par theshorty77 » 03 Avr 2007, 19:39
Je trouve les propos de Besson, juste et bien pensés même s'il a une mentalité de socialiste, et je pense qu'un mec qui est parti de son gré du parti socialiste a une raison valable.
As - tu lu le livre fukusan ?
En ce qui concerne le débat j'ai été lire sur Le Monde pour me renseigné, voici :
Au PS, on "maintient" la proposition de Ségolène Royal : "C'est aux chaînes de faire des propositions" . L'UDF renvoit le même son de cloche : "Cela fait des semaines que nous sommes pour un débat. Les Français sont pour", s'énerve Marielle de Sarnez. La directrice de campagne de François Bayrou précise tout de même qu'elle parle d'un "débat à trois", tout en affirmant qu'elle "sait" que les candidats du PS et de l'UMP ne veulent pas être confrontés à celui de l'UDF. "Ce que dit Nicolas Sarkozy est une hypocrisie absolue, ajoute Mme de Sarnez. Les directeurs de chaînes n'ont qu'à organiser un débat et M. Sarkozy devra bien s'y rendre."
"Ségolène Royal a proposé des débats au moment où ce n'était plus possible. C'est une hypocrisie !, tonne Franck Louvrier, le directeur de la communication de Nicolas Sarkozy. Le CSA imposerait désormais un débat à 12. C'est inorganisable." M. Louvrier assure que le candidat de l'UMP a toujours été favorable à un débat et en a proposé la tenue, avant le début de la période d'égalité des temps de parole.
Pour le directeur du service politique de France 3, Jean-Michel Blier, les choses sont loin d'être aussi simples : "Nous avons enregistré la proposition de Ségolène Royal et nous avons alors sondé du côté de Nicolas Sarkozy. Nous avons eu une réponse claire : il était prêt à débattre avec elle, mais pas avec M. Bayrou, ni M. Le Pen." A partir de là, "c'était cuit", estime M. Blier, qui précise que France 3 a renoncé à envoyer un courrier aux candidats, comme l'avait annoncé Paul Nahon, le directeur de l'information de la chaîne. "Il est difficile, vis-à-vis du CSA, d'organiser maintenant un débat qui ressemblerait à un face-à-face de second tour, à moins d'en organiser cinq autres, également en prime time, avec tous les autres candidats, ce qui est impensable."
Jean-Michel Blier accorde un point à Nicolas Sarkozy : "Franck Louvrier m'a proposé un débat avec Ségolène Royal, avant la période d'égalité. Nous avons transmis à l'équipe de la candidate, mais nous n'avons jamais eu de retour."
"UN PEU D'IMPOSTURE"
En revanche, d'ici au 8 avril, il aurait été parfaitement possible d'organiser trois débats à quatre, et même de réunir sur un même plateau les "gros" candidats, estime Jean-Michel Blier. "Mais ni Sarkozy, ni Royal, ni Bayrou, ni Le Pen ne veulent débattre avec d'autres candidats. Pour reprendre les mots de M. Sarkozy, ils estiment avoir 'tout à y perdre et rien à y gagner'." Le responsable de France 3 en veut pour preuve qu'aucun des quatre champions n'est venu en personne sur le plateau de "Français, votez pour moi". "C'est la même chose pour France 2, qui a organisé un débat à douze, dans 'Mots croisés'", le lundi 26 mars, ajoute-t-il.
Quant à tenter de forcer la main à Nicolas Sarkozy en lançant des invitations aux candidats, Jean-Michel Blier ne consent pas à "suivre ce raisonnement" que pour mieux le démonter : "Il ne serait pas obligé de venir. Avant la date, il annoncerait par exemple Brice Hortefeux en remplacement. Et là, Ségolène Royal, ou François Bayrou, répondraient qu'ils ne sont pas intéressés. Ils se tiennent tous. Un débat, c'est un château de cartes."
"Il y a un peu d'imposture de la part des politiques, conclut Jean-Michel Blier, qui se plaint que la campagne de 2007 ait révélé une nouvelle aptitude des candidats à "se servir des médias, en imposant leurs règles du jeu". Le débat sur les débats n'est peut-être pas clos. Mais il ne porte plus sur leur possible tenue avant le premier tour, mais sur le nom de celui qui portera la responsabilité de leur annulation.
Mais Sarkozy a dis ceci, que je penses interessant :
Avis aux candidats ministres d'un futur gouvernement composé par Nicolas Sarkozy en cas de victoire à la présidentielle : l'emploi n'est pas garanti. En convoquant, lundi 2 avril, une conférence de presse de 90 minutes consacré à son programme et à ses priorités, le candidat de l'UMP a mis les aspirants sous pression. Il leur a proposé un CDD, soit "un contrat de mission évalué chaque année". "Il est temps, a-t-il poursuivi, de faire comprendre aux ministres que c'est eux qui dirigent l'administration et non l'inverse. Ils sont responsables devant le chef du gouvernement et le président." Exemple donné par M. Sarkozy : "Le ministre de l'éducation nationale ne changera pas en fonction du nombre de manifestants dans la rue, mais parce qu'il n'a pas obtenu de résultats."
L'ancien ministre de l'intérieur a également réaffirmé sa volonté de construire un gouvernement de "quinze ministres" à parité égale entre les hommes et les femmes. Il a en outre profité de l'occasion pour préciser la future architecture gouvernementale qu'il souhaiterait mettre en place. Ainsi propose-t-il la création d'un "ministère des affaires financières" chargé de la "réduction des déficits". Un ministère de "l'emploi et des stratégies économiques" devrait quant à lui prendre en charge "les performances économiques du pays".
Vos avis ??