par Gastibelza » 23 Avr 2012, 08:11
Il ne faut pas confondre extrême-gauche, gauche radicale et ultra-gauche.
Le premier s'oppose à la gauche réformiste et à la démocratie libérale, jugée comme au service de la bourgeoise. Pendant très longtemps, l'extrême-gauche prônait la révolution par l'usage de la force mais ce n'est plus le cas aujourd'hui. Elle rassemblait le PC jusqu'à Robert Hue et les partis trotskystes (LO et LCR).
La gauche radicale n'est pas révolutionnaire au sens propre dans la mesure où elle ne s'oppose pas au modèle républicain, ne souhaite pas l'abandon pure et simple de l'économie de marché et croit à une révolution "douce" par les urnes. C'est Chavez, Allende et Mélenchon.
Y voir, comme pour l'extrême-droite, une menace pour les libertés publiques est une absurdité. Cette gauche est radicale au niveau économique et sociale seulement. Son programme de redistribution des richesses n'est pas basé sur la confiscation mais l'impôt.
L'ultra-gauche est, par essence, anti-démocratique, violente et attentatoire aux libertés publiques. Elle refuse les élections et le modèle républicain dans son ensemble. Elle est représentée, en général, par des groupuscules ou des "penseurs" tels que Soral ou Dieudonné (c'est rigolo "penseur" pour Dieudonné, non?).
EDIT: Moundir a répondu pendant que j'écrivais. Salaud de communiste!
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Gastibelza le 23 Avr 2012, 08:12, modifié 1 fois.
Donnez-moi vos pauvres, vos exténués,
Envoyez-moi vos cohortes qui aspirent à vivre libres,
Les rebuts de vos rivages surpeuplés ;
Envoyez-les moi, les déshérités que la tempête m’apporte.
J’élève ma lumière et j’éclaire la porte d’or
Emma Lazarus