320cds,
Rados38, Puta*n les mecs, vous vous rendez compte qu'aux EU, on ne regarde plus de films en noir et blanc au cinoche ou à la télé parce que la couleur, quand même, c'est vachement mieux. Vous n'allez pas nous faire ça en France quand même ?
Alors oui, The Wire, ce n'est pas The Shield. Ni l'agence tous risques. C'est juste la série la plus littéraire qui soit avec un scénar peaufiné par de vrais bons écrivains (Pelecanos et Lehane) et un panorama de personnages tellement bien ciselés (aucun personnage principal, aucun héros, que des individus reliés entre eux par la force des choses) que les heures passées devant l'écran te font sans cesse découvrir quelque chose de nouveau et d'intéressant.
Et s'il y a quelque chose de pessimiste dans The Wire, ce n'est pas tant la toile de fond (comment une société s'effondre sur elle-même, sur les bases-mêmes de ses institutions) que la dimension antique de la trame de la série qui renvoie aux tragédies grecques où les personnages sont comme écrasés par leur propre destinée.
En prime, un regard quasi-sociologique sur les différentes strates du microcosme urbain américain. Et je ne parle même pas de l'intérêt linguistique de la série et des niveaux de langage entre Blacks de banlieues, flics prolo et élites politiques. Il y a aurait de quoi en discuter pendant des heures.
Mais foncez, les gars, foncez !