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L a scène se passe à Lisbonne début mars 2006. Le Premier ministre du Portugal, José Socrates, 49 ans, reçoit Nicolas Sarkozy, en visite dans la péninsule ibérique. Devant le ministre-candidat, Socrates expose les réformes drastiques entreprises depuis son arrivée au pouvoir en mars 2005. Sarkozy n’en croit pas ses oreilles, surtout lorsque Socrates détaille le passage à la moulinette de la plupart des avantages acquis de la fonction publique, encore plus considérables au Portugal qu’en France. Sarkozy confiera à la sortie : « Heureusement que les socialistes français ne sont pas comme lui, sinon j’aurais du mal à me positionner ! »
Désormais, tout fonctionnaire qui aura une évaluation négative deux ans de suite fera l’objet d’une procédure disciplinaire qui peut aller jusqu’au licenciement.
« Socrates est un homme déterminé, pragmatique et courageux. Il décide, il commande et il fait. Son objectif n’est pas d’en finir avec les riches, c’est d’en finir avec les pauvres ! »
Des commandants de bord aux juges, des militaires aux enseignants en passant par les policiers et les pharmaciens, tout le monde peu ou prou a défilé pour défendre ses avantages acquis. La CGTP (le syndicat communiste) a organisé trois manifestations monstres à Lisbonne depuis l’automne. Elles sont restées sans lendemain. Socrates a tenu bon. Premier ministre depuis deux ans, il a encore 58 % de popularité (contre 61 % à son arrivée). En novembre, au dernier congrès de son parti, il s’est même payé le luxe d’être plébiscité par 97 % des militants.
lolodu38 a écrit:Nosco, peops, je veux bien développer le pourquoi du "pro-Sarko" mais çà va devenir très glissant et j'ai pas spécialement envie de me faire cartonner
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