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63% des sortants de prison (sans aménagement de peine) y retournent dans les cinq ans ;
ils ne sont que 23% quand ils bénéficient d’une libération conditionnelle. Deux interprétations sont possibles : soit la libération conditionnelle prépare mieux la réinsertion ; soit les détenus éligibles à la libération conditionnelle sont déjà ceux qui présentent le moins de risques de recommencer ;
à noter, une réitération légèrement supérieure à la sortie de prison pour les Français (64% retournent en prison dans les cinq ans) par rapport aux étrangers (44% retournent en prison dans les cinq ans).
D’après le ministère de la Justice, le bracelet électronique (une possibilité depuis 2005) serait bien plus favorable à la réinsertion :
« Cinq années après le placement sous surveillance électronique, six condamnés sur dix (58%) n’ont pas de nouvelle condamnation inscrite sur leur casier judiciaire. Moins d’un quart (23%) ont une nouvelle affaire sanctionnée par une peine de prison ferme.
Ces résultats placent a priori la surveillance électronique dans une position plus favorable, en termes de récidive, que la détention. »
Gastibelza a écrit:ruby, très gros +1. Un pays comme les Etats-Unis bat tous des records de surpopulation carcérale avec des taux de criminalité qui ne varient pas.
Proner du tout-répressif, c'est porteur électoralement ("on n'est pas laxiste") mais question résultat...
Moundir33 a écrit:Un article intéressant sur la récidive où on apprend que :63% des sortants de prison (sans aménagement de peine) y retournent dans les cinq ans ;
ils ne sont que 23% quand ils bénéficient d’une libération conditionnelle. Deux interprétations sont possibles : soit la libération conditionnelle prépare mieux la réinsertion ; soit les détenus éligibles à la libération conditionnelle sont déjà ceux qui présentent le moins de risques de recommencer ;
à noter, une réitération légèrement supérieure à la sortie de prison pour les Français (64% retournent en prison dans les cinq ans) par rapport aux étrangers (44% retournent en prison dans les cinq ans).
D’après le ministère de la Justice, le bracelet électronique (une possibilité depuis 2005) serait bien plus favorable à la réinsertion :
« Cinq années après le placement sous surveillance électronique, six condamnés sur dix (58%) n’ont pas de nouvelle condamnation inscrite sur leur casier judiciaire. Moins d’un quart (23%) ont une nouvelle affaire sanctionnée par une peine de prison ferme.
Ces résultats placent a priori la surveillance électronique dans une position plus favorable, en termes de récidive, que la détention. »
ruby a écrit:Vu que la prison est une école du crime, faut pas s'étonner de la récidive ..
fourcroy a écrit:ruby a écrit:Vu que la prison est une école du crime, faut pas s'étonner de la récidive ..
Sophisme. Si la prison était l'école du crime, il faudrait y être rentré une première fois innocent avant de récidiver et d'y retourner comme coupable. La récidive prouve juste que la propension au crime est génétique.
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