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Modérateur: Modérateurs
fourcroy a écrit:peops, tu sais très bien que c'est pas comme ça que ça se passe.![]()
Le vote se fait en l'absence d'une conscience réfléchie de ce qu'est l'Europe actuelle, de ce qu'elle apporte ou n'apporte pas, de ce qui fait la substance des traités, etc. Les Irlandais sont comme les autres, et sont guidés par deux principes. A savoir
1) une notion d'intérêt bien compris, dont les subventions font bien sûr partie, mais aussi le sentiment de ce que l'Europe apporte sur le plan économique, financier, social, bref, vivrait-on mieux sans ou pas ?
2) une notion plus sentimentale de nature identitaire, d'identification ou de non-identification à ce que l'on perçoit du projet européen. A cet égard, il est clair que pour beaucoup de citoyens d'Europe de l'ouest, les élargissements successifs et la dissolution des idées humanistes d'union au profit de ce qui est perçu à tort ou à raison comme un marché au service des puissances financières au détriment du citoyen lambda, tout cela a ruiné leur sentiment d'adhésion à ce projet. Faire l'union politico-économique à 6 autour d'un couple franco-allemand fort quand deux guerres mondiales sont dans tous les souvenirs est une chose. S'ouvrir à 25 pays dont on connait à peine la liste et dont le niveau de vie et les habitudes culturelles sont assez disparates en est une autre. Le projet européen a évolué, et les citoyens européens (de l'ouest en tout cas) ne s'y retrouvent plus.
fourcroy a écrit:peops, tu sais très bien que c'est pas comme ça que ça se passe.![]()
Le vote se fait en l'absence d'une conscience réfléchie de ce qu'est l'Europe actuelle, de ce qu'elle apporte ou n'apporte pas, de ce qui fait la substance des traités, etc. Les Irlandais sont comme les autres, et sont guidés par deux principes. A savoir
1) une notion d'intérêt bien compris, dont les subventions font bien sûr partie, mais aussi le sentiment de ce que l'Europe apporte sur le plan économique, financier, social, bref, vivrait-on mieux sans ou pas ?
2) une notion plus sentimentale de nature identitaire, d'identification ou de non-identification à ce que l'on perçoit du projet européen. A cet égard, il est clair que pour beaucoup de citoyens d'Europe de l'ouest, les élargissements successifs et la dissolution des idées humanistes d'union au profit de ce qui est perçu à tort ou à raison comme un marché au service des puissances financières au détriment du citoyen lambda, tout cela a ruiné leur sentiment d'adhésion à ce projet. Faire l'union politico-économique à 6 autour d'un couple franco-allemand fort quand deux guerres mondiales sont dans tous les souvenirs est une chose. S'ouvrir à 25 pays dont on connait à peine la liste et dont le niveau de vie et les habitudes culturelles sont assez disparates en est une autre. Le projet européen a évolué, et les citoyens européens (de l'ouest en tout cas) ne s'y retrouvent plus.
peops a écrit:attention à l'atterrissage.
marseillais4ever a écrit:mais quid de Kaci et ses acolytes ?
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