par Papa mouyo » 07 Mar 2007, 13:28
pour répondre a dagobert, je poste un commentaire (partisan oui je sais) qui donne a réfléchir:
Dimanche, encore (d'après "Le Monde").
Neuf personnes d'une même famille - neuf - "ont été tuées", en Afghanistan, "dans le bombardement de leur maison par l'armée américaine".
Dimanche toujours.
Dix autres civils afghans étaient "tués par des tirs de riposte d'une patrouille américaine".
Lundi, petite journée.
Un seul mort.
Un civil, derechef.
Tué "dans la ville de Kandahar", pour s'être, le salaud, "approché trop près d'une patrouille de l'OTAN".
Vingt civil(e)s abattu(e)s en deux jours.
"Dont un bébé de six mois" - détail charmant.
Quand Yankee rétablir démocratie, Yankee pas regarder à la dépense.
Question.
A ce rythme-là, combien de temps faudra-t-il aux chiens de guerre de George W. Bush, pour faire autant de morts civils en Afghanistan que Ben Laden à New York, en 2001?
(Et d'ailleurs, sait-on, au juste, combien d'Afghan(e)s innocent(e)s, bébés compris, sont déjà tombé(e)s sous leurs tirs, depuis six ans?
Combien de centaines?
Combien de milliers?
Qui le sait?
Qui les compte?)
Ce n'est pas la même chose, dites-vous?
Ce n'est pas comparable?
C'est justement - voyez comme ça se trouve - ce que prétend le porte-parole de la Maison Blanche - un dénommé Tony Snow, qui affirme sans rire qu'"il y a une véritable différence entre les talibans, qui tuent des innocents pour des raisons politiques, et les Etats-Unis, qui détestent la mort de tout innocent".
Texto.
Et certes, on sait quelques peuplades, guatémaltèques ou viêtnamiennes, dont l'avis diffère quelque peu de celui de ce répugnant clown bushiste.
Mais les franches crapules souvent se reconnaissent à l'énormité de leurs mensonges.
L'oncle Sam cisaille des civil(e)s au nom du Bien - contre le Mal.
Contre ce(lui) que d'autres déments appellent "Satan".
Ca ne vous rappelle rien?
"C’est un jeu qui n’a pas de vérité, qui n’a pas de loi, qui n’a rien. Et on essaie de l’expliquer. Mais personne n’arrive à l’expliquer. C’est pour ça qu’on peut toujours parler de football." Platini