Ton deuxième post, outre d'être assez drôle (c'est un compliment Wink ), montre que tu n'as pas compris ce que je disais. Taper sur le plus riche permet une meilleure répartition des "richesses" (théorie des raport de force, etc) mais, comme le montre Laffer ou l'exemple, faut pas trop lui taper dessus sinon il se casse et tu te retrouves dans une position moins avantageuse que précédemment.
La fuite des capitaux (où la fraude) n'est pas le seul argument pour la courbe de Laffer, mais je vais rester la dessus, car c'est ce sur quoi je veux répondre. (Et j'avoue ne pas avoir trop réfléchis sur le reste, et ça ferait plus apprenti sorcier qu'autre chose
)
Comme je disais, la décision des plus riches sur ce qui acceptable où non comme taux d'impôt, leur est propre, je ne crois pas qu'on puisse y trouver un seuil mathématique. De plus, ce qui est acceptable évolue au fil du temps.
Par exemple aujourd'hui aux US, certains pensent qu'il y a trop d'impôts, alors que l'impôt a fortement diminué par rapport aux taux des années 60. C'est-à-dire que malgré une baisse continuelle des impôts, les impôts seront toujours élevés et même trop élevés pour ceux qui en payent le plus lourd tribus.
C'est-à-dire qu'une situation et un taux d'imposition acceptable à une époque, avec ses effets propres, peut être du jour au lendemain remis en cause, non pas du fait de la courbe de Laffer ou autre théorie, mais du fait d'un changement de mentalité, ou du rapport de force...
Rapport de force, car en effet il s'agit bien d'un rapport de force quand on met en place une série de mesure qui concerne tout le monde, et dont les avis divergent.
Je ne crois pas qu'il soit venu à l'idée des plus riches de se dire qu'ils allaient payer un impôts pour offrir un minimum à chacun. Il doit en exister, mais ce n'est pas la majorité.
L'impôt a donc toujours résulté d'un rapport de force, déjà en 1215 en Angleterre, les barons anglais ont utilisés leur force pour contraindre le roi à les concerter avant de prélevés des impôts (
magna carta).
Dans ce rapport de force, chacun à ses outils. La menace, - qui peut être réelle - de la fuite des capitaux est un outil pour ceux qui ne veulent pas donner une partie de leur argent. Le problème c'est que cette menace pourra toujours être exercée tant que la situation ne sera pas jugé acceptable pour ces derniers.
Nous sommes donc devant une situation où de toute façon, il y aura des insatisfaits, et où de toute façon, il faudra employer des moyens pour empêcher les uns où les autres d'aller contre le choix qui aura été fait.
La question de l'impôt est donc de l'ordre idéologique, comme beaucoup d'autres choses, et c'est ainsi qu'il faut la considérer. Il faut se poser des questions sur ce que l'on veut faire. Financer des écoles pour que tout le monde puisse y avoir accès nécessite de trouver de l'argent, argent qui se trouve en quantité chez les milieu aisés et très aisés.
Après, chacun est libre d'avoir son propre avis.
Modifié en dernier par iamaseb le 03 Juin 2007, 19:56, modifié 3 fois.