je me dis que j'aimerai que la bourse chute tres tres lourdement.
+1, j'aurais aimé qu'elle ne s'arrete pas en si bon chemin
http://www.liberation.fr/economie/01011 ... ouloureuseLes grands pays de l’Union européenne ont égrené hier leurs plans nationaux de sauvetage des banques. L’addition s’élève à 1700 milliards (sans les chiffres complets de l’Italie ou de la Belgique). Elle gonflera donc encore d’ici à mercredi soir, où les 27 se retrouveront à Bruxelles pour un nouveau sommet exceptionnel.
France : 360 milliards
Un plan avec des contreparties
Les grands moyens. Au terme d’un Conseil des ministres extraordinaire, hier après-midi à l’Elysée, Nicolas Sarkozy a présenté le plan français de soutien au système bancaire. 360 milliards d’euros pourront être potentiellement mobilisés. L’Etat apportera une garantie «payante» aux prêts interbancaires jusqu’à 320 milliards d’euros. 40 autres milliards serviront à recapitaliser les banques qui seraient en difficulté. Une société dont l’Etat sera l’unique actionnaire sera créée à cet effet. «En offrant la garantie de l’Etat, nous pouvons espérer mettre un terme à la crise de confiance et ainsi à ne pas avoir à faire supporter aux Français le coût exorbitant qu’aurait une défaillance de tout le système bancaire», a déclaré le chef de l’Etat.
Soucieux de ne pas donner le sentiment de faire un chèque en blanc aux banques, Sarkozy a insisté sur les contreparties. D’abord, rien ne sera gratuit pour les banques. La garantie de l’Etat sera payante «à un prix normal du marché». De même, l’Etat «sera rémunéré pour son apport» aux établissements ayant besoin de fonds propres pour relancer leurs activités.
«Il s’agit de rétablir la confiance et non pas de venir au secours d’établissements qui se trouveraient en difficulté du fait d’une mauvaise gestion.» 
Les banques faisant appel à l’Etat auront des
«obligations» éthiques, 
notamment sur la question des rémunérations (parachutes dorés, bonus des traders…) pour ne pas reproduire «les dérives scandaleuses constatées ces dernières années». Quant à l’argent engagé par l’Etat, il devra servir «à réamorcer la pompe du crédit et non à alimenter une thésaurisation de précaution». Enfin, si l’Etat devait dans l’urgence voler au secours d’une banque pour qu’elle ne coule pas, il «prendra le contrôle et sa direction sera changée».
1700.
Milliards.
D’euros.
16,5 fois le montant de "la dette publique globale de l’Afrique".
23,2 fois le montant de "l’aide publique au développement des pays pauvres par les pays riches".
212,5 fois "le budget du Fonds mondial contre les pandémies destiné à combattre le Sida, la tuberculose et le paludisme (6 millions de morts par an)".
"C’est un jeu qui n’a pas de vérité, qui n’a pas de loi, qui n’a rien. Et on essaie de l’expliquer. Mais personne n’arrive à l’expliquer. C’est pour ça qu’on peut toujours parler de football." Platini