MassaliaLive.com

[randoulou]

et c'est lui qui parlait souvent de rendre des comptes pendant sa campagne blablabla

[Bibpanda]

Putain dix ans....

[peezee]

Soyez pas défaitistes, les mecs.
















Rien ne dit qu'on va pas avoir une guerre mondiale d'ici-là.

[peops]

peezee, pire : une crise financière

[Bibpanda]

Une guerre mondiale c'est souvent à la suite d'une crise financière.

[marseillais4ever]

Normalement c'est prévu pour la fin 2009 et l'année 2010.

[FabMars]

marseillais4ever, La fin du monde était prévue pour Septembre dernier aussi

[marseillais4ever]

fabMars89, fake, la vraie fin du monde est prévue entre 2010 et 2012. Techniquement il nous reste encore 4 et demi championnats de ligue1 orange à vivre intensément avant la fin.

[sillicate]

selon mulder, 27 decembre 2012

[Nosco]

Information

Ségolène Royal a estimé, mardi 18 novembre, qu'il y avait eu "beaucoup d'injustice" envers Georges Frêche, exclu du PS en 2007 après les dérapages à répétition de l'homme fort de Montpellier. Certes, il a fait "beaucoup de maladresses, mais s'il fallait exclure du Parti socialiste tous ceux qui ont fait des maladresses et qui ont dit des choses, notamment sur la candidate à l'élection présidentielle, bien plus répréhensibles (...), eh bien il y aurait beaucoup d'exclusions à prononcer", a poursuivi Mme Royal. Or "ma volonté ce n'est pas d'exclure, c'est de rassembler", a-t-elle dit.

Exclu du PS en 2007 après des propos sur la proportion de joueurs noirs en équipe de France de football, Georges Frêche est resté très influent dans la fédération de l'Hérault, l'une des plus importantes du PS, où la motion de l'ex-candidate à la présidentielle est arrivée largement en tête. Revenant sur les déboires judiciaires de Georges Frêche, Mme Royal n'a pas manqué de rappeler qu'il avait été relaxé par la cour d'appel de Montpellier, le 13 septembre 2007, après les poursuites engagées contre lui pour injure raciale, pour avoir traité des harkis de "sous-hommes".

"C'est un élu important, c'est un maire qui a transformé la ville de Montpellier, c'est un homme cultivé, c'est un homme intelligent", a-t-elle ajouté. Mais craignant une volonté d'"instrumentaliser" sa réponse, elle a toutefois refusé de se prononcer sur une éventuelle réintégration au PS du président de la région Languedoc-Roussillon.

Beau retournage de veste, après avoir demandé son exclusion du PS lors de la campagne 2007.

[FabMars]

Nosco, Je me souviens de sa position sur George Frêche à ce moment là, et elle semblait ne faire aucune concession... C'est assez pathétique de voir que celle qui en appelle à un retour à un "code de l'honneur", un "Bushidô" style PS , retourne sa veste et s'asseoit sur des principes, afin d'avoir une chance de satisfaire une ambition personnelle, à savoir diriger le magic PS...

Mais bon, il ne faut pas s'inquiéter, c'est Aubry qui va gagner C'est vraiment "la right personne for the right situation" @ J. Lang, afin de renouveler et rajeunir le parti re

[Moundir33]

mercredi 19 novembre 2008
Le vrai problème des socialistes
par Bernard Guetta
France Inter

Est-ce vraiment tellement pire qu’ailleurs ou, même, tellement anormal ? Larmes de rire ou de crocodile, lorsqu’on se gausse ou se désole des déboires et divisions des socialistes français, on oublie trop vite ce qui a pu se passer sur d’autres cases de l’échiquier politique, ce qui se passe, en ce moment même, dans bien d’autres partis de la gauche européenne et l’incroyable violence, surtout, des primaires américaines.

Tous les quatre ans, des mois durant, les prétendants aux investitures démocrate et républicaine s’entretuent aux Etats-Unis entre candidats d’un même parti. Rumeurs organisées, surexploitation de la moindre gaffe ou d’une maladresse d’expression, tout est bon pour dévaloriser l’autre et, d’abord, cet acharnement à fouiller les vies pour découvrir une liaison cachée ou une cuite à quinze ans. La politique américaine n’est pas une partie de mah-jong et, en fait de batailles fratricides, la droite française a su faire beaucoup mieux que les socialistes, lorsque Georges Pompidou torpillait Jacques Chaban-Delmas, que Jacques Chirac jouait la gauche contre Valéry Giscard d’Estaing, qu’Edouard Balladur trahissait Jacques Chirac ou que Nicolas Sarkozy et Dominique de Villepin cherchaient, ou cherchent, à s’éliminer l’un l’autre.

La politique est rarement élégante et, sur le fond, les désarrois des socialistes français ne sont en rien plus profonds que ceux de la gauche italienne dont le recentrage n’a pas empêché le retour de Berlusconi ou que ceux des sociaux-démocrates allemands, gouvernant en coalition avec la droite mais ne sachant pas choisir, pour les prochaines élections, entre un virage à gauche et un ancrage au centre. Bien au-delà des piques entre « Ségolène », « Martine » et « Bertrand », le vrai problème des socialistes, tout ce qu’il y a de plus sérieux, est la crise, générale, de la social-démocratie européenne.

Le premier de ses problèmes est que, depuis vingt ans, elle n’a plus été en état, nulle part, de continuer à renforcer les protections sociales dès lors que l’émergence de nouvelles économies a créé de nouvelles concurrences, fondées sur des salaires dérisoires et une totale absence de protection du Travail. La donne a radicalement changé. Les gauches ne pouvaient plus faire ce pour quoi elles sont faites. Elles ont, alors, tenté de marier flexibilité et protection. Certaines y sont plus ou moins parvenues. La plupart n’ont réussi qu’à brouiller leur image et, dernier coup, en deux mois de crise internationale, la défense de l’Etat, des règles et de l’investissement collectif – leur patrimoine idéologique – est devenue le recours brandi par toutes les forces politiques, patronats et libéraux en tête.

Cela n’aide pas les gauches qui continueront à ne pas embrayer tant qu’elles ne comprendront pas et n’auront pas fait comprendre que le seul moyen d’inventer et imposer une justice sociale adaptée à de nouvelles conditions de production est de recréer une puissance publique de taille continentale, de taille européenne, à même d’instaurer un rapport de force avec un Capital d’ores et déjà sans frontières.

[superolive]

je suis tout à fait d'accord avec cet article

[fourcroy]

Moi aussi, jusqu'à l'avant-dernier paragraphe - le dernier est un peu court.

[Ricard51]

On a diabolisé Frêche dans l'affaire des harkis, il s'est fait tabasser médiatiquement, le mec en fait n'a pas été "anti-harkis" au contraire si on écoute du début à la fin il les défend, car il invective justement un gars qui avait décidé de défiler en compagnie des gaullistes de l'époque. C'est aux gens comme ça qu'il dit : vous êtes des cocus, des sous-hommes sans honneur, ils vous ont laissé vous faire égorger en Algérie.

Après pour l'histoire des blancs peu nombreux en EDF il s'et justifié 200 fois (ça reste un drapage) en disant que justement les immigrés récents ont plus de volonté, chépukoi, enfin la vidéo d'une de ses justifications est dispo sur dailymotion.

Pour ceux qui ne l'aiment pas et le trouvent méchant ou raciste regardez aussi sa comparution chez Ruquier vous serez surpris.

[superolive]

tu défends l'indéfendable

[fourcroy]

Lolo_DV, tu n'as pas tort au sens strict, mais tu as tort quand même parce que tu pèches par naïveté. Si on reprend la déclaration sur les harkis dans son contexte, tu as entièrement raison. MAIS... un mec comme Frèche n'est pas né de la dernière pluie et il sait très bien ce qu'il dit et ce qu'il éveille en disant ce qu'il dit.

Je me souviens avoir été estomaqué en entendant un enregistrement de l'émission de radio où Le Pen avait parlé de "détail" sur les chambres à gaz. Ce que disait le Pen, ce n'était en aucune façon ce qui a été retenu, à savoir que cette histoire d'Holocauste n'était pas si importante que ça ; il disait qu'on avait tendance, 45 ans plus tard, à réduire la déflagration mondiale qu'avait été le seconde guerre mondiale à la Shoah, ce qui était une ineptie historique, ce en quoi il avait doublement raison. MAIS... Il est revenu depuis à plusieurs reprises sur le sujet et il a joué sur cette ambiguïté, sur le fait qu'il ne minimisait pas la Shoah stricto sensu, mais qu'en fait, il s'arrangeait pour que tout le monde le pense. Et ce faisant, il tenait des propos effectivement gravement antisémites et à la limite du négationisme.

Frèche, c'est le même esprit. Le mec qui joue sur les sentiments les plus nauséabonds en disant ce qu'il ne dit pas tout en le disant, un beauf, un raciste, un enculé.

[loursin]

au siège du PS en bas de chez moi c'était la cohue pour voter, bien plus qu'au 1er tour à peu près à la même heure. une surprise en perspective ?

[loursin]

Sarkozy et le G20 vu des US

http://www.rue89.com/2008/11/20/sarkozy ... etats-unis

[fourcroy]

Sarkozy et le G20 vu des US
http://www.rue89.com/2008/11/20/sarkozy ... etats-unis

"Vu des EU" est le terme. Ils n'ont pas tout faux sur la folie des grandeurs de Sarkozy et son irréalisme, ses grands mots, ses grands projets et leur peu de densité.

Par ailleurs, c'est aussi très américain. Le fait qu'un pays autre que les US puisse avoir des velléités de changer quelque chose au plan international est une information qu'un cerveau américain ne peut pas assimiler. Leur modèle de pensée est le bon, il n'y a pas de raison d'en changer, et, si jamais il fallait changer quelque chose, ils le feraient eux-mêmes.