falange a écrit:1. ce qui me turlupine c'est le discours "acceptons l'héritage légué par l'histoire et "factualisons" le dogmatiquement", pas besoin de rappeler très loin dans nos souvenirs pour se rendre compte du non-sens généré par telle posture.
2. Sa parole est des +objectives, des - partisanes.
1. C'est intéressant, même si je ne sais pas trop où tu veux en venir. Il ne faut jamais faire abstraction de l'Histoire et des faits ; ça ne veut pas dire qu'il ne faut pas faire évoluer la société. L'abolition de l'esclavage a été une bonne chose, il ne fallait pas dire "bah, c'est pas cool pour les Noirs, mais bon, on fait comme ça depuis des siècles"
. En revanche, on ne peut pas balayer des siècles d'esclavage d'un trait de plume.
Dans le cas d'Israël, ça veut dire qu'on peut être aussi critique que l'on veut sur le sionisme historique, qu'on peut même penser que la création de l'Etat d'Israël en 1948 était une erreur (je ne dis pas que c'est mon opinion, je fais de la rhétorique, merci
). En revanche, même en partant de ces prémices, on ne peut pas dire "bon, maintenant, ça suffit, en efface tout, on revient en 1914"... parce qu'on n'est pas en 1914 et que l'Histoire, le temps, ont rendu légitime l'Etat hébreu quoi qu'on pense de ce qui s'est passé auparavant.
2. Je ne connais pas le gars. Mais la parole objective n'existe pas ; et ce n'est pas une position dogmatique. Cela dit, contrairement à
Peezee, je ne monterais pas sur mes grands chevaux à l'énoncé du titre de la conf. Parce que les deux positions existent de fait : le spectre de l'antisémitisme est effectivement agité pour défendre certains aspects parmi les plus discutables de la politique israélienne. Par ailleurs, cette critique est quelquefois, mais pas toujours, le paravent d'un antisémitisme réel.
Fidel Cienaga, Neil Armstrong, on s'accorde effectivement à penser que Jésus était analphabète.
On peut bien entendu récupérer son enseignement à toutes les sauces, et l'Eglise ne s'en est pas privée, notamment en usant de la plus grande violence au nom d'une religion d'amour...
Perso, je suis, ce n'est pas un mystère, catholique plutôt tendance Boff que tendance Ratzinger
... Et je pense profondément que les Evangiles proposent un message que l'on gagne beaucoup à méditer, même sans avoir le moins du monde la foi.
"La société de surconsommation, fruit d'un capitalisme dérégulé, relève d'une logique compulsionnelle dénuée de réflexion, qui croit que le maximum est l'optimum et l'addiction, la plénitude." Cynthia Fleury