jarlandine, moi la seule fois où je m'y suis inscrit, ils ont trouvé une offre, mais j'ai préféré en prendre une autre que j'avais trouvé par moi-même.
Vous avez vraisemblablement mieux à faire un samedi soir que regarder un débat avec Henri Guaino et Richard Bohringer à la télé, donc on vous fait un résumé. L’un aime prendre le timbre de voix d’André Malraux, l’autre à la voix rocailleuse d’un crooner sur le retour. Les deux étaient opposés hier soir dans l’émission On est pas couché, animé par Laurent Ruquier.
Après une petite passe d’armes, Richard Bohringer s’est livré à une violente attaque contre la classe politique. « Depuis trente ans, il n’y a rien eu de fait. Il n’y a pas eu de vision, pas eu de point de vue, on n’a rien jeté dans l’avenir, rien du tout. Trente ans de politique naze, gauche et droite », a accusé le comédien avec son accent mi-indigné, mi-poujadiste.
Face à cette charge un peu démago, Henri Guaino a eu du mal à se faire entendre. Sous les hourras et les applaudissements du public, Richard Bohringer a donc poursuivi sa diatribe : « Tant qu’il y aura ces histoires de dettes qui mettent à plat les peuples, et comme vous les politiques vous n’arrivez pas à les éliminer parce que la banque est plus forte que vous, c’est elle qui vous imprime la destinée de notre peuple et pas vous ».
Affirmant que « les politiques sont de simples prestataires de service », Richard Bohringer a servi un discours qui ne peut qu’être bien reçu en période de récession. Après sa prestation télévisée, beaucoup de twittos s’interrogeaient sur le nom de son parti politique ? Pour l’instant, il n’en a pas mais son discours en rappelle un autre. Celui de Patrick Sébastien.
En novembre 2009, l’animateur du Plus grand cabaret du monde annonçait en grande pompe la création d’un mouvement citoyen pour le Droit au respect et à la dignité (DARD). Un an plus tard, il était enterré en rase campagne…
Je sais pas pourquoi mais je vois bien la France faire exploser la zone euro dans quelques années si les circonstances s'y prêtent. On a suffisamment d'égo en tant que nation pour pas avoir les scrupules qu'auraient d'autres pays pour quitter la zone. Et vu la montée d'envies radicales au sein de la population comme l'atteste l'article de Bibpanda, ça me semble pas inenvisageable comme scénario.
De toutes façons, si les partis "mainstream" ne se rendent pas compte des signes de colère au niveau européen, faut qu'ils fassent un autre métier.
Cecco, j'espère surtout que cet élan d'égo sera précédé par une réflexion (émanant de ..???) sur "quelle alternative au Capitalisme"?. Perso, j'ai beau etre alter et tout, j'avoue sans honte qu'un changement de système me fait peur.
Discours de 2 minutes de Flamby Ier, rien de vraiment inattendu (si ce n'est qu'il dit que c'est sur sa demande que l'autre a démissionné), il donne 3 axes de changements, mais aucune critique autre que celle sur Cahuzac (qui se fait démolir, certes).
Ça commence à pressionner sur les épaules de Moscovici (qui est le "hiérarchique" de Cahuzac en qq sorte), however... Bien entendu l'UMP se jette dans la brèche, ça risque d'envoyer à l'Assemblée dans les jours à venir...
(tiens à propos de populiste opportuniste, la Marine qui vient de demander la démission de tout le gouvernement, bah pardi)