fourcroy a écrit: Ce qui était mal hier ne l'est plus aujourd'hui, ce qui était toléré ne l'est plus forcément. La loi s'adapte, et c'est bien ainsi. Que l'on puisse n'être pas d'accord et s'exprimer à ce sujet fait partie de la liberté d'expression, et c'est bien également.
question de valeurs et de date de validité du prisme avec lequel on juge un fait
de part le passé, l'homosexualité a été bien vue (grecs comme chacun sait) tout comme les unions interfamiliales (cousins, frangins, parents) tout comme ceux qui aimaient les petits garcons petites filles...
C'est l'ère du temps. Les coutumes sexuelles et leurs apréciations ont évolués en tous sens dans l'histoire. Par contre, institutionaliser une pratique beaucoup moins. (je me trompe peut etre)
Autant dire que le mariage homo n'est pas seulement freiné par une barrière de valeurs judéo-chretiennes.
En ce qui me concerne, je ne ressent aucun homphobie, tout en étant absolument pas un bigot de près ou de loin, ni réellement réac. Donc je n'ai apriori aucune opposition a un cadre légal de couple homo qui soient meilleur que le pacs. Tant mieux pour ces citoyens.
Par contre, je ne demande pas a ce qu'on m'explique ou prouve que l'adoption est un droit légitime a ces couples. J'y suis opposé, point.
Qu'un couple "classiique" enfante tout naturellement, mais qu'ensuite il se sépare, c'est un aléa de la vie. C'est une evolution sociale dommageable, mais normale.
Et que certains enfants puissent etre maltraités, c'est triste et il faut condamner cela. Mais on ne peut pas utiliser ce genre de comparatif pour rendre l'adoption homo justifiée. L'amour d'un enfant ok, mais es ce bien serieux de se baser sur des sentiments quand on parle d'évolution d'une société dans son ensemble pour un avenir a moyen et long terme.
Vaste débats, ou je ne detiens que peu de verités.