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fukusan a écrit:etienne92200, la cassette sur les profs, et sa déclaration le 6 mai à 20h05..
Demain conseil national, ils vont tous se liguer contre Royal et accepter le calendrier immobiliste et bidon de Hollande. Ca m'énerve : rien ne va bouger
sonny a écrit:fukusan, c'est LE gros point faible du PS, une lutte des clans alors qu'il faudrais qu'ils s'unissent pour avoir une gauche puissante
sonny a écrit:jod.ko a écrit:sonny, tu veux parler du coussin pour s'essuyer les doigts quand on a les deux mains sous les draps ?
Jodko.
tu as envie d'en aprler, nous t'écoutons
PS: bon stop au flood qd meme
fukusan a écrit:Ce qui me gonfle, c'est cette pseudo unité alors que Hollande devrait virer et qu'on doit trouver au plus vite un leader (que ce soit Royal ou DSK ou Delanoé) qui conduirait la rénovation
etienne92200 a écrit:fukusan a écrit:Ce qui me gonfle, c'est cette pseudo unité alors que Hollande devrait virer et qu'on doit trouver au plus vite un leader (que ce soit Royal ou DSK ou Delanoé) qui conduirait la rénovation
Hollande doit virer ?
Reuters a écrit:Les membres du Conseil national du Parti socialiste ont validé le processus de rénovation défendu par François Hollande par un vote à main levée.
Contrairement à ce que souhaitaient certains proches de Ségolène Royal, le premier secrétaire a proposé d'organiser le prochain congrès du PS "au lendemain des élections municipales" de 2008.
La motion a été approuvée par une très vaste majorité des 306 membres du Conseil, une abstention et trois votes contre (dont Manuel Valls et Gaétan Gorce).
Une partie des partisans de Ségolène Royal ne se trouvait pas dans la salle au moment du vote, notamment Arnaud Montebourg, Vincent Peillon et David Assouline.
Dominique Strauss-Kahn et Laurent Fabius avaient également quitté l'hôtel parisien où se déroule le Conseil avant le vote.
"Ils ont eu ce qu'ils voulaient : le retard du calendrier sans avoir jamais soutenu vraiment François Hollande", a estimé un proche de Ségolène Royal, voyant dans le Conseil national "une image inversée" de la situation au PS, un "décalage entre la base et la direction".
Le texte ne prévoit aucun vote des militants pour approuver cette marche à suivre ou valider les étapes de la refondation - autre souhait des partisans de l'ancienne candidate à l'Elysée.
"Je ne laisserai pas s'installer l'idée qu'il y aurait d'un côté les responsables et de l'autre les militants", a déclaré François Hollande, lors d'une mise au point au milieu des interventions à la tribune, dont celle de plusieurs "ségolènistes" déplorant l'absence de consultation militante.
"Lors du prochain congrès, chacun pourra déposer sa motion son texte, sa stratégie, sa ligne. Chacun pourra le faire et le faire devant les militants", a-t-il insisté.
Le congrès, seule instance habilitée à changer la ligne idéologique du parti, se réunira après une "phase de diagnostic" passant par des forums thématiques à l'automne et des assises de la gauche en décembre.
Par ailleurs, une "commission de la rénovation" sera mise en place "pour aller jusqu'au bout des objectifs de parité de diversité et de renouvellement".
Le Monde a écrit:Sa chaise est restée vide. Ségolène Royal n'a pas assisté au conseil national du PS, le "parlement" du parti réuni, samedi 23 juin à Paris, pour tirer le bilan des élections et préparer la refondation. "J'ai besoin d'une coupure, de souffler, expliquait-elle au Monde la veille. La semaine a quand même été lourde." En l'espace de huit jours, l'ex-candidate à la présidentielle a en effet multiplié les sorties fracassantes, au risque de dérouter ses propres partisans : annonce de sa séparation avec François Hollande le 17 juin, critiques contre le Smic à 1 500 euros et les 35 heures le 20 juin, confirmation de sa "probable" candidature en 2012, le 22 juin, le tout aujourd'hui couronné par une absence remarquée alors même qu'elle sera l'invitée de TF1 dimanche soir...
"J'ai suivi de très près la préparation du conseil, argue Mme Royal. J'ai voulu que le processus interne soit démocratique et il l'est. Les militants seront associés et consultés. Je serai très exigeante pour qu'il y ait des votes, chaque fois qu'ils ne seront pas respectés, je le dirai." N'ayant pu obtenir un congrès anticipé comme elle l'aurait souhaité, ni même un référendum militant dans l'immédiat, elle a réclamé une consultation des adhérents, au moins à partir de septembre sur les conventions fixées par le premier secrétaire pour clarifier le corpus idéologique du PS. A cela, Mme Royal a ajouté une autre revendication, prise en compte : "Je demande la garantie d'une nouvelle campagne d'adhésions à 20 euros pour que le parti ne se replie pas sur lui-même."
Les nouveaux adhérents, dont une partie s'est déjà évaporée, avaient constitué sa principale force pour la désignation à la présidentielle. Or Mme Royal n'a pas oublié, dans la perspective du congrès de 2008 où elle compte prendre la direction du parti, qu'il faut six mois d'adhésion pour pouvoir voter... Enfin, la présidente de Poitou-Charentes a souhaité que l'écologie et le développement durable fassent partie des thèmes de la refondation. "Ces garanties, nécessaires pour rééquilibrer la date tardive du congrès sont remplies, j'approuve donc le texte, mais je surveillerai de très près le déroulé", dit-elle.
Samedi, Mme Royal a délégué sa parole à son ex-codirecteur de campagne, François Rebsamen, sans craindre les critiques. L'absence au conseil national de celle qui veut, demain, diriger le parti, apparaîtra sans doute comme une marque de mépris supplémentaire. "Vu le nombre de procès que j'ai subis, ça en fera un de plus, rétorque-t-elle. Je suis en harmonie avec moi-même, c'est fini le temps des hypocrisies, j'ai fait un travail collectif avec le premier secrétaire." Les réactions indignées sur sa sortie contre le Smic et les 35 heures, deux mesures phares du projet socialiste reprises dans son pacte présidentiel mais jugées "peu crédibles", ne l'émeuvent pas davantage. "Si j'avais été élue, dit-elle, je ne les aurais pas reniées, je les aurais mises dans le paquet des discussions de la conférence sur les salaires, l'emploi et la croissance, j'aurais adapté à la nouvelle économie des mesures traditionnelles." Ces mesures, ajoute Mme Royal "n'étaient pas financées, leur application pas claire, d'ailleurs les organisations syndicales n'y avaient pas adhéré".
Vendredi soir, toutes les familles du PS s'étaient réunies : les jospiniens, en présence de Lionel Jospin, à l'Assemblée, les strauss-kahniens au conseil régional d'Ile-de-France, des royalistes au Sénat, tandis que Mme Royal dînait avec sa garde rapprochée, François Rebsamen, Jean-Louis Bianco, Julien Dray et Aurélie Filipetti. Devant ses partisans, "DSK" a annoncé qu'il voulait être un "acteur dégagé des luttes d'appareil" et qu'il confiait son club Socialisme et démocratie à une équipe "collégiale, rajeunie et féminisée" sous la présidence de son ami Jean-Christophe Cambadélis. Pendant une heure, selon un participant, l'ancien ministre a plaidé pour une "nouvelle gauche". "Le refus de Ségolène Royal, a-t-il dit, n'est pas un projet, et sa seule venue (à la tête du parti) non plus."
Toutes ces "sensibilités" que François Hollande a consultées devraient, sauf incident, approuver son calendrier et sa méthode pour la refondation. Après l'université d'été de la Rochelle, fin août, consacrée au "diagnostic" de la société, trois "forums" débuteront à partir de septembre : les socialistes dans la mondialisation, (questions économiques et fiscales) ; l'avenir de la solidarité ; et la citoyenneté dans la nation (sécurité, immigration...) "Ce processus, indique le premier secrétaire, doit impliquer directement les militants."
Mais pas sur tout. Ainsi, nombre de questions, comme celle, hautement sensible de la stratégie des alliances, sera tranchée au congrès prévu au lendemain des municipales, sans doute en juin 2008. M. Hollande a cherché le compromis. Il reprend l'une des expressions favorites de Mme Royal sur "le socialisme du 21e siècle".
Encore une fois, je vais appeler de mes voeux un sursaut des militants PS pour qu'ils se rendent à l'évidence: leur ligne politique est un fardeau et ils doivent s'adapter! S'ils refusent de le faire, je prédis encore de belles années pour l'UMP. Ségolène est-elle la femme de la situation? DSK est-il meilleur? A mon avis, l'avenir du parti se joue avec ces deux personnalités. J'ai quand même ma préférence hehe
Le député Vert, Yves Cochet, a appelé samedi les Verts réunis à Montreuil (Seine-Saint-Denis) en Conseil national inter-régional (CNIR, parlement des Verts) à "se dissoudre" pour "refonder l'écologie politique".
"Les Verts sont malades et en miettes, il faut les dissoudre, je ne crois pas aux réformes internes", a-t-il déclaré au cours d'un débat houleux sur l'échec des écologistes aux élections présidentielles et législatives.
"Nous n'avons pratiquement pas progressé depuis 33 ans, l'écologie politique n'a pas fait progresser l'état de la planète, nous avons échoué", a déploré le député de Paris.
"Il faut refonder l'écologie politique, il faut vraiment changer tout, appeler tous les gens pour qui la priorité unique, c'est l'écologie, à cette refondation", a-t-il soutenu. "Pour cela, il faut s'offrir, montrer que nous sommes prêts à nous sacrifier, les Verts doivent disparaître en tant que structure pour réapparaître le lendemain en tant que refondation", a-t-il ajouté.
Appelant tous "les écologistes" à cette "refondation", il a estimé que "la priorité du Modem, ce n'est pas l'écologie, la priorité du PS, ce n'est pas l'écologie et la priorité de la gauche radicale, ce n'est pas l'écologie".
"Il faut construire un parti de la résistance à Sarkozy, mais aussi à l'ordre du monde", a-t-il encore lancé.
iamaseb a écrit:Avec sego ou DSk ils vont droit dans le mur. Il faut que les militants du PS se rendent à l'évidence, ils doivent revenir sur les valeurs de gauche et offrir une vraie alternative aux politiques libérales, sinon ces dernières seront encore plus appliquées.
En l'absence de Ségolène Royal, le Parti socialiste s'est fixé samedi un cap pour les mois à venir après les défaites électorales du printemps lors d'un Conseil national électrique où les attaques ont fusé de toutes parts contre l'ancienne candidate à l'Elysée.
A la tête du PS depuis dix ans, François Hollande n'a pas été épargné lors de cette réunion, accusé par certains de diriger bon gré mal gré un "condominium d'intérêts présidentiels", dont le sien propre.
Les membres du "parlement du parti" ont cependant validé à une très large majorité le "processus de rénovation" présenté par le premier secrétaire qui n'inclut formellement aucune des desiderata "ségolénistes" - congrès avancé ou vote des militants sur le calendrier.
François Hollande a fixé au "lendemain des municipales" le prochain congrès, seule instance habilitée à modifier la ligne idéologique du parti. Un autre congrès - de désignation du futur candidat à la présidentielle - aura lieu "sans doute" en 2010.
Dans l'intervalle, trois forums thématiques seront organisés ainsi que des assises de la gauche. Une "commission de la rénovation" sera mise en place pour atteindre les objectifs en matière de parité, de diversité et de renouvellement des générations.
"Le débat ce n'est pas 'tous sauf Ségolène' ou 'Ségolène sinon rien', c'est le travail sur le fond" pour lancer la refondation afin de renouer avec la victoire, a assuré Jean-Christophe Cambadélis, bras droit de Dominique Strauss-Kahn.
"PSEUDO-SOLIDARITÉ"
Une partie des proches de l'ex-candidate présidentielle ont ostensiblement "séché" le vote, boudé également par DSK et Laurent Fabius, qui se sont éclipsés avant la fin des débats.
"C'est une victoire pour le Parti socialiste" qui s'affiche rassemblé pour les étapes suivantes, a malgré tout déclaré le premier secrétaire lors de sa conférence de presse de clôture.
Devant les caméras, il a refusé de commenter l'absence de son ex-compagne. "Le PS est un parti libre où chacun vient selon son propre agenda, son propre calendrier", a-t-il expliqué tentant de sauver les apparences. "Bien sûr que Ségolène Royal doit être pleinement impliquée dans le débat sur la rénovation".
Trois membres du Conseil national ont voté contre son texte dont le député-maire d'Evry, Manuel Valls, et Gaëtan Gorce, qui a préféré rompre avec "cette pseudo-solidarité" après avoir réclamé une nouvelle fois la démission du premier secrétaire.
Huit mois après sa désignation par 60% des militants socialistes - et sept semaines après sa défaite face à Nicolas Sarkozy - Ségolène Royal, retenue en Poitou-Charentes par des "obligations de longue date" selon son entourage, a ainsi subi un revers de taille face à des responsables du parti exaspérés par ses coups de boutoir.
A leur arrivée à l'hôtel Marriott Saint-Jacques, les ténors ont dénoncé ses attaques contre le smic à 1.500 euros et ses déclarations de candidature "probable" à la présidentielle de 2012.
"TENTATIVE DE PUTSCH" OU "VOTE DE DUPES"?
"Nous sommes là pour faire échec à une tentative de putsch", a attaqué Jean-Luc Mélenchon. "Certains se projettent déjà en 2012, mais les Français ne vivent pas en 2012, ils vivent en 2007", a prévenu Laurent Fabius.
A la tribune, Henri Weber a jugé "doublement contestable" le procédé qui consiste à voter puis critiquer des mesures importantes du projet socialiste comme le smic à 1.500 euros.
Malgré une arrivée groupée sous l'oeil des caméras - Arnaud Montebourg, François Rebsamen, Dominique Bertinotti et Jean-Louis Bianco - les partisans de Ségolène Royal faisaient profil bas en entrant au Conseil national.
Dans une instance où le premier secrétaire dispose de la majorité, la partie devait être finement jouée: éviter de monter trop au front pour ne pas apparaître comme un simple courant interne du PS, explique un conseiller de l'ex-candidate.
A leur sortie, le camp Royal cachait mal son amertume et prenait les militants à témoin.
"Vu l'image qu'a donnée le Conseil national, je ne suis pas sûr que les absents ont toujours tort", a estimé Jean-Louis Bianco, décernant un satisfecit à François Hollande mais dénonçant "pour le reste un concours de langue de bois très classique".
La réunion et le vote donnent une "image inversée" du PS, assure un proche sous couvert d'anonymat. Ce "vote de dupes montre à quel point il y a un décalage ente le Conseil national et la base" militante, a-t-il ajouté.
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