10 Oct 2007, 11:24
Les politiques publiques à inventer ne sont ni les renationalisations de la production industrielle ni le maintien des services publics (en façade), encore moins le fait de « réindustrialiser les banlieues » ou l’Europe. Les politiques publiques doivent concerner surtout la finance (donc commencer par comprendre ce qu’elle est devenue), la garantie de l’égalité d’accès aux biens, aux connaissances et à l’éducation permanente, les gigantesques monopoles des médias et les tuyaux du numérique. Si les multitudes (comme patients, clients, voyageurs, cybernavigateurs, usagers, étudiants, producteurs) savent s’organiser et faire de la définition des cahiers des charges des services collectifs et de la surveillance de leur exécution un moment d’exercice d’une démocratie effective, la question des services universels (terme européen), et pas exclusivement français, ne se bloquera pas sur le fort Chabrol de la défense du service public.
10 Oct 2007, 11:29
calabrais a écrit:C'est amusant, j'ai ce soir une réunion sur la question des services (publics et au public). Je pourrais interroger les élus qui participeront à cette réunion (profil PCF essentiellement) sur ce qu'ils pensent de ce passage
10 Oct 2007, 11:35
10 Oct 2007, 11:58
10 Oct 2007, 12:03
Fidel Cienaga a écrit:Surtout dans un contexte de dématérialisation du travail qui ne va pas exclusivement dans le sens d'une précarité désirée et qu'on a bien du mal à dégager de son assise néolibérale.
Non sur ton approche du marché, qu'il faut comprendre ici comme l'espace commun que composent les multitudes de la communauté humaine. Le seul endroit où il existe potentiellement la libre association et agrégation des singularités irréductibles que sont les hommes, en tout cas infiniment plus que dans l'Etat-Nation, ou la corporation transnationale ...
10 Oct 2007, 12:09
peops a écrit:« Les adversaires du libéralisme - ceux qui se sont si lourdement et tragiquement trompés pendant des décennies - ne pouvaient cacher leurs erreurs qu'en pratiquant la fuite en avant : au lieu de célébrer la chute du mur de Berlin comme le symbole d'un retour à la liberté individuelle, ils ont proclamé la victoire de la démocratie (c'est-à-dire d'un mode d'organisation de la société politique) et ils sont partis en guerre contre les fictions que sont l'ultra-libéralisme et le néo-libéralisme, deux concepts construits de toutes pièces par les collectivistes et dans lesquels les libéraux ne se reconnaissent pas ». Pascal Salin
10 Oct 2007, 12:17
falange a écrit:
oui, je n'avais pas envisagé le marché sous cette angle. mais ce que tu définis la, a mon sens, se rapporte plutot a la planète, a l'humanité et a son infinie potentialité. ce qui n'est pas irréel, mais pourquoi l'affubler d'un terme mercantile?
10 Oct 2007, 12:47
10 Oct 2007, 15:43
10 Oct 2007, 17:14
10 Oct 2007, 17:52
11 Oct 2007, 18:36
Fidel Cienaga a écrit:Une petite tartine d'un collègue. SI ça vous emmerde pas trop j'aimerais savoir ce qu'en pensent les gens normaux et réalistes qui trainent par ici.
11 Oct 2007, 18:39
fourcroy a écrit:
pour ce qui est des transports en commun
11 Oct 2007, 18:42
11 Oct 2007, 18:43
11 Oct 2007, 18:48
Fidel Cienaga a écrit:fourcroy, les mathématiciens ne servent à rien
11 Oct 2007, 18:50
+1Fidel Cienaga a écrit:fourcroy, les mathématiciens ne servent à rien
11 Oct 2007, 18:53
Fidel Cienaga a écrit:fourcroy, les mathématiciens ne servent à rien
11 Oct 2007, 22:44
Existe-t-il un mathématicien moyen, etc
11 Oct 2007, 23:04
fourcroy a écrit:Fidel Cienaga a écrit:fourcroy, les mathématiciens ne servent à rien
Ce serait un débat fort intéressant... Mais c'est pas nouveau non plus, Sextus Empiricus a déjà écrit un bouquin là-dessus.
Pourquoi pose-t-on la question ? A qui la pose-t-on et à qui ne la pose-t-on pas ? Que signifie "servir à quelque chose", est-ce pertinent socialement et scientifiquement ? Existe-t-il un mathématicien moyen, etc
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