pascalouch a écrit:calabrais, la difficulté pour les régions et les départements, c'est que les marges de manoeuvres financières sont extrèmement faibles, les politiques difficilement lisibles par le grand public, et la fiscalité impopulaire. Tu peux expérimenter, mais difficilement mettre en application à grande échelle. Un exemple, pour le transfert des TOS, l'Etat a transféré les recettes directes liées aux traitements des nouveaux agents passés à la FTP, mais pas un euro pour l'encadrement, le traitement social des nouveaux agents, leur formation, la mise à niveau des salaires/primes, la gestion administrative des carrières etc...
Soit un différentiel d'environ 20M€/an par exemple, pour un conseil régional du sud est.
Que tu ne peux récupérer qu'en faisant des arbitrages au détriment de politiques volontaristes ou en jouant sur la fiscalité locale. Inutile de te faire un dessin sur le traquenard électoral que cela représente.Ce n'est qu'un exemple parmi beaucoup d'autres du fait que l'Etat a une forte capacité à brider, ne serait ce que financièrement, les politiques locales.
D'accord sur le fait que leur pouvoir n'est pas illimité , même si (comme le dit plus ou moins gob), il y a d'autres marges de manoeuvre.
Je connais assez bien le CR Paca, j'ai déjà travaillé avec eux et je réponds à leurs appels d'offres. Tu serais étonné de voir le nombre de consultations qu'ils lancent pour des frais de représentations (cocktail, inaugurations, ...) ou en études d'images ou autres. C'est largement plus de 20M€ par an.
Je conseille aussi à tous ceux qui attendent tout d'un gouvernement de se présenter et d'intégrer un conseil municipal. Vous seriez surpris de la foultitude de choses que l'on peut faire au quotidien pour améliorer la vie des gens (même si ça ne porte pas sur des questions fondamentales telles que donner un emploi, ...)