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loursin a écrit:iama, ca fait plaisir de te revoir. même si l'imitation de JPP était pas mal, j'ai hâte de lire tes longs posts à nouveau
Alors d'où viennent ces nouilles en forme de lettres ? Tout simplement d'URSS, bien avant cette sombre Perestroïka menée par Gorbatchev, vaste mouvement d'occidentalisation, qui tenta d'abandonner sa culture de propagande Stalinienne pour se tourner vers un communisme de tafioles, un communisme funky et clinquant, un communisme qui supprime ses goulags, et les remplace par des prisons sans charme ni cachet rustique dans lesquelles les menus sont Corona choucroute à midi, poulet et chatte de l'Est le soir.
iamaseb2 a écrit:C'est comme la CFDT qui sous prétexte de défendre les travailleurs rentre dans la logique du gouvernement. Ils disaient qu'il ne fallait pas remettre en cause la durée légale du travail car cela empêcherait les heures supplémentaires ! Bref, où comment reprendre la réthorique des politiques actuelles !
JPP REVIENS a écrit:Oh putain, le retour de l'Urss et de la bravitude !
Je suis aux anges.
Extrait de Libération a écrit:Il aura bien fallu quatre mois de commission Copé pour en arriver là : au point de départ. C’est-à-dire à la solution de financement préconisée par Nicolas Sarkozy dès le 8 janvier et l’annonce tout à trac de la suppression de la publicité sur France Télévisions. Soit un panachage entre une taxe sur les recettes pub des chaînes privées et une autre sur le chiffre d’affaires des opérateurs télécom et fournisseurs d’accès à Internet. Seul aggiornamento : la fin de la pub sera progressive. D’abord, dès le 1er janvier 2009, les réclames auront disparu après 20 heures, ce qui représente 450 millions d’euros à compenser. Et dans un deuxième temps, après 2012, les publicités seront interdites des écrans du service public, soit 650 millions d’euros de perte par an.
Le gros des 450 millions d’euros devra donc venir, a décidé Nicolas Sarkozy, d’une taxe de 0,9 % sur les télécoms et Internet. Le faramineux pactole de ce secteur - 43 milliards d’euros - permettra de rapporter près de 380 millions d’euros chaque année. Le reste, soit quelque 80 millions d’euros, doit provenir des chaînes privées. Problème : ni les uns ni les autres ne sont prêts à mettre la main à la poche. Ils pourraient d’ailleurs bien se trouver un allié de choix avec la Commission européenne, particulièrement regardante avec les nouvelles taxes. Et quand bien même les taxes passeraient comme lettre à la poste, elles n’assureront pas un financement stable à France Télévisions, dont la bourse dépendra des performances des télécoms et de ses concurrentes privées.
Et puis, avec les 450 à 460 millions d’euros récoltés avec ces deux taxes, Nicolas Sarkozy commet un oubli de taille. La somme ne correspond en effet qu’à la seule compensation de la suppression de la pub . Et le financement des programmes qui vont remplacer les pubs, alors ? France Télévisions avait évalué ce coût de production supplémentaire à 400 millions d’euros par an, qui n’apparaissent nulle part dans les comptes présidentiels.
Enfin, la commission Copé - et son président l’a rappelé hier - tenait mordicus à ce que soit assuré le développement de France Télévisions et prévoyait en ce sens un plan de financement à 200 millions d’euros. Sauf que Sarkozy, en repoussant une partie des préconisations de la commission, notamment la taxe sur les fréquences radioélectriques (300 millions d’euros à terme) et les 60 millions récupérés du budget de RFI qui passe dans l’audiovisuel extérieur, prive France Télévision d’une grosse partie de ses revenus à venir. En effet, pour 2012, lorsque la pub sera totalement supprimée, rien n’est prévu : Nicolas Sarkozy prévoit-il d’augmenter encore la taxe sur ses amies les chaînes privées et les télécoms ? Il n’en a rien dit.
Insuffisant. On résume : un financement bancal, pas pérenne, même pas sûr juridiquement et de toute façon insuffisant : voilà le cadeau de Sarkozy à France Télévisions.
En clair, comme l’euphémisait Hervé Chabalier, patron de l’agence de presse télé Capa et membre de la commission Copé, la semaine dernière dans Libération, « le service public restera sous-financé ». S’il n’y reste pas tout court.
Source : http://www.liberation.fr
Bon je vais passer pour le gauchiste de base qui s'oppose à tout
peops a écrit:bobpanda, tu me rappeles la composition du CSA ?
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