http://tempsreel.nouvelobs.com/speciale ... rkozy.html
extraits de "le monde" papier:
"Des salariés menacés de licenciement ont été empêchés de se rendre à un meeting du candidat UMP par une "garde à vue en pleine campagne"".
"Vendredi 13 avril, le candidat UMP était en déplacement à Meaux (Seine-et-Marne). Il devait rencontrer des habitants du quartier populaire de Beauval, puis tenir un meeting. A cette occasion, une centaine de salariés des entreprises JDC Imprimerie et LSG-Gate-Gourmet, sous la menace de licenciements massifs, souhaitaient se rendre à Meaux pour interpeller M. Sarkozy".
"C'était sans compter sur un imposant dispositif policier: 320 personnes, dont plus de 200 membres des forces mobiles".
Témoignage de Michèle Guzman, responsable du Parti communiste, qui se trouvait avec les salariés de LSG, dans le bus qui devait les emmener à Meaux: "Une voiture de police nous attendait à la sortie de l'usine. Cinquante mètres plus loin, trois motards nous ont demandé de nous mettre sur le bas-côté".
Même topo exactement chez JDC, où un deuxième bus a été "stoppé dans une petite commune, où des renforts policiers avaient été postés, notamment une compagnie républicaine de sécurité" (CRS).
Témoignage d'un délégué intersyndical: "On a eu le droit pendant deux heures et demie à une garde à vue en pleine campagne, sans aucun motif".
Selon la direction centrale des CRS, les consignes avaient été données par la direction départementale de la sécurité publique (DDSP), sous l'autorité du préfet. La DDSP, elle, renvoie sur le ministère (de l'Intérieur). Dans l'entourage du candidat, on affirme n'être informé que du dispositif policier autour du lieu de meeting. "Pour le reste, ça relève de la préfecture", dit-on".
"Le lendemain de ces événements, M. Sarkozy tenait une réunion publique (à) Châteauneuf-du-Pape (Vaucluse). Cette fois, pas de bus à intercepter; simplement une dizaine de perturbateurs, peu décidés à écouter l'appel à la mobilisation lancé par le candidat à la "majorité silencieuse"".
"Repérés par le service d'ordre de l'UMP et les gendarmes, ils ont été écartés le temps du discours".
"Guy Parayre, directeur général de la gendarmerie nationale": "Il n'y a pas eu d'interpellations, juste des contrôles d'identité pour prévenir tout trouble à l'ordre public".
conclusion du monde: "Nicolas Sarkozy bénéficie-t-il d'un régime policier de faveur lors de l'organisation de ses réunions publiques?"
"C’est un jeu qui n’a pas de vérité, qui n’a pas de loi, qui n’a rien. Et on essaie de l’expliquer. Mais personne n’arrive à l’expliquer. C’est pour ça qu’on peut toujours parler de football." Platini