putain, je me disais aujourd'hui que j'avais depuis le réviel le cul qui me grattait
...
surtout n'y voyez pas une obscure intervention de ma part auprés du site du herta berlin, je suis bien incapable de falsifier les sondages
(m'enfin qui sait...)
pour mémoire mon topic sur le départ de mon gimmy en allemagne, ça prend tout son sens, dans le cadre de son association avec pantelic :
Gimenez : Chèvre ou buteur, itinéraire d’un footballeur gâché
La dépêche est tombée, le départ de Christian Gimenez est désormais officiel. Il rejoint le Herta Berlin sous forme de prêt d’un an assorti d’une option d’achat.
Ses plus fervents opposants soulignent le fait qu’il aura fallu attendre son départ et un bref communiqué pour associer Gimenez à une notion évoquant la vitesse, ses coéquipiers vous répondront pourtant que ce fameux « dépêche !! », ils l’ont entendu plus d’une fois au cours des entraînements.
Au cours de la saison dernière, le cas Gimenez a divisé les supporteurs. Les uns ne retenant que son maigre bilan sous les couleurs olympiennes, seulement deux buts inscrits, tandis que les autres se sont attachés à cerner et expliquer les causes de son manque de réussite. Même si ce bilan fait tâche sur son CV de goléador en Suisse, il n’a pas découragé le Herta Berlin pour autant. Son recrutement vise à remplacer Marcelhino, ancien marseillais parti à Trabzonspor en Turquie.
Souvenons nous, le club berlinois a réalisé une belle opération en recrutant ce Marcelhino, pourtant si frêle, réservé et quelque peu transparent à Marseille (il serait facile aujourd’hui d’affirmer le contraire), pour en faire le meilleur joueur de Bundesliga en 2005 devant Ballack.
Le Herta, club tenant le haut du pavé en Bundesliga, aurait il trouvé la formule qui permettrait aux joueurs aux pieds de plombs de les transformer en or ? Car nous devons admettre que si les chèvres marseillaises sont égarées telles les brebis de la Bible, nul doute que le Herta est leur berger. « Lève toi et marche » avait dit Jésus, le club berlinois lui répondrait aujourd’hui « lève-toi, quitte Marseille et marche jusqu’à Berlin ».
Il est évident que le cas Marcelhino justifie le recrutement sous forme de prêt de Gimenez. Comme dit le slogan publicitaire, « ne passons pas à côté des choses simples ». Le Herta espère donc que ce pèlerinage lui sera profitable, certains que la saison réalisée à Marseille ne reflète pas les qualités du joueur. Nous avons également la faiblesse de le croire. Toutefois, pour convertir l’essai en réussite, il faudra exploiter au mieux le registre de l’italo-argentin. Sur ce point joueur et dirigeants sont sur la même longueur d’onde.
Interrogé par la presse allemande sur les raisons de son échec marseillais, Gimenez a apporté la réponse suivante, en anglais dans le texte. « Things simply would not go my way. I know the reasons, but that is no longer important ». S’il convient de noter, encore une fois, son état d’esprit et sa volonté de ne pas Paul et Mickey, on peut penser qu’il fait ici référence aux choix tactiques de Fernandez et non pas à un front kick asséné par Anigo dans les vestiaires !
Esseulé à la pointe de l’attaque, ce n’est pas son registre. Associé au sein d’un duo, il a besoin, comme tout attaquant, d’automatismes et de complicité (pour mémoire, moins de deux matchs pleins avec Niang). Dés lors, quelle pouvait être sa place à Marseille entre le 4-5-1 du début de saison, qui n’exploitait pas les côtés et les centres car trop défensif, et le 4-3-3 des dernières journées avec des joueurs comme Pagis et Maoulida qui s’étaient rapidement intégrés avec succès dans un schéma taillé sur mesure, justifiant ainsi la stabilité dans le choix des hommes ?
Cette analyse ne conviendra pas aux dé-tracteurs de la cause gimenezienne qui préféreront évoquer sa lenteur dans ses enchaînements, ses contrôles qui ne pouvaient être qualifiés de techniques seulement dans le cadre d’un passage chez AUTOSUR.
On imagine ainsi la visite médicale réalisée par le Herta Berlin. Notre gimmy monté sur le pont pour une vérification de l’état d’usure des rotules et de la colonne de direction…
Fermons le passage au banc.
Du côté du club allemand, on a également son idée pour exploiter au mieux Gimenez. « Nous l’avons recruté pour l’associer à Marko Pantelic », déclarait le Président berlinois. Quelle audace, associer une chèvre marseillaise à un ex-parisien ! Gimenez est vraiment prêt à tout pour prouver sa valeur et s'il réussit, son mérite n'en sera que plus grand... Au-delà de la boutade, le Herta est dans le vrai en pensant d’abord organisation tactique, valeur ajoutée et complémentarité, avant de recruter une individualité quelle que soit la qualité de son CV (et celui de Gimenez attirait l’œil...).
Je pense que l’on peut expliquer une partie des déboires olympiens à la lumière de cette approche. Fort judicieusement, Emon a fait ce même constat lorsqu’il analysait les erreurs du passé et argumentait son choix, logique, de reconduire le schéma de fin de saison. Par ailleurs, la réussite lilloise illustre parfaitement cette conception du recrutement, le talent de Puel faisant le reste.
Cette parenthèse refermée, le premier match officiel de Gimenez sous ses nouvelles couleurs devrait avoir lieu le 13 août contre Wolfsburg. Reste à espérer, avant tout pour lui, que la confiance dont il bénéficie lui permettra de combler au plus vite son manque de rythme dans le jeu. Ce point constitue la principale interrogation sur son début de saison. On pourra enfin savoir qui fera la bonne affaire de ce mercato. Marseille en se séparant d’une chèvre et en prenant le Herta pour des jambons, ou Berlin en recrutant un buteur…
La génétique restera toujours un mystère pour moi, encore plus lorsqu’on l’applique au foot...
Crikken...