliards de dette, le niveau de dette pose problème pour plusieurs raisons : risque de dégradation de la note sur les marchés financiers (ce qui implique un renchérissement du financement de la dette à cause de l'augmentation des taux d'intérêts), dégradation de la compétitivité et de la stabilité des structures du pays (un pays endetté doit augmenter sa fiscalité), nécessité de financer par la dette des dépenses d'avenir sous peine de réduire les capacités financières à moyen et long terme (s'endetter n'est pas problématique si c'est pour investir : exemple du plan Marshall, or aujourd'hui on finance des dépenses de fonctionnement au lieu d'investir pour demain).

La France finance son déficit en faisant appel aux marchés financiers, sa dette est donc constituée d'obligations détenues à 40% par des ménages et entreprises françaises, le reste étant à l'étranger. Cette dette qui atteint des niveaux très élevés par rapport à ce qu'on a connu précédemment est un problème compte tenu du fait qu'elle ne finance pas des dépenses structurelles pouvant développer l'économie mais des dépenses de fonctionnement, or exploser les critères de Maastricht pour financer un train de vie n'est pas prévu au programme. Le risque de sanctions, outre la dégradation des conditions de refinancement, est une pénalité financière (jusqu'à 0,5% du PIB) mais on en est loin tout le monde est dans le rouge.

La France est de toute façon loin de la faillite (au sens d'une entreprise, elle y court mais comme on dit l'Etat a l'éternité devant lui, ou presque...), elle a tout de même un patrimoine conséquent, un niveau de dette encore soutenable (le Japon a une dette d'environ 200% du PIB ), son appartenance à la zone Euro lui permet de se financer encore à un cout raisonnable et on peut encore espérer être too big to fail pour qu'on nous sauve en cas de pépin. En cas de faillite, il y a une inflation monstrueuse, récession de l'économie, bref un cocktail que Fidel pourrait te raconter avec allégresse.


Sinon, à propos du commentaire de jodko, il n'est pas mauvais d'avoir de la dette. Lorsque les taux d'intérêt sont bas, il est même préférable d'en avoir puisque cela permet de financer des investissements qui peuvent rapporter plus à long terme. Le problème c'est la nature de la dette et son niveau : beaucoup de dettes implique plus d'impôts demain et le risque de freiner l'activité, mais c'est un autre débat.

[jod.ko]

Fondamentalement, le fait que l'économie (avec un grand E, voir L) soit baser sur la dette a quelque chose d'interrogeant, puisque finalement, ça signifie que l'argent n'est basé sur rien de tangible. Et bon, mine de rien, il me semble que le concept que l'argent soit basé sur une équivalence d'or est encore bien encrée dans les mentalités...

Je sais pas si tu vois ce que je veux dire ?


Jodko.

[peops]

Fondamentalement, le fait que l'économie (avec un grand E, voir L) soit baser sur la dette a quelque chose d'interrogeant, puisque finalement, ça signifie que l'argent n'est basé sur rien de tangible. Et bon, mine de rien, il me semble que le concept que l'argent soit basé sur une équivalence d'or est encore bien encrée dans les mentalités...

Je sais pas si tu vois ce que je veux dire ?


Jodko.

Je vois mais je ne suis pas d'accord avec le début.

L'économie n'est pas basée uniquement sur la dette mais également sur l'épargne (c'est l'épargne chinoise qui finance les déficits américains). L'endettement est un excellent moyen d'optimiser le financement d'investissements et développer l'économie, ce n'est pas une fin en soi.

Comme je le disais, l'endettement n'est pas un problème il peut être un signe de bonne s'il résulte d'investissements nouveaux et de développement de l'activité, ce n'est pas la même musique quand il s'agit de combler des déficits structurels ou de financer certaines activités (ex : guerre en Irak). Ce qui est importe, c'est la nature de la dette et le degré de soutenabilité.

[loursin]

peezee c'est la fin du monde à Dubai ?

[superolive]

loursin, méfies toi des titres de la Une de Yahoo ...

En général il suffit de lire l'article en entier ( qui vient souvent du figaro , Monde ou Libé ) pour constater qu'ils font dans le sensas ...

[loursin]

bah londres francfort et paris qui perdent + de 3% c'est pas mal

[marseillais74]

Information

L'exposition des banques européennes à la dette de Dubaï et des sociétés qui lui sont rattachées est estimée à environ 13 milliards d'euros, selon une note publiée par la banque Credit Suisse après la demande de moratoire formulée mercredi par l'émirat.
Les analystes de Credit Suisse précisent que l'exposition des banques européennes au Moyen-Orient ne dépassent pas 1 à 2% de leurs engagements, Dubaï n'en représentant qu'une portion.

Dans l'hypothèse où Dubaï et ses entités parapubliques feraient défaut sur 50% de leur dette, la facture se monterait à 5 milliards d'euros pour les banques européennes, ce qui induirait une augmentation de 5% de leurs provisions pour 2010, selon la note.
La dette totale de Dubaï était estimée à 80 milliards de dollars en 2008, dont 70 milliards de dollars à la charge des compagnies publiques. Dubai World, société de participations de l'émirat, pèse à elle seule 59 milliards de dollars de ce montant.

Selon des analystes interrogés par Dow Jones Newswires, l'exposition serait supérieure au montant estimé par Credit Suisse et atteindrait environ 26 milliards d'euros.
La Banque des règlements internationaux (BRI) évalue à 93 milliards de dollars l'exposition des banques européennes aux Emirats arabes unis, dont 11 milliards pour les établissements français (0,1% de leurs engagements), dans des documents publiés sur son site.

Toujours selon la BRI, le pays le plus exposé est de loin le Royaume-Uni, avec 51 milliards de dollars.

AFP

[superolive]

Dubai a plein de dettes mais ils ont du pétrole non ?