Flys a écrit:Faire venir leurs parents pour un travail de merde, les loger dans la merde... Leurs parents ont rien dit. Eux sont Français, mais vivent avec ce passé tous les jours. Comment avancer quand on vit avec tant d'inégalités ?
Bref, blablabla !
Sinon,
"La mauvaise immigration, la mauvaise réputation, la nouvelle génération, chez nous on se tue au rap, la mauvaise éducation, les cris de singe dans les stades... ils se posent plus de questions, tout ça c'est la faute du rap !" @ Mino - Tant que Dieu Remix, album de Sopra (très bon par ailleurs !)
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D'une manière générale et suite aussi aux émeutes (et sur nos parents et grands-parents) :
A l’évidence, nous pouvons, sans grand risque, évoquer la participation massive de français issus de l’immigration dans les saccages et vandalismes de ces derniers jours.
Nous avons vu une nouvelle fois, comme c’est le cas depuis maintenant presque un quart de siècle,
des jeunes et moins jeunes venir se plaindre de la société française responsable selon eux de tous les maux qui les accablent.
Il est vrai que, depuis plusieurs décennies, au discours sur la France qui culpabilise en répond un autre, « victimisant », destiné aux immigrés et aux Français issus de l’immigration, d’ailleurs tenus l’un et l’autre par les mêmes bons apôtres.
À partir des années 1980, on a inculqué aux enfants des cités l’idée qu’ils allaient forcément être victimes de discriminations du fait leur origine étrangère.
C’est ce discours qui a engendré les frustrations et colères actuelles. C’est ce même discours qui pousse dans les bras des islamistes des centaines de ces jeunes.
Il y a quelque chose de pathétique et de terrible dans l’observation des faits.
Les révoltés des banlieues ont perdu ce qui faisait la force de leurs parents : l’amour propre, la fierté et le goût de l’effort.
Ils s’en remettent dorénavant à autrui et à la société. Ils pensent ainsi trouver le salut dans la religion ou dans la pitié et la charité des gouvernements et institutions.
Pour en finir avec ces dérives, faire éclater le ghetto, écarter la menace islamiste, il devient aujourd’hui indispensable de responsabiliser les jeunes des cités et cesser d’avoir recours, en guise de politique, à des gadgets sociaux.
Le courage politique ne consiste pas à injecter, comme on le fait depuis trop longtemps, dans les quartiers des millions d’euros pour y acheter la paix sociale ou à s’en remettre encore une fois aux barbus mais à tenir un discours de vérité notamment aux plus jeunes.
Il est urgent de rappeler que la France n’est pas une terre de misère et qu’y vivre représente une chance que beaucoup leur envient. Il appartient aux jeunes Français des quartiers de saisir cette chance et de prendre leur destin en main en travaillant et en adhérant à la société française.
Le communautarisme, notamment religieux, ne résoudra rien ; il ne fera que les enfermer dans un ghetto d’où ils ne sortiront pas.
En attendant, on a beau gloser sur le racisme des employeurs et se lamenter en citant les chiffres du chômage dans les quartiers, rien ne changera tant que la sécurité n’y aura pas été restaurée et la loi française imposée.
Alors à qui profite le crime ? A cette majorité d’habitants des banlieues qui aspirent à vivre tranquillement ou à ces incendiaires, accessoirement mafieux ou racailles, qui veulent régner en maîtres en dehors des lois de la République sur des territoires entiers ?