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par **Genzô** » 05 Mar 2013, 23:50

EL MAGNIFICO a écrit:http://www.dailymotion.com/video/xqz1ze_dieudonne-la-legion-d-honneur_fun

+1000000

par **fourcroy** » 06 Mar 2013, 00:35

Phoenix, t'es déjà un vieux con. :mrgreen:

J'écoutais parfois Yves Calvi quand il sévissait sur Europe 1 il y a longtemps ; il faut croire qu'il s'est beaucoup amélioré depuis...

par **Bibpanda** » 06 Mar 2013, 12:54

Phoenix, donc tu es de droite....
L'opposition Bête mais lol par rapport aux conflits sur les droits du travail, es tu dans le monde du travail avant de porter un jugement sur le dialogue sociale, as tu été confronté à celui-ci ?

par **Garm** » 06 Mar 2013, 14:44

La recherche de compromis est de droite et la séquestration d'employeurs est de gauche, c'est tellement simple la politique avec bibpanda.

Sinon un gros point positif c'est justement cet accord entre syndicats, du moins s'il est retranscrit dans la loi en l'état. Pour une fois presque tout le monde fait preuve d'intelligence: la CFDT et le MEDEF pour avoir cherché le compromis, le gouvernement pour les avoir laissé discuter, la droite pour voter le texte au lieu de faire de la traditionnelle opposition d'obstruction. Espérons que l'aile gauche du PS ne gâche pas tout...

par **Phoenix** » 06 Mar 2013, 15:09

fourcroy, c'est ce que je me dis très souvent.

Concernant Calvi, il est bien, sérieux et régulièrement pertinent. Il souffre de certains défauts du présentateur télé, mais la qualité de son émission, et surtout de ses intervenants, est particulièrement appréciable en rapport avec ce que propose la télévision (Arte excepté).

Bibpanda, merci pour m'aider à me situer sur l'échelle politique, c'est très gentil.
Pour info, je ne me réclame ni de droite, ni de gauche. D'ailleurs, je suis tenté de dire que je refuse cette classification que je ne trouve pas constructive. "Ni bonnet rouge, ni talon rouge, je suis national" disait Napoléon, ça, c'est pertinent.
Je me veux plus pragmatique, voir au-dessus des partis, satisfaire l'intérêt général, l'intérêt de la France avant de nourrir une appartenance partisane improductive. D'ailleurs, j'exècre le système des partis (sous sa forme actuelle).

Concernant le monde du travail, mon propos n'est pas de prendre parti pour patrons ou syndicats. Non, mon propos est de favoriser avant tout le dialogue. Ce n'est pas saisi en France. C'est le dialogue, le compromis qui font avancer. Les récents accords sont, sur la forme, une excellente nouvelle. Il n'y a qu'à voir l'exemple allemand. Pourquoi ils ont tant d'avance aujourd'hui ? Entre autres parce que le dialogue est prôné, et qu'une entreprise comme Volkswagen a su, il y a quelques moments, trouver un accord patronat-syndicats afin de diminuer les salaires pendant une période creuse pour mieux les augmenter par la suite. Aujourd'hui ? Les salariés de Volkswagen ont des revenus bien supérieurs aux ouvriers français et l’entreprise a des résultats exceptionnels partout dans le monde.
J'ai le sentiment de relativement mal exprimer mon point de vue sur la question, je te renverrai donc vers Michel Albert et son Capitalisme contre capitalisme qui l'explique bien mieux.
Le dialogue comme valeur clé ne se réduit pas d'ailleurs seulement au monde de l'entreprise, mais à tout (le conflit israëlo-palestinien n'en étant qu'un exemple).

Edit : pour illustrer, j'apprécie particulièrement M. Rocard mais aussi Chaban-Delmas et Mendès-France.

par **Gastibelza** » 06 Mar 2013, 15:49

Phoenix, Le dialogue et le compromis, c'est surtout le meilleur moyen de maintenir les règles d'un jeu dont on tire les bénéfices. Quand le patronat explique aux salariés qu'il faut travailler plus en temps de crise pour gagner moins, il oublie de mentionner qu'en période faste, les bénéfices ne sont pas redistribués aussi idéalement que tu le dis. Et le cas de Volkswagen en est justement le contre-exemple parfait si on en juge aux emplois précaires, temps partiels, emplois sous-payés auquel a recours l'entreprise.

D'ailleurs, ce n'est pas propre à Volkswagen mais à l'économie allemande dans son ensemble qui fabrique dans des proportions effarantes des travailleurs pauvres. C'est ça le revers du modèle allemand et de la sacro-sainte croissance.

Donc le dialogue et le compromis, je veux bien. Mais qu'on discute d'abord des règles du jeu. Et sur ça, on ne sera jamais d'accord. Donc ça passera soit par le jeu démocratique de la prise du pouvoir, soit par le rapport de force quand les tensions sociales explosent (séquestrons ! Séquestrons !).

par **Bibpanda** » 06 Mar 2013, 16:08

Surtout quand tu vois que les ouvriers sont comptés en variable d'ajustement pour augmenter les bénéfices, et de plus le partis socialistes n'a de gauche que le nom.
De plus tu verras avec le temps que les Hommes politiques s'en carrent de l'intérêt de la France.

par **Bibpanda** » 06 Mar 2013, 16:09

Au faites les allemands ont de l'avance pour une seule raison la seconde guerre mondiale et l'expérimentation sur les humains à grande échelle et qu'ils n'ont jamais payés ce qu'ils devaient depuis la seconde.

par **Phoenix** » 06 Mar 2013, 17:43

Bibpanda a écrit:De plus tu verras avec le temps que les Hommes politiques s'en carrent de l'intérêt de la France.

Merci mais je n'ai pas attendu que tu me le dises pour le savoir.

Gastibelza a écrit:Phoenix, Le dialogue et le compromis, c'est surtout le meilleur moyen de maintenir les règles d'un jeu dont on tire les bénéfices. Quand le patronat explique aux salariés qu'il faut travailler plus en temps de crise pour gagner moins, il oublie de mentionner qu'en période faste, les bénéfices ne sont pas redistribués aussi idéalement que tu le dis. Et le cas de Volkswagen en est justement le contre-exemple parfait si on en juge aux emplois précaires, temps partiels, emplois sous-payés auquel a recours l'entreprise.

D'ailleurs, ce n'est pas propre à Volkswagen mais à l'économie allemande dans son ensemble qui fabrique dans des proportions effarantes des travailleurs pauvres. C'est ça le revers du modèle allemand et de la sacro-sainte croissance.

Donc le dialogue et le compromis, je veux bien. Mais qu'on discute d'abord des règles du jeu. Et sur ça, on ne sera jamais d'accord. Donc ça passera soit par le jeu démocratique de la prise du pouvoir, soit par le rapport de force quand les tensions sociales explosent (séquestrons ! Séquestrons !).

Je suis le premier à dénoncer la mystification du modèle allemand et notamment ses travailleurs précaires. Ses réalités - ou plutôt ses contreparties - ne sont pas mises en avant dans les médias.
Je ne vois pas non plus seulement par le prisme de la croissance, et la décroissance est une idée intéressante, surtout utilisée à bon escient.

Pour autant, à mes yeux, rien ne justifie une telle loi d'amnistie et les comportements visés.

Je maintiens l'importance du dialogue. Que penses-tu des récents accords, autant sur le fond que sur la forme ?

par **EL MAGNIFICO** » 06 Mar 2013, 17:47

surtout que l’Allemagne aura un énorme problème de vieillissement de sa population

par **Bibpanda** » 06 Mar 2013, 18:01

Phoenix, on verra quand tu auras tout perdus que tu auras des gosses à nourrir juste pour que des actionnaires s'engrossent encore plus.
Le jour où les bénéfices seront redistribués entre tout les acteurs d'une entreprise et quand ils seront aussi utilisés pour améliorer les outils de productions n'est pas prêt d'arriver et les derniers accords de fléxi-sécurités c'est encore plus dérégulés le monde du travail.

par **Bibpanda** » 11 Mar 2013, 23:57

Information

Nicolas Sarkozy reçoit des "propositions" mais "n'est engagé dans aucune", a affirmé lundi son entourage, après que le Financial Times a affirmé qu'il était sollicité notamment par le Qatar pour prendre la direction d'un fonds d'investissement abondé à hauteur de 500 millions d'euros. "Nicolas Sarkozy reçoit régulièrement des propositions, mais ne s'est engagé dans aucune", a réagi l'entourage de Nicolas Sarkozy, sans confirmer ni démentir les informations publiées par le FT, le 9 mars.

Selon le quotidien économique britannique, citant des sources "proches du dossier" non identifiées, le fonds souverain du Qatar associé à d'autres investisseurs débloquerait jusqu'à 500 millions d'euros. À charge ensuite pour Nicolas Sarkozy d'utiliser l'argent pour des investissements dans des pays émergents comme le Brésil, ou pour soutenir des entreprises espagnoles ou marocaines. Un responsable de l'UMP avait affirmé il y a quelques jours que l'ancien chef de l'État pourrait créer un fonds d'investissement, pour "investir dans les entreprises qui en ont besoin". Cela permettrait de "préserver de l'emploi", ce qui serait "un bon point pour Nicolas Sarkozy", disait cette source. Sous-entendu : s'il voulait revenir en politique.
"Un Français parmi les Français" ?

Dans des propos rapportés par l'hebdomadaire Valeurs actuelles jeudi dernier, Nicolas Sarkozy a affirmé que son retour éventuel passait "aussi par une crédibilité économique, car les Français ont soif de cela. Et il faut s'attendre à me voir prendre des initiatives économiques fortes", assurait-t-il, sans préciser lesquelles. Depuis sa défaite, l'ancien président reçoit énormément de monde dans ses bureaux parisiens de la rue de Miromesnil (8e), dont des patrons du CAC 40, et tient de nombreuses conférences à l'étranger. Il s'est notamment rendu à plusieurs reprises à Abu Dhabi, le plus riche des Émirats arabes unis (EAU).

Abu Dhabi possède, avec la Norvège, l'un des fonds souverains les plus importants au monde (l'Abu Dhabi Investment Authority - ADIA, plus de 600 milliards de dollars d'actifs gérés). Nicolas Sarkozy souffle le chaud et le froid sur son retour éventuel en politique, ce qui lui permet d'entretenir la flamme auprès des sympathisants de droite auprès desquels il reste très populaire. Claude Guéant, l'ancien ministre de l'Intérieur qui fut son bras droit à l'Élysée, a affirmé dimanche à l'émission Tous politiques (France Inter/AFP/Le Monde) qu'"aujourd'hui, il n'est pas dans son état d'esprit de revenir à la vie politique".

S'exprimant devant des journalistes lors d'un déplacement de campagne à Cayenne, le 21 janvier 2012, le candidat Sarkozy avait confié qu'en cas d'échec il arrêterait la politique - "vous n'entendrez plus parler de moi". Au soir de sa défaite, dans un discours à la Mutualité, il affirmait être redevenu "un Français parmi les Français".

Démission du conseil constitutionnelle. redaface2