http://fr.news.yahoo.com/afp/20071212/t ... 974b3.html
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Kadhafi revoit Sarkozy cet après-midi après avoir attisé la controverse
PARIS (AFP) - Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, qui s'avère un hôte difficile à gérer pour Nicolas Sarkozy, devait rencontrer mercredi pour la seconde fois le président français après l'avoir publiquement contredit sur le sujet ultra-sensible des droits de l'Homme. Evénement
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L'opposition socialiste a poursuivi sa salve de critiques sur l'accueil réservé par Paris au colonel Kadhafi, reçu avec les honneurs pour sa première venue en France depuis 34 ans .
Pour l'ancienne candidate socialiste à la présidence Ségolène Royal, Nicolas Sarkozy est "tombé dans le piège d'un dirigeant dictateur qui n'a aucun scrupule" et qui, selon elle, est allé jusqu'à le traiter de "menteur".
"Cette visite n'est pas correcte, n'est pas souhaitable, c'est même une forme de provocation", a-t-elle assuré sur la radio RMC.
Le colonel Kadhafi a provoqué mardi l'embarras de la présidence française en prenant le contre-pied de déclarations de M. Sarkozy, qui avait assuré avoir évoqué à deux reprises le dossier des droits de l'Homme en Libye dès lundi, au premier jour de cette visite.
Ce sujet n'a "pas du tout" été abordé, a assuré le leader libyen à la chaîne France 2, obligeant le secrétaire général de la présidence Claude Guéant à monter au créneau pour défendre la parole du chef de l'Etat français.
M. Sarkozy a bien "parlé" des droits de l'homme avec son hôte, a assuré M. Guéant, ajoutant: "J'en ai été témoin".
Mouammar Kadhafi est en tout cas resté sourd à tout appel à améliorer la situation des droits de l'Homme dans son pays, décrite comme "terrible" par des associations internationales: il a affirmé que la question "ne se posait pas" dans son pays et qu'il n'y avait d'ailleurs "aucun prisonnier politique en Libye".
Dans la soirée, il a riposté en assurant que les pays occidentaux n'avaient pas de leçon à donner.
S'exprimant à l'Unesco devant des centaines de membres de la communauté africaine, il a dénoncé, lors d'un discours très applaudi, la condition des immigrés en Europe "aux droits violés par la police",
faisant au passage une claire allusion aux émeutes survenues dans les banlieues françaises.
MM. Kadhafi et Sarkozy devaient se retrouver en début d'après-midi au palais de l'Elysée pour leur second entretien prévu au cours de cette visite qui doit durer jusqu'à samedi matin.
"J'ai l'impression que Nicolas Sarkozy, sentant que ça se passe mal, a hâte que ça se termine", a assuré mercredi le chef de file des députés socialistes Jean-Marc Ayrault. Le PS, tout comme certains élus du parti de droite au pouvoir UMP, a boycotté la visite de Kadhafi à l'Assemblée nationale mardi.
Face aux nombreuses critiques, M. Sarkozy a insisté sur les retombées commerciales de la visite du "guide" libyen, qu'il a évaluées à 10 milliards d'euros de contrats même s'il s'agit dans certains cas de la finalisation d'accords déjà conclus.
L'aspect économique de cette visite était de nouveau souligné mercredi lors d'une rencontre au Ritz, un palace situé à côté de la place de la Concorde à Paris, avec plusieurs dizaines de patrons français, qui voient dans la Libye, troisième producteur de pétrole africain, un marché prometteur.
Le colonel Kadhafi s'est installé à l'hôtel Marigny, résidence des chefs d'Etat étrangers en visite en France. Mais il reçoit ses hôtes dans la tente bédouine qu'il a fait dresser dans les jardins, où a aussi été placé un brasero.
La journée de mercredi devait boucler la partie politique de la visite du "guide" libyen. Il pourrait visiter jeudi le château de Versailles, selon des indications de sa délégation.[/info]
Et voilà, la mascarade continue, et
la France se prend maintenant des leçons de démocratie de la part d'un dictateur sanguinaire lors de sa visite sur notre sol.
Jusqu'à la lie il va se la boire cette visite officielle de Kadhafi, le
Sarkozy. Il va devoir se manger des couleuvres de plus en plus grosses, et c'est loin d'être fini les potos...