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Babylon 5 présente une particularité assez rare dans l’écriture des séries télévisées : les cinq saisons et leur contenu étaient prévus dès le début du projet, même si la saison 4 a été adaptée pour faire face au risque du non-renouvellement de la série. Joe Michael Straczynski avait écrit une histoire en cinq saisons correspondant à cinq années civiles, de 2258 à 2262 :
la première comme introduction avec des épisodes apparemment isolés (stand alone episode en anglais), mais une lente montée de la tension ;
la seconde comme une accélération de l’histoire ;
la troisième voit le drame lancé et les héros se débattre contre lui ;
la quatrième résout en partie les principales trames du drame ;
et enfin, la cinquième met en scène les conséquences de la saison 4 sur un an.
Straczynski avait prévu la réticence des firmes de production face à un projet de science-fiction pour la télévision : Star Trek restait la référence et la concurrence restreinte à V était en train de ruiner en effets spéciaux son producteur Warner Bros. Au bout de dix ans, la Warner accepte de financer un pilote, puis une saison grâce à une promesse de Straczynski : le budget serait tenu grâce à des effets spéciaux générés par ordinateur et non plus par de coûteuses maquettes. Cette contrainte se transforma en une aubaine, car Babylon 5 fait maintenant office de précurseur en termes d’images de synthèses. Malgré les hésitations régulières du diffuseur PTEN lors des renouvellements en fin de saison, la série dura les cinq saisons prévues par Straczynski, malgré la concurrence de Star Trek : Deep Space Nine qui se déroule également dans une station spatiale.
Références culturelles et religieuses
La série télévisée Babylon 5 emprunte de nombreuses références culturelles et religieuses à diverses civilisations :
Mésopotamie : le nom Babylon est une allusion à la ville de Babylone, grande capitale de l'antiquité où de nombreux peuples partagèrent leurs idées et cultures. Dans la mythologie, c'est également un lieu où les hommes tentèrent, d'après l'Ancien Testament, de bâtir la tour de Babel pour atteindre le Ciel.
Grèce et Rome antique : dans le récit, les Forces terriennes nomment le plus souvent leurs bâtiments de guerre du nom de divinités et de personnages de l'Antiquité grecques ou romaines. Ainsi, le capitaine Sheridan commanda le croiseur Agamemnon.
Christianisme : il est aussi fait référence à des passages de la Bible comme illustration (les « trente deniers de Judas ») ou encore comme élément d'intrigue et de réflexion. Par exemple, dans l'épisode « Dans les Jardins de Gethsemane » (jardins où dans les Évangiles Jésus passa sa dernière nuit avant la Passion), un des personnages se demande s'il aurait le courage de rester ainsi, en sachant qu'au matin, les soldats viendraient l'arrêter.
Sur les religions et la tolérance religieuse, voir l'épisode « Le parlement des rêves », notamment la scène finale.
L’histoire des États-Unis d'Amérique :
Au moins deux présidents ont eu des discours cités dans la série : Abraham Lincoln, et John Fitzgerald Kennedy.
Le pseudonyme Abrahamo Lincolni est utilisé par un extraterrestre.
Une partie de l'intrigue à partir de la saison 2 est une référence au maccarthisme, une des phases intérieures américaines de la Guerre froide dans les années 1950.
Le titre d’un des épisodes de la deuxième saison, the long twilight struggle est tiré d'un des discours les plus célèbre du président des États-Unis John Fitzgerald Kennedy.
Une séquence importante du dernier épisode de la première saison est calqué sur les images de l'inauguration du président des États-Unis Lyndon Baines Johnson.
Straczynski rend hommage à plusieurs auteurs de science-fiction :
L’agent du Corps Psi nommé Bester a été baptisé d’après l’auteur Alfred Bester, qui a publié le roman L'Homme démoli sur la télépathie.
La série Le Prisonnier au travers du salut des agents du Corps Psi.
Isaac Asimov a imaginé des règles de la robotique afin que l'homme ne soit pas victime de son invention. Le personnage de Bester s'en sert dans la série contre Michael Garibaldi qu'il ne veut pas tuer. Les vaisseaux-cargos civils terriens sont baptisés « Asimov ».
Babylon 5 est un space opera qui comprend aussi d'autres genres de la science-fiction de manière ponctuelle :
une intelligence artificielle de la station assez facétieuse pendant un épisode,
trois épisodes majeurs (saisons 1 et 3) utilisent le voyage dans le temps,
l’uchronie est présente dans l'épisode « La Guerre sans fin (1) ».
L’auteur Neil Gaiman est à l'origine du nom d'un des peuples aliens (les Gaims) et a écrit le scénario de l'épisode « Le Jour des morts ».
Des traits de caractère chez les personnages, ainsi que quelques intrigues, sont inspirées du cycle arthurien (explicite dans A late delivery from Avalon pendant la troisième saison) et de la saga de J. R. R. Tolkien Le Seigneur des anneaux ou encore de l'univers de H. P. Lovecraft.
boodream a écrit:La saison 6 était largement meilleure que la cinquième, qui est pour moi la moins bonne; je ne suis absolument pas d'accord avec phoenix.
Je viens de voir le season premiere de la saison 7, et ça s'annonce assez fabuleux. Quelle putain de grande série quand même. C'est ni du HBO ni du AMC, ca a le défaut de pas être prétentieux et ennuyeux, mais cette série est absolument géniale!
nico2mars a écrit:Non mais Chris et les séries![]()
chris92300 a écrit:La 4 c'était celle avec Trinity ? si c'est celle-là, elle était ridicule, pas au niveau de la 1 ou la 2 avec Doakes par exemple.
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