Modérateur: Modérateurs
etienne92200 a écrit:
Il n'y a pas eu d'entrain pour eux et il ny 'en aura pas pour les législatives (et auront du mal à banquer au cours de celles-ci), c'est logique, car pas de dynamique.
Alors ils auront des pbs sous peu.
Flys a écrit:Le vote utile a tué l'extrême gauche, et je pense surtout Olive, très apprécié de pas mal de jeunes, mais qui ont preferé voter Royal, voire Bayrou, pour contrer Le Pen.
Sans candidat unitaire, on ne fera jamais rien, et comme le dit M4ever, c'est Besancenot qui aurait le plus de crédit à l'être.
Rob77 a écrit:Depuis le temps que je le disais, Besancenot est l'avenir de l'extrème gauche, si il parvient à réunir toutes les forces d'extrème gauche sous un seul, il feras pas loin de 15% aux prochaines éléctions et fera entendre l'extrème gauche.
+100Franchement, l'extrême Gauche a fait de la merde, et en recueille tous les fruits (pourraves), comme bien mérité
Un point de vue très intéressant : celui de Frederic Fajardie, auteur français de romans noirs, et militant gauchiste historique. L'entretien date d'avant le 1er tour, mais reste d'actualité. Quoiqu'il en soit, Royal s'y fait rhabiller pour tout l'hiver, et c'est là où c'est intéressant, c'est qu'elle se fait casser par un gauchiste qui trouve que sa candidature est une imposture. Quelques extraits :
"Certains prétendent voir entre Sarkozy et Royal des convergences dans leurs programmes. Est-ce une des raisons de votre... retenue ?... réticence ?... hostilité ?...vis-à-vis d'elle ?
Une fois encore, je me fous de Sarkozy, c'est un ennemi de classe et tout est dit.
Mais Royal, qui se prétend de gauche, me fait flipper.
Tiens, ne pouvant tout énumérer, voici juste quelques têtes de chapitres : ses dérapages agressifs, son « oui » forcené au référendum, son soutien hystérique aux chasseurs, son réquisitoire violent contre les RTT, son look à la Notre-dame de Fatima, sa très angoissante admiration pour la politique pourrie de cette ordure de Tony Blair, ses Marseillaise tonitruantes, ses drapeaux tricolores aux fenêtres, son discours anti-profs et « l'encadrement militaire des jeunes délinquants »...
La gauche, ça ?
Et pourquoi pas les paras dans les banlieues, comme pendant « La bataille d'Alger » ? Partie comme ça, si elle ne bloque pas les freins, elle va bientôt appliquer le programme de l'OAS avec interdiction du Marxisme et des cours de philosophie. Pour moi, tout ça, c'est non."
(plus loin...)
"Louis Mexandeau, ancien ministre de Mitterrand et ami de celui-ci, l'a vue débuter comme conseillère municipale de Trouville, il y a près de 30 ans. Ce qui prouve qu'elle est loin d'être « neuve » en politique. C'est même « une vieille jument de retour » !
Mexandeau est sans pitié. Il nous fait le portrait d'une ambitieuse forcenée et très répugnante, d'une sale petite arriviste qui veut prendre la place d'un député socialiste sortant alors qu'elle est inconnue même des militants du département. C'est sa fameuse déclaration où elle dit dans un même souffle : « Les deux personnes que j'aime le plus au monde, c'est mon bébé et François Mitterrand. Je voudrais être candidate aux élections législatives... » La salle resta muette de stupeur.
Plus loin, Mexandeau écrit qu'elle lui rappelle les socialistes scissionnistes Déat et Marquet ‑ qui ont d'ailleurs fini kollabos ‑ puis il précise : « Ségolène, c'est une inculture de taille encyclopédique, une sorte de trou noir de la science. Une ignorance crasse, pire que Reaganienne, Bushiste. Comme si elle n'avait pas lu un seul livre. Ses cours seulement, pour passer des concours... »
Ça confirme Allègre qui l'a eue parmi ses sous-fifres à son ministère et la donne comme la pire ambitieuse qu'il ait jamais vue.
Cette histoire de Ségolène Royal, c'est comme certains films : vous, dans la salle, vous savez que la doucette serviable sur la pellicule est une fieffée bourrique et une peau de vache mais dans le film, les autres cons l'ignorent et la trouvent sympa. C'est très agaçant, on aimerait entrer dans la pellicule pour les prévenir que c'est elle, la méchante."
Pour finir sur l'auteur :
"Je n'appartiens pas, mais alors pas du tout, à la même gauche que Royal. Je suis de la gauche qu'ils disent « archaïque », celle d'un héritage, celle de ma famille, des combats pour Dreyfus, du Front Populaire, de la Résistance, de Mai 68 et de la longue aventure gauchiste..."
L'entretien en entier :
http://www.fajardie.net/
(section Entretiens)
Utilisateurs parcourant ce forum : Bing [Bot] et 62 invités