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Travis Bickle a écrit:sinon le coup du "procès des irresponsables pénalement" je sais pas quoi en penser.si c'est pour pemettre aux familles de mieux suivre le processus de déclaration d'irresponsabilité pourquoi pas, sinon j'en vois pas l''interet.
les irresponsables , leur place est en asile, pas en prison.
fukusan a écrit: C'est dur à dire mais : Un procès, c'est pas une thérapie pour les familles
la Commission nationale consultative des droits de l'homme
la création d’une juridiction ad hoc, spécialement composée, appelée à statuer sur l’imputabilité des faits et les mesures de sûreté, préconisée par le groupe de travail, lui apparaît inutilement complexe : s’ajoutant à la liste déjà longue des juridictions d’exception, cette juridiction ad hoc s’articulerait difficilement avec les juridictions d’instruction qui demeureraient compétentes pour statuer sur la responsabilité, et sa saisine allongerait la durée de la procédure, sans avantage pour les mis en cause ou les victimes.
etienne92200 a écrit:Rocca a écrit:10 ans ?
je pense pas
Pardon, 10 ans minimum :wink:
etienne92200 a écrit:fukusan a écrit: C'est dur à dire mais : Un procès, c'est pas une thérapie pour les familles
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Tu devrais savoir que cela en fait partie !
Mais bon, tkt mec ... encore 10 ans à poster des news anti-Sarko
jod.ko, me semble que tout le monde peut avoir un avocat, meme si tu es au RMI. C'est gratos pour toi. A vérifier.
Pour sa rentrée, samedi 25 août, à Melle, dans son fief des Deux-Sèvres, Ségolène Royal veut d'abord faire passer ce message : "Je suis bien là", présente au rendez-vous, cent jours après sa défaite à l'élection présidentielle, et mûrie. A la veille du traditionnel rendez-vous de fin d'été des socialistes à La Rochelle, la présidente de Poitou-Charentes a donné rendez-vous aux siens pour un pique-nique pimenté de groupes de rock "français et poitevin". Elle devait être entourée de ses fidèles, Jean-Louis Bianco, Jean-Pierre Mignard, Michel Sapin, Vincent Peillon, Aurélie Filipetti, entre autres.
"J'ai accompli une mutation, déclare-t-elle au Monde. Je suis une femme neuve, renforcée, qui a gagné en épaisseur et qui a le souci de garder le meilleur." La nouvelle Royal veut tourner la page des déchirures du passé. "J'ai une grande soif que les socialistes se réconcilient", dit-elle en indiquant avoir "rappelé un tas de gens", parmi lesquels le fabiusien Henri Weber, ou les amis de Dominique Strauss-Kahn, Pierre Moscovici et Jean-Christophe Cambadélis.
"On m'a beaucoup reproché de travailler seule, mais j'ai dû agir en urgence, je vais désormais beaucoup m'impliquer dans le travail collectif", promet-elle. Ereintée par les critiques sur sa campagne, en baisse dans les sondages, Ségolène Royal veut briser son image cassante et solitaire.
La nouvelle Royal veut aller plus loin. "Dans les débats que nous aurons, j'inviterai aussi les socialistes qui sont allés au gouvernement à venir réfléchir, sans ostracisme", confie-t-elle en citant le ministre des affaires étrangères, Bernard Kouchner, exclu du PS. Ira-t-elle jusqu'à tendre la main à Eric Besson, qui s'engagea auprès de Nicolas Sarkozy pour la combattre ? "Soyons magnanimes", répond-elle en riant. Cette démarche, assure Mme Royal, exclut en tout cas la création d'un courant. Quant à prendre la place de premier secrétaire du PS, revendiquée dès le lendemain de la défaite, la question est désormais "prématurée".
Dans son discours de Melle, l'ex-candidate invite les socialistes à "un travail collectif de longue haleine" pour "actualiser complètement nos réponses" et "organiser (le PS) en un grand parti moderne, portes et fenêtres largement ouvertes sur la société" mais "discipliné". "Ce temps qui nous a manqué, nous allons le prendre. Et nous achèverons le travail", dit-elle encore.
Mme Royal s'attarde ainsi sur quelques-uns de ces sujets de fond à approfondir, comme la notion de responsabilité jugée "fondamentale", ou la place de l'individu dans la société, déjà inscrites dans le chantier de la refondation du PS et qu'elle préempte. "La gauche, écrit Mme Royal, est suspectée de faire du collectif la mesure de toute chose, accusée de faire des situations individuelles le seul résultat d'inerties sociales, de reproductions, de déresponsabiliser nos concitoyens, et de ne parler que de droits, quand il faudrait parler de devoirs et de contreparties (...). Cet équilibre, la gauche a donné le sentiment qu'elle l'oubliait. Cela ne doit plus jamais arriver." "S'il y avait un slogan à trouver pour les socialistes, ajoute-t-elle, ce serait que "chacun est unique et que tous sont égaux en droits"."
Parmi les réformes économiques structurelles qui lui tiennent à coeur, elle cite : "Ouvrir les professions fermées, libéraliser le secteur de la distribution, établir un véritable "small business act", mettre en place une véritable flexsécurité à la française avec un service de l'emploi efficace."
Ce n'est qu'après ces perspectives que l'ex-candidate en vient à la critique des cent jours de Nicolas Sarkozy. Si, tactiquement, elle lui donne "acte" de sa capacité de "mouvement", elle dénonce le "paradoxe de l'immobilisme" et "des vieilles méthodes (qui) ressurgissent : empilement de lois, et mise en place de commissions tous azimuts". Ainsi, souligne-t-elle, l'annonce de la commission Attali sur les freins à la croissance fait-elle suite à la commission Camdessus, créée en 2004 sur le même sujet par M. Sarkozy, alors ministre des finances... Elle critique le "paquet fiscal, déjà incompris de nos partenaires européens", fustige les "six lois, peu ou pas évaluées" sur la récidive, "et toutes vouées à l'échec par défaut de moyens" et "met en garde" contre "la mesure sur les intérêts d'emprunt, qui va gonfler encore un peu plus la bulle immobilière".
Féroce dans le domaine de la politique étrangère, elle met en parallèle l'attitude de M. Sarkozy vis-à-vis des Etats-Unis avec celle du premier ministre britannique Gordon Brown, "qui se démarque habilement et sans esbroufe de la politique néoconservatrice de l'administration Bush".
Tirant un trait sur sa rupture avec François Hollande, elle ne veut pas laisser troubler sa rentrée par la parution du magazine Closer contenant des photos de son ex-compagnon avec une femme sur une plage du Maroc. "Il n'est pas question que je me laisse tirer vers le bas sur des sujets qui sont derrière moi", déclare-t-elle au Monde, bien décidée à ne pas gâcher ses chances de rebond.
fourcroy a écrit:etienne92200, tu tiens au procès du fou intégral qui a fait du mal à ta famille. Imagine que ta femme se balade en forêt et se fasse défoncer par un sanglier. Il faut faire le procès du sanglier ? Ce serait un progrès, assurément... Un lien historique.
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