fukusan a écrit:Ca confirme ce que je disais il y a pas longtemps :
Reuters a écrit:....
Dans cette perspective, c'est un PS de rassemblement avec les sensibilités anti-libérales et social-démocrates qui est souhaité (45%)
....
Pas crédible une seule seconde. Très peu de centistes voudront s'allier avec un parti qui est également allié avec l'extrême gauche et vice-versa.
A mon humble avis, il n'y a que 4 grandes possibilités pour le PS :
1) Statu quo = courants internes + alliances électorales circonstancielles avec PRG, PC, verts --> passéiste et suicidaire
2) Alliance avec le centre mais pas avec la LCR et les altermondialistes --> poursuite des dissensions internes et positionnement flou
3) Alliance avec les altermondialistes et la LCR mais pas avec le centre --> idem
4) Scission après les législatives : création d'un grand mouvement social-démocrate (qui peut garder ou pas le nom PS) / Rassemblement de l'aile gauche du PS avec une partie de l'extrême gauche dans un nouveau mouvement --> sûrement la solution d'avenir (en abandonnant également le nom PS) mais la plus dure à mettre en oeuvre tant le PS est probablement -nationalistes exceptés- le parti le plus conservateur en France actuellement
Je trouve que les marges de manoeuvre sont assez étroites : Soit le PS vise la reconquête et la cuisine électorale à court terme mais il est cuit sur le long terme (remember feu le PCF), soit il se positionne comme une force de gouvernement moderne et pérenne mais cela nécessite l'abandon d'une partie de son idéologie, la remise en cause de ses dirigeants et surtout d'arrêter les manoeuvres électroralistes circonstancielles = en gros ça veut dire se donner un sens dans le futur et s'y tenir fermement.
Soit le train roule, soit il reste en gare mais il ne peut pas faire les 2 en même temps. Et s'il roule il ne peut pas aller en même temps à Paris et à Marseille (surtout s'il part de Lyon)