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alors je dirai simplement que vous etes foutus et que l'ump risque d'avoir un beau boulevard devant lui.fukusan a écrit:marseillais4ever, le leader du PS à l'heure actuelle et de l'opposition française s'appelle Ségolène Royal. Il y aura une alliance entre les deux pour rénover le PS et mettre en marge Fabius and co. Alors qui va prendre le leadership ensuite au prochain congrès ?
Je parie sur Royal qui a une longueur d'avance vu qu'elle a ouvert vers le centre et parlé avec bayrou sur DSK (qui a l'avantage quand même de ne pas avoir perdu l'élection)
Faut pas oublier que sarko a eu une grosse traversee du desert apres 95.
Moonwalker a écrit:Faut pas oublier que sarko a eu une grosse traversee du desert apres 95.
"quand vous le voyez, marchez sur sarkozy ca porte bonheur"
la formule est de chirac en 95 après son élection
Aux termes de la loi qui devrait être adoptée par le Parlement à l'automne pour une application début 2008, les salariés autrichiens pourront, après accord avec leurs patrons, travailler jusqu'à 60 heures par semaine. Ils pourront aussi opter pour la semaine de quatre jours et des journées de travail de 10 heures. Ce qui constituait une exception réservée aux entreprises en situation économique difficile va donc être généralisé.
« Depuis des années, nous ne parvenions pas à trouver une issue en matière de flexibilité du temps de travail, nous avons réussi », s'est félicité le ministre du Travail, Martin Bartenstein. De son côté, la toute-puissante Fédération des syndicats autrichiens (ÖGB), qui regroupe 1,4 million de membres sur une population totale de 8,5 millions d'habitants, y voit l'occasion de revigorer les comités d'entreprise. Les entrepreneurs, pour leur part, se réjouissent de la flexibilité accrue en matière d'organisation du travail.
Accord de flexisécurité
Extrêmement souple, l'accord de « flexisécurité », selon les termes du gouvernement, doit permettre à chaque entreprise de développer son propre modèle, en consultation avec ses employés, sans recourir à des conventions collectives. Les 60 heures hebdomadaires pourront être appliquées pendant 24 semaines par an, à condition d'intercaler des plages de quinze jours sans heures supplémentaires toutes les huit semaines, sous réserve de pénalité pour les entreprises récalcitrantes. Principaux bénéficiaires de la nouvelle loi, les travailleurs à temps partiel, au nombre de 720 000 en Autriche, verront la rémunération des heures supplémentaires majorée de 25 %, à condition qu'elles n'aient pu être restituées en jours de récupération dans un délai de trois mois.
Habituée des grandes coalitions droite-gauche, l'Autriche cultive l'art de la concertation sociale. En cinquante ans, seules deux grèves sont venues entacher sa réputation de havre de paix sociale. Le pays affiche une croissance soutenue (estimation de 3 % pour 2007) et un des taux de chômage les plus bas d'Europe (4,4 %).
L'accord autrichien, qui ferait bondir les syndicats français, s'éloigne encore davantage des durées maximales autorisées en France : 48 heures sur une semaine isolée, 44 heures en moyenne sur trois mois. Et il ne facilitera pas forcément l'accord européen souhaité par la France sur la suppression progressive de l'« opt out », ces dérogations individuelles au plafond de 48 heures hebdomadaires de la législation européenne.
Le Monde a écrit:Mon problème n'est pas un problème de personne, en aucune manière (...), chacun porte la responsabilité de ce qui s'est passé", a déclaré Dominique Strauss-Kahn, lundi 7 mai, sur Europe 1. "Ségolène Royal, pendant la campagne, a déjà pas mal bousculé le Parti socialiste, et elle a pas mal rénové, sans doute n'était-il pas possible de tout faire en six mois de campagne, il faut continuer dans ce sens-là" , a-t-il assuré.
"LE PROBLÈME N'EST PAS DE FAIRE ALLIANCE AVEC LES CENTRISTES"
L'ancien ministre socialiste a semblé moins offensif que la veille au soir, sur le plateau de France 2. "DSK" avait fait une sortie remarquée en affirmant que "les Français ne veulent plus de solutions qui ont vingt ans", ajoutant : "La rénovation social-démocrate que j'ai initiée ne l'a pas encore emporté dans le camp socialiste." Inquiet des conséquences de sa déclaration, il avait pris la peine d'appeler Le Monde dans la soirée, pour préciser : "Ce n'est pas Ségolène Royal que j'ai voulu taper, mais ces petits messieurs de la rue de Solférino et François Hollande, qui n'ont pas entamé la rénovation du parti."
Lundi, les joutes orales, à mots plus ou moins couverts, se poursuivent entre socialistes. Mais elles semblent plus porter sur la ligne à suivre que sur le cas de Ségolène Royal. "Le problème n'est pas de faire une alliance avec les centristes, je ne crois pas à une alliance de parti à parti", affirme Dominique Strauss-Kahn. "Je crois en revanche, a-t-il poursuivi, qu'il faut séduire le plus grand nombre possible d'électeurs à la fois sur la gauche du PS et sur la droite immédiate du PS", ajoute-t-il, plaidant pour plus de clarté et la poursuite de l'abolition des "tabous sur le fond".
"CELA NE VEUT PAS DIRE DROITISER LA GAUCHE"
Laurent Fabius, ancien rival de M. Strauss-Kahn et Mme Royal dans la course à l'investiture du PS pour la présidentielle, n'est pas en reste. La gauche doit être "ouverte, rassembleuse", mais le PS "ne doit pas donner le sentiment d'avoir des tractations avec des formations qui, au demeurant, sont des formations de droite", dit-il, en référence à l'UDF de François Bayrou. Nicolas Sarkozy a "décomplexé la droite, il faut que le même travail soit fait à gauche", poursuit Laurent Fabius, "c'est-à-dire qu'il faut à la fois que nous assumions nos valeurs de gauche pleinement (...) et que nous regardions le monde tel qu'il est. Cela ne veut pas dire droitiser la gauche".
Ségolène Royal "doit faire partie de l'équipe de campagne, c'est bien le moins", assure M. Fabius, "mais cette campagne doit être menée de manière collégiale." L'ancien premier ministre avait déjà adopté cette position la veille.
"IL Y A AUSSI UN PREMIER SECRÉTAIRE DU PARTI SOCIALISTE"
Se sentant visé, François Hollande se pose en gardien de la maison socialiste, pointant le "défi" des législatives : "Il y a sans doute des décisions à prendre mais là je ne tolérerai rien", met-il en garde lundi, sur RTL, car "en ce moment, il y a un défi à relever". Dans la foulée, sur France-Inter, le premier secrétaire socialiste souligne que Mme Royal "a pris une position forte dans cette campagne", mais qu'"il y a aussi un premier secrétaire du Parti socialiste qui a joué tout son rôle".
"La légitimité du PS c'est ce que j'incarne, la légitimité de la candidate c'est Ségolène Royal, et il y a aussi la légitimité de ceux qui peuvent être utiles, pas seulement à eux-mêmes, pas seulement à leur famille politique, mais utiles à la France", a-t-il dit. "Ma responsabilité c'est d'amener tout le monde dans cette bataille, et de faire en sorte ensuite de rénover autant qu'il sera possible la gauche, de la refonder, la rassembler, l'élargir, l'ouvrir, bref de la mettre dans la perspective de 2012", poursuit le numéro un du PS.
Jean-Marc Ayrault, président du groupe PS à l'Assemblée nationale, fait lui bloc derrière Mme Royal : "Elle a en peu de temps entrepris la rénovation de la gauche. Je pense qu'elle doit jouer un rôle primordial parce que, derrière elle, il y a tout un mouvement populaire et il ne faut pas que ce mouvement retombe", plaide-t-il lundi sur i-Télé.
calabrais a écrit:Je reposte un truc que j'ai dit dans le topic présidentielles mais qui est plus à sa place ici :
Contrairement à ce qui a été annoncé par certains (et notamment Fabius et Lang que j'ai entendu à la télé), si l'UMP emporte les législatives, tous les pouvoirs ne vont pas être concentrés en une seule main.
D'une part, on a une liberté d'expression qui fonctionne en France et une pluralité dans les médias.
D'autre part et surtout, depuis les lois de décentralisation, il y a énormément de choses qui se décident au niveau local : les lycées, les transports en commun (train) ce sont les Régions, les collèges, les routes, l'aide sociale, les transports en commun (bus) ce sont les Départements, le développement économique et l'action culturelle sont partagés entre l'Etat, les régions et les départements, les moyens de fonctionnement (hors personnel enseignant) des établissements scolaires du 1er et second degré sont définis et gérés par les collectivités locales, etc et beaucoup de choses encore ...
Or, le PS dirige toutes les Régions (sauf l'Alsace) et un bon nombre de Départements.
Chaque parti a donc en France des domaines d'actions pour agir et essayer d'améliorer les choses
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