L'appel du 18 juin

Débats, partage et délires en tout genre. C'est une tradition maintenant...

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Messagepar marseillais4ever » 26 Jan 2007, 11:30

et austerlitz cest pour les chiens?

ps: ca va pas calabrais? trop de pression au boulot? :?
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Messagepar etienne » 26 Jan 2007, 11:31

Fidel, le mec chargé de coordonner les actions de napoléon sur les champs de bataille ... j'ai oublié son nom,, ce n'était plus le meme, et parait qu'il était moins bon ...
C'était qui déjà ?
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Messagepar Fidel Cienaga » 26 Jan 2007, 11:31

etienne92200 a écrit:Si Grouchy n'avait pas merdé, avait fait le necessaire
Si Murat, au lieu de Ney, avait commandé la cavalerie



Tu vois tu le dis toi même, Buonaparte s'est fait torché à cause du RPR, toutes ces raclures parties sucer les anglais. Et en plus Murat a été fusillé par la Restauration (pas Ney).
Salops de droite, vous aurez la mort de la France.






Sinon chez Buonaparte, moi c'est plutôt le juriste qui m'intéresse. C'est plus calme.
Le moloch marseillais en engloutira un autre et les lueurs rougeoyantes de ce brasier distrairont les derniers fous qui croient soutenir un grand club.@Serguei
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Messagepar etienne » 26 Jan 2007, 11:35

Ok ok .... si tu veux, mais cela ne répond pas à mes questions Fidel ...

Si un historien pouvait répondre à mes questions ?

Murat par Ney, parait que ce fut un Cana par Olembé ... :mrgreen:
Et Grouchy .... ce bon vieux Grouchy .....
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Messagepar THa WeSCOAstdON » 26 Jan 2007, 11:42

etienne92200 a écrit:Ok ok .... si tu veux, mais cela ne répond pas à mes questions Fidel ...

Si un historien pouvait répondre à mes questions ?

Murat par Ney, parait que ce fut un Cana par Olembé ... :mrgreen:
Et Grouchy .... ce bon vieux Grouchy .....

Tu demandes a un historien de refaire L'histoire pour cela il faut des preuves... c'est pas si simple
sinon Etienne pour toi
ANNEXE

Un peu de méthode

Dans les chapitres précédents, j’ai tenté de mettre en lumière, à travers divers exemples, quelques-unes des plus classiques erreurs de méthode qui se retrouvent en histoire. Il était bien entendu hors de question de faire correspondre d’une façon thématique chaque chapitre avec une erreur particulière. La technique aurait été artificielle puisque nous nous sommes vite aperçus que c’est par une accumulation de bévues que se construit et s’entretient la confusion. S’il est vrai qu’une maladresse peut suffire à fausser une démonstration, la plupart du temps c’est un faisceau convergent de mauvaises pratiques qui entraîne un résultat néfaste. Comment le profane peut-il s’y retrouver ? Comme le non professionnel, qui a sous les yeux un travail présenté comme historique, peut-il faire la part des choses ? Lui est-il seulement possible de parvenir à démêler le vrai du faux ou faut-il forcément faire partie du cercle des érudits ? A priori, la tâche est insurmontable. Les informations semblent trop difficiles à vérifier et les auteurs sont souvent assez adroits pour ne pas laisser entrevoir leurs faiblesses. Et c’est un fait : il est vain de croire que le premier venu, même armé d’un sens critique suraigu, puisse déceler sans le moindre doute les failles d’une étude historique. Militer pour une démocratisation du sens critique ne revient pas à soutenir que quiconque dispose des moyens de refaire l’histoire à sa guise, en coup de baguette zététique. Le doute n’est fructifiant que lorsqu’il devient examinateur. Autre chose par contre est le contrôle de la méthode utilisée par l’auteur. La méthode historique s’est élaborée avec le temps, l’exercice permanent, la réflexion des historiens sur leur métier. La plupart de ses éléments sont déjà connus par les « pères de l’histoire » à commencer par THUCYDIDE. Depuis la Renaissance et les fondements de la diplomatique établis par DOM MABILLON dans son De Re Diplomatica, ils se sont perfectionnés. Ils ont été reformulés et systématisés au XIXe siècle par Charles-Victor LANGLOIS et Charles SEIGNOBOS, un médiéviste et un généraliste épistémologue, puis discutés et approfondis par les annalistes que furent Marc BLOCH, Lucien FEBVRE, et de nombreux autres. Je vais donc tenter d’extraire de cette constellation quelques-unes des étoiles qui, je l’espère, sauront indiquer au lecteur les chemins de l’histoire méthodique, de manière à ce qu’il puisse qualifier le travail qui s’offre à lui (scientifique ou non) et qu’il parvienne à déceler les éventuelles fausses histoires qu’on lui propose sous couvert d’Histoire.

LE QUESTIONNAIRE

Ce n’est qu’assez récemment que l’on s’est aperçu de l’importance qu’il fallait accorder, avant la recherche proprement dite, au questionnaire. Marc BLOCH a noté qu’« il n’y a pas de pire conseil à donner à un débutant que d’attendre, dans une attitude d’apparente soumission, l’inspiration du document ». L’histoire ne vient pas d’elle-même à l’historien. Il faut lui poser des questions. De bonnes questions. Certaines peuvent être d’une extraordinaire fécondité. Se demander, par exemple, si les aventures de Noé apparaissent ou non dans des récits antérieurs à l’Ancien testament pousse à partir à la collecte de ceux-ci et à établir des comparaisons. Ne pas passer par l’étape du questionnaire c’est s’apprêter à commettre d’inévitables bourdes. Beaucoup d’explorateurs sont partis à la recherche de l’Arche de Noé sans s’être auparavant interrogés sur la nature des récits vétérotestamentaires... Comme un bon commissaire de police qui sait poser aux témoins les questions qui font mouche, le bon historien doit savoir interroger les documents pour qu’ils fournissent tous les renseignements possibles (attention, il ne s’agit pas de les torturer pour leur faire avouer n’importe quoi !). Lorsqu’on lit un travail historique, il est donc opportun de relever les questions fructueuses qui ont été posées par l’auteur, et celles qu’il a oubliées par paresse ou incompétence. De la pertinence de son questionnaire dépend toute la suite.

LA RECHERCHE DES DOCUMENTS

C’est au cours de cette étape préliminaire que l’historien rassemble les documents avec lesquels il va élaborer son récit. Comment sait-il par avance ceux qui lui seront nécessaires ? Réponse : il ne le sait pas. Par contre, il lui faut obligatoirement connaître les lieux où ceux-ci peuvent se trouver, user de beaucoup de patience et… avoir de la chance ! C’est un long apprentissage. On sait que même la chance doit savoir être provoquée. Ici, il faut avoir présent à l’esprit quelques indispensables notions.

« L’histoire se fait avec des documents » (H.-I. MARROU)

« Rien ne supplée aux documents : pas de documents, pas d’histoire », remarquent Langlois et Seignobos. Les détectives de l’histoire qui bâtissent des cathédrales d’hypothèses sur la base d’extrapolations personnelles font reposer leurs édifices sur des sables mouvants. Henri-Irénée MARROU observe : « L’historien n’est pas un nécromant que nous imaginons évoquant l’ombre du passé par des procédés incantatoires. Nous ne pouvons pas atteindre le passé directement, mais seulement à travers les traces, intelligibles pour nous, qu’il a laissées derrière lui, dans la mesure où ces traces ont subsisté, où nous les avons retrouvées et où nous sommes capables de les interpréter (plus que jamais il faut insister sur le so far as…). Nous rencontrons ici la première et la plus lourde des servitudes qui pèsent sur l’élaboration de l’histoire ». La plus belle des hypothèses n’est rien, en effet, si elle n’est pas justifiée par des documents. Elle reste un rêve ou une chimère. En attendant son éventuel triomphe, elle doit être prise en compte pour ce qu’elle est : une hypothèse. En l’absence de document, il faut donc demeurer dans l’expectative et se garder de tout propos péremptoire. C’est d’ailleurs une simple question d’honnêteté intellectuelle. Pour vérifier les assertions d’un auteur, le lecteur doit donc tenter de vérifier ses sources. Il passera soit par les notes soit par les ouvrages cités par l’auteur à évaluer. Il les confrontera d’abord à ce que dit l’auteur, pour s’assurer qu’il ne les trahit pas, puis à des sources indépendantes, pour mesurer leur solidité. Quand un bâtardisant qui se pique d’héraldique bâtit une théorie sur le blason de Jeanne d’Arc, il suffit de consulter un ou deux manuels de spécialiste : le lecteur le plus ouvert à la thèse de la bâtardise sera contraint d’admettre que l’argument du bâtardisant n’a aucune valeur. Combien de théories semblables s’effondreraient si nous daignions accomplir ce petit effort de vérification, auquel nous nous plions tout naturellement dans la vie quotidienne, pour les choses touchant à notre santé par exemple ! Seulement, comme en histoire nous n’avons pas été habitués au doute méthodique, il ne nous vient pas à l’esprit d’aller vérifier par nous-mêmes. Nous nous sentons démunis. Néanmoins, tant que nous n’avons pas accompli cette démarche personnelle, il conviendrait au moins de rester dans le doute : un doute ouvert précisons-le.

Tout est document

Il y a un siècle, les historiens pensaient surtout à collecter ce que l’on appelait les « témoignages volontaires », c’est-à-dire ceux conçus en leur temps dans le but d’informer celui qui les exploitait. On se contenta pendant longtemps de défricher les seules traces écrites. Or ce ne sont qu’une faible partie des ressources documentaires. Marc BLOCH notait : « Tout ce que l’homme dit ou écrit, tout ce qu’il fabrique, tout ce qu’il touche peut et doit renseigner sur lui ». Lucien FEBVRE précisait : « L’histoire se fait avec des documents écrits, sans doute. Quand il y en a. Mais elle peut se faire, elle doit se faire avec tout ce que l’ingéniosité de l’historien peut lui permettre d’utiliser. Donc, avec des mots. Des signes. Des paysages et des tuiles. Des formes de champ et de mauvaises herbes. Des éclipses de lune et des colliers d’attelages. Des expertises de pierres par des géologues et des analyses d’épées en métal par des chimistes ». Ainsi, un rapport médical sur les » miracles » guérissant les scrofuleux, en plein XIXe, est à mettre au dossier des rois thaumaturges au même titre que les témoignages des siècles passés. L’idée du « tout document » a le mérite de nous obliger à rester concret. Comme la machine à remonter le temps n’existe pas, les écrits sont souvent invérifiables. La prise de contact avec une réalité palpable est un enrichissement inestimable. À trop vouloir se couper de la « matière », certains se sont vite confinés dans le monde du « pur esprit », autocentré et satisfait. S’assurer de la matérialité des faits rapportés est la meilleure antidote possible au délire verbal de la raison (dé)raisonnante. Ainsi, lorsque l’on étudie les sabbats des sorcières ou la vie de la papesse Jeanne, il serait regrettable d’oublier de se demander s’il existe des traces de l’événement autres que verbales. Et s’il n’en existe pas, comme tel est le cas, il convient alors de s’interroger sur la réalité de l’objet d’étude et intégrer ce paramètre dans le questionnaire. FONTENELLE, au XVIIe siècle, avait bien exposé le problème en relatant l’histoire de la « dent d’or ». Une dent composée du précieux métal aurait miraculeusement poussé dans la bouche d’un jeune enfant de Silésie. Stupéfaction générale. De savants hommes trouvèrent une explication à ce prodige : Dieu, dans son infinie bonté, aurait par cet acte de bienveillance cherché à consoler les chrétiens affligés par les Turcs. En fait, on découvrit plus tard que de dent d’or il n’y avait point, et qu’il s’agissait seulement d’une feuille de métal appliquée ingénieusement à la dent. FONTENELLE en tira une maxime que tout historien devrait garder en mémoire : « Assurons-nous bien du fait, avant que de nous inquiéter de la cause. »

L’histoire est lacunaire

La multiplicité des documents rend impossible l’écriture d’une histoire totalement finie, rédigée une fois pour toutes, proclamée ex cathedra. Comme les sources d’informations sont rarement épuisées, il faut savoir rester humble. « Tout travail est nécessairement imparfait, provisoire (…), observe l’historien Jean TULARD. (De plus), il faut bien comprendre qu’on ne peut tout savoir, qu’il y a dans toute activité une part d’implicite, de non-dit, de non-dicible, d’invisible, de tu, de caché, qui échappe nécessairement et que cette part est parfois la plus importante ». En conséquence, l’argument d’autorité, le dogmatisme, sont à bannir de l’activité historienne. Le centre de cette activité, son moteur, c’est la confrontation, le débat. Un nouvel argument, une nouvelle méthode, peuvent ébranler un édifice ou lui faire prendre une autre voie. L’apport de la philologie a ainsi révolutionné ce que l’on croyait savoir des Évangiles. La découverte des religions orientales antiques a permis de mieux comprendre les comportements dérangeants de certains empereurs. Cela ne signifie pas, naturellement, qu’il ne faut jamais rien oser conclure, seulement qu’il faut se garder de conclure martialement et avec hâte.

LES OPÉRATIONS CRITIQUES

Voici une synthèse rapide de la logique qui préside à la constitution de la connaissance historique. Parce que ce sont les plus couramment employés en histoire, je me contenterai de ne traiter que des documents écrits. Ce sont d’ailleurs ceux dont je me suis le plus servis dans ce livre. La critique dont il est question n’est pas seulement celle du témoin. C’est également celle du document. Ce que l’on nomme la critique externe.

La critique externe

La critique externe s’attache à restituer le document dans sa teneur d’origine et à établir sa provenance.

La restitution
Avant de passer un texte au fil du rasoir et d’en tirer des conclusions, il faut se garantir que l’on a affaire à l’original. Travailler sur l’original est une mesure de sécurité. Rappelons-nous d’André BRISSET extrapolant sur l’épopée nocturne de Perceval DE BOULAINVILLIERS : il n’avait pas pris soin de vérifier que sa traduction était conforme à l’original. Par manque de chance, elle ne l’était pas et un pan entier de sa démonstration s’est écroulée faute d’avoir été soumise à cette élémentaire opération. A ce niveau, la prudence imposera, afin d’éviter de répéter les erreurs, fraudes et altérations commises par les prédécesseurs, de se référer directement au document original, ou, si elle, existe à l’édition critique de celui-ci. Pour rester sur Jeanne D’ARC, les reproductions exhaustives des pièces judiciaires et documentaires ont été publiées avec toutes les garanties qui s’imposent en version française ou latine, et sont disponibles dans la plupart des grandes bibliothèques publiques. L’usage fréquent de références recopiées dans des ouvrages de seconde ou troisième main risque d’accroître les déformations et d’engendrer des incorrections qui se transmettent en circuit fermé d’un auteur à l’autre, pendant parfois des générations. Tel fut le cas des Évangiles. Les originaux ayant disparus, les copistes se recopièrent tant et si bien qu’au bout de quelques siècles l’Église dut les freiner et imposer la version unifiée de saint Jérôme. Il est parfaitement connu des paléographes qu’un texte ancien, copié et recopié abondamment, subit des transformations, des dégénérescences, dues à des caviardages, à des confusions ou à des extrapolations.

La provenance
Afin de déterminer le plus clairement possible l’origine d’un texte, trois questions doivent impérativement être posées : - qui ? - quand ? - où ? Plus la réponse à ces questions est précise, plus la part de la critique interne sera aisée. Un document anonyme, dont il est impossible de connaître avec assurance la provenance, doit être utilisé avec mille précautions. On ignore tout des intentions de celui qui l’a rédigé. En revanche, lorsque l’auteur, la date et le lieu de rédaction sont déterminés, il devient possible de procéder à une évaluation sérieuse. Ces déterminations sont parfois plus difficiles à effectuer qu’il n’y paraît, surtout s’il s’agit d’un document inédit. La méfiance doit être de règle. On ne peut se permettre de croire les indications de l’auteur sur parole. L’historien doit pouvoir vérifier par lui-même, à partir de l’écriture, de l’encre utilisée, de la composition du papier, de la langue (analyse interne), des renseignements glanés ailleurs, des détails sur la biographie de l’auteur et ses oeuvres (analyse externe). Mais attention. Un document original, « d’époque » comme on dit lorsqu’il est question de meubles, ne présuppose pas la qualité de sa teneur. Tout ce qui est ancien n’est pas nécessairement vrai. Imaginons simplement l’historien qui, dans quelques centaines d’années, choisira comme objet d’études nos guerres contemporaines : pourra-t-il se satisfaire des communiqués officiels et des commentaires des journalistes ? Nullement. Or ce sont des documents originaux, contemporains des faits qu’ils relatent avec plus ou moins de bonheur. Disent-ils pour autant toute la vérité ? C’est une autre affaire. Autre exemple : les faux mémoires, très en vogue au XIXe siècle. Ce sont aujourd’hui des « originaux ». Si l’on analyse leur encre, si l’on vérifie leurs dates de parution, tout semble normal. Par contre, si l’on s’interroge sur l’identité de leurs auteurs, on s’aperçoit que ce ne sont pas ceux dont le nom figure sur la couverture, mais d’astucieux « faiseurs » animés par l’esprit de lucre ou celui du canular. Les « mémoires » de Constant, valet de chambre de Napoléon, ceux de l’ami d’enfance de l’empereur, BOURRIENNE, de la marquise DE CREQUY, du policier VIDOCQ, du mage Cagliostro de la comédienne Sophie ARNOULD, de la comtesse DU BARRY, du cardinal DUBOIS, de Mlle BERIN, modiste de la reine Marie-Antoinette, de la comtesse DE VALOIS, l’héroïne de l’Affaire du collier, de l’abbé Edgeworth DE FIRMONT, confesseur de Louis XVI, du maréchal DE RICHELIEU, de CHOISEUL et des dizaines d’autres encore, n’ont pas été rédigés par ceux dont ils portent le nom. La plupart du temps, il l’ont même été sans leur accord. Ce sont l’oeuvre d’habiles polygraphes, aujourd’hui tombés dans l’oubli, qui se nommaient LAMOTTE-LANGON, Paul LACROIX, Jean-Louis SOULAVIE. L’historien qui les prend à la lettre, par ignorance ou goût pour l’anecdote croustillante, n’a aucune chance d’accomplir un travail digne de foi. La déconvenue peut être énorme. Pour n’avoir pas pris suffisamment de précaution, et, disons-le franchement, pour être accablé d’une naïveté aux proportions peu communes, le célèbre mathématicien Michel CHASLES, amateur d’autographes anciens, paya des sommes astronomiques à l’escroc VRAIN-LUCAS qui, pendant huit longues années, lui remit avec un invraisemblable aplomb des « lettres » de Vercingétorix, Cléopâtre, Clovis et autres Marie-Madeleine, en tout près de trente mille pièces, toute écrites de sa main. Le plus effarant, c’est que le mathématicien, réputé par ailleurs pour la rigueur de ses travaux, ne s’étonna jamais que celles-ci fussent rédigées en français ! Le mystères Louis XVII ou Jeanne D’ARC, on l’a vu, n’ont pas d’autres origines que le recopiage de thèses romanesques, prises pour argent comptant par des amateurs ou des charlatans, qui n’ont pas su ni voulu savoir que l’origine d’une information est une critère majeur pour évaluer la fiabilité de celle-ci. Ainsi donc, il faut se garder des faux en tout genre, des documents apocryphes et des pièces simplement douteuses, et ne s’appuyer que sur des textes sains. Naturellement, ces conditions ne sont pas suffisantes. Il est nécessaire de procéder à une analyse critique supplémentaire, encore plus fine : la critique interne.

La critique interne

L’objet de cette nouvelle étape est de déterminer avec le maximum de précision ce que l’auteur du document a voulu dire ; s’il a cru ce qu’il a dit ; et s’il a été fondé à croire ce qu’il a vu. Quelques conditions préalables à ne pas oublier :

1) Il ne faut jamais être animé par un esprit de critique. L’esprit critique suffit. Le rôle de l’historien est de construire, non de détruire. Seule compte la restitution. Les préjugés sont des interférences qui brouillent la ligne. À force de vouloir avoir raison contre ses documents, on tombe dans l’hypercriticisme du jésuite VON PAPEBROECK, qui, pour s’être souvent frotté à des faux émanant du haut Moyen Âge, considérait que tout ce qui procédait de cette période était nul et non avenu.

2) La fonction de l’historien n’est pas de juger, mais de comprendre. Marc BLOCH plaidait : « Robespierristes, anti-robespierristes, nous vous crions grâce : par pitié, dites-nous simplement quel fut Robespierre ». Le moralisme qui inonde généralement les copies d’élèves croyant « faire plaisir » à leur professeur n’a pas sa place dans l’œuvre historique. Une histoire transpirant de bons sentiments n’en sera pas plus vraie. L’histoire militante non plus. Sans doute l’objectivité absolue n’existe-t-elle pas (on se place toujours d’un point de vue), mais ce n’est pas en abreuvant le lecteur d’une logorrhée moraliste ou partisane que l’on risque de l’atteindre. L’historien n’est pas le président d’un tribunal. Il n’actionne pas non plus de guillotine. Son objectif est de rendre compte.

3) Comme l’enseignait Lucien FEBVRE, le pire péché de l’historien, c’est l’anachronisme. Ce n’est pas parce qu’aujourd’hui nous pensons de telle manière que nos ancêtres pensaient ainsi. L’erreur est redoutable et a entraîné de fâcheux contresens. Que Jeanne D’ARC, petite paysanne des bords de Meuse, ait été reçue en audience privée par le roi n’était en rien un événement extraordinaire au XVe siècle. Sous nos présidents républicains du XXe siècle, c’est différent. Il faut remettre les hommes et les femmes dans leur contexte. Les habitudes antiques, médiévales ne sont pas celles de notre siècle. Il faut donc se méfier des funambules qui enjambent les siècles sur le fil de quelques analogies soi-disant frappées au coin du bon sens.

Ceci étant, on peut passer à la critique interne, qui se déroule autour de plusieurs axes:

La critique d’interprétation

La critique interne impose de commencer par une critique positive, dite « d’interprétation », qui a pour mission de fixer correctement la pensée de l’auteur afin de ne pas se méprendre sur ses intentions. On ne peut évaluer que ce que l’on a déjà compris. Il faut pour cela demeurer humble et entrer en sympathie avec l’époque concernée et l’auteur du document, s’immerger dans un contexte pour en rendre toute la saveur. Que le dialecte champeno-lorrain fût, au XVe siècle, proche du français d’Île-de-France au point d’aider Jeanne D’ARC dans ses conversations avec les grands du royaume, voilà qui aurait dû éveiller l’attention des bâtardisants. La méconnaissance de cette réalité linguistique de base leur a fait privilégier l’hypothèse d’une éducation aulique. Pareillement, les traductions doivent être minutieuses : le vase de Soissons a été « heurté », non pas « brisé », etc. Les procédés stylistiques de l’auteur sont également à relever. Raoul GLABER n’écrit pas comme un greffier du tribunal de Paris et n’a pas les mêmes arrière-pensées qu’un journaliste-enquêteur. Il ne décrit rien, il évoque : c’est toute la différence. Enfin, il faut se souvenir que s’il peut être enrichissant, lorsqu’un texte est incompréhensible ou apparemment absurde, d’en chercher le sens allégorique, il faut néanmoins toujours commencer par s’attacher à percer toutes les nuances de son sens littéral. À force de vouloir à tout prix trouver ce que l’on cherche, on a tendance à inventer.

La critique de sincérité et d’exactitude

L’historien doit résister à deux mouvements opposés : croire d’emblée ce qu’il lit ou le remettre immédiatement en cause. La vérification de la sincérité et de l’exactitude ne vient donc qu’en bout de course. C’est seulement lorsqu’on a compris ce que l’auteur a voulu exprimer que l’on est de droit de soumettre ses dires à un examen plus approfondi. Une règle d’or a été émise par LANGLOIS et SEIGNOBOS : en Histoire (…) comme en toute science, le point de départ doit être le doute méthodique. Tout ce qui n’est pas prouvé doit rester provisoirement douteux ; pour affirmer une proposition il faut apporter des raisons de la croire exacte. Appliqué aux affirmations des documents, le doute méthodique devient la défiance méthodique. L’historien doit a priori se défier de toute affirmation d’un auteur, car il ignore si elle est mensongère ou erronée. Elle ne peut être pour lui qu’une présomption. La prendre à son compte et la répéter en son nom, c’est déclarer implicitement qu’il la considère comme une vérité scientifique. Ce pas décisif, il n’a le droit de le faire que pour de bonnes raisons. Mais l’esprit humain est ainsi construit qu’on fait ce pas sans s’en apercevoir. (…) Contre cette tendance dangereuse le critique n’a qu’un procédé de défense. Il doit ne pas attendre pour douter d’y être forcé par une contradiction entre les affirmations des documents, il doit commencer par douter. Il doit n’oublier jamais la distance entre l’affirmation d’un auteur,quel qu’il soit, et une vérité scientifiquement établie, de façon à garder toujours pleine conscience de la responsabilité qu’il prend lorsqu’il reproduit une affirmation. Le doute n’est pas un préjugé, en faveur ou en défaveur. C’est une prévention a minima, pour éviter de propager de fausses histoires. Le témoignage ne se suffit pas à lui-même. Pour établir un fait, il faut de solides raisons. Seul un examen attentif peut donc nous mener à porter créance à un témoignage. Cette règle implique de :

1) Ne pas se limiter aux apparences. L’authenticité ne prouve pas qu’un document dise la vérité. La multiplicité des détails, la bonne foi proclamée ou présumée, ne garantissent rien. Un menteur peut faire bonne figure.

2) Se demander si l’auteur, lorsqu’il a rédigé son texte, était dans des conditions qui nous permettent de lui accorder crédit. Pour réaliser cette opération, il faut dresser un questionnaire des causes possibles d’incorrection. Ce questionnaire peut se scinder en deux groupes : les motifs d’erreurs éventuelles, d’une part ; les possibles intentions mensongères de l’autre. Peu importe, à dire vrai, ce qui revient à l’une et à l’autre catégorie, erreur ou mensonge, car le but n’est pas de qualifier les inexactitudes, mais de parvenir à les relever. Les questions ne sont pas différentes de celles que l’on se pose en psychologie générale. LANGLOIS et SEIGNOBOS en ont rappelé les plus universelles, et chaque historien doit les affiner en fonction des exigences de son étude :

La critique d’exactitude se propose de déterminer si les conditions d’observation sont satisfaisantes, à savoir : l’auteur est-il un témoin oculaire, qui a observé directement les faits qu’il rapporte ? Son observation a-t-elle été faite correctement ?

S’il s’agit d’un témoin oculaire, se poser ces questions :
- a-t-il inconsciemment pu se tromper ? Des illusions perceptives aux simples idées préconçues la liste est longue des causes possibles de méprises.
- était-il bien placé pour voir et entendre ce qu’il se passait ?
- a-t-il noté immédiatement ce qu’il a vu et entendu, ou bien a-t-il attendu de longues années pour écrire sur l’événement ?
- a-t-il tendance à la négligence ou est-il au contraire méticuleux ?

S’il s’agit d’un témoignage indirect se demander :
- qui lui a transmis le renseignement ? Cette personne était-elle elle-même en position d’opérer correctement ?
- si la transmission a été écrite ou orale ?
- si elle est écrite, qu’en dit le plus ancien document ? A-t-il été dénaturé par le temps ?

Ces questions sont essentielles, mais elles ne sont pas limitatives, évidemment. La nature du fait lui-même doit être prise en compte dans le questionnaire : l’événement a-t-il duré suffisamment longtemps pour être observé correctement ? Est-ce un fait banal ou extraordinaire, qui tend à bouleverser les paradigmes de la science pour être établi (cas des « miracles ») ? Un témoin direct, pointilleux, qui note sur l’instant ce qu’il a vu, surtout s’il s’agit d’un événement commun, est en théorie davantage crédible qu’un rapporteur qui décrit trente ans plus tard un phénomène miraculeux qui lui a été relaté par un tiers. Cela paraît évident, mais combien d’histoires fausses doivent-elles leur existence et leur survie, parfois depuis des siècles, à des auteurs qui n’ont pas intégré cette » évidence » dans leur questionnaire ?

La critique de sincérité se propose, elle, de répondre à la question : l’auteur ment-il ou non ? Existe-t-il des raisons qui laissent supposer qu’il travestisse volontairement la réalité ? Ces raisons peuvent regroupées en plusieurs catégories :

- l’auteur a-t-il un avantage pratique à raconter de fausses histoires ? (argent, promotion…)
- a-t-il été contraint de déformer la réalité (torture, signature « forcée »…) a-t-il tendance à se vanter, à se mettre systématiquement en avant ?
- fait-il partie d’un groupe de pression ? Milite-t-il pour une cause qu’il pourrait faire avancer en déguisant la vérité ?
- se plie-t-il à une mode quelconque ? Veut-il plaire à un public donné qui n’accepterait pas la réalité telle qu’elle se présente ?

À nouveau, la liste des questions n’est pas exhaustive. Et la nature du fait, ici encore, a son importance. Si celui-ci est contraire aux intérêts personnels de l’auteur, s’il s’oppose à la propagande menée par son parti, sa réalité deviendra d’autant plus probante. Nécessité de la convergence Après les opérations critiques précédentes, les faits ne sont pas encore assurés. Nous avons pu éliminer les affirmations provenant des documents les moins sûrs, mais pour conforter la probabilité des faits semblant fiables et aboutir à des certitudes pratiques, il faut encore une condition : qu’ils soient confirmés par d’autres documents, des documents indépendants. La convergence des affirmations contenues dans plusieurs documents n’ayant pas de rapports entre eux est un croisement objectif qui établit un fait, autant qu’il peut l’être en science humaine. Plus les documents concordants et indépendants sont nombreux, plus nous pouvons parler de certitude. Il faut néanmoins insister lourdement sur l’indépendance de ces sources. Des auteurs qui se recopient n’ont aucune espèce d’intérêt. Des notes émanant de personnes appartenant au même groupe, à la même caste, n’ont guère de poids. S’il n’existe qu’un seul et unique observateur, le doute doit toujours accompagner la diffusion de ses déclarations. Dans le cas contraire, cela reviendrait à accréditer une idée dans l’attente éventuelle qu’un élément contradictoire ne vienne l’infirmer. Ce serait faire marcher la logique sur la tête. Si, d’un autre côté, la comparaison entre deux documents aboutit à mettre en évidence des contradictions, cela indique sans la moindre ambiguïté qu’un des documents au moins n’est pas exact. Dans ce cas, il faut poursuivre les analyses et ne parler qu’avec circonspection. En dernier ressort, le lecteur zététique se souviendra que dans la chaîne des preuves, le témoignage est le maillon faible.

Paul-Eric Blanrue

fidel révisionniste va 8)
Modifié en dernier par THa WeSCOAstdON le 26 Jan 2007, 11:44, modifié 1 fois.
DIALLO a écrit:
Entre autres : Didier Deschamps ancien entraineur de la Juve, Albert Emon pour un poste de superviseur du domaine sportif et ludovic GIULY actuel joueur du Barça.
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Messagepar Fidel Cienaga » 26 Jan 2007, 11:44

etienne92200, Pour être sérieux deux secondes, il y a effectivement une différence entre deux visions de l'histoire.

Donc je te réponds en historien (dont Napo n'est pas la spécialité), c'est une vision Hugolienne (bravo Calabrais) que de vouloir penser que d'autres auraient sauver Buonaparte en 1815. Murat était un romantique tout fou sur le pré, mais ce qu'il y aurait surement gagner c'est d'y mourir. Grouchy est tout à fait la figure française opportuniste et veule.

La France en avait assez, l'Europe non annexée avait réussi son alliance, l'Espagne donnait du mal et les grognards avaient fait l'expérience de la hargne toute bolchevik de l'armée russe. Y a un moment faut que ça s'arrête ...

Bref l'histoire militaire m'ennuie.
Le moloch marseillais en engloutira un autre et les lueurs rougeoyantes de ce brasier distrairont les derniers fous qui croient soutenir un grand club.@Serguei
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Messagepar Fidel Cienaga » 26 Jan 2007, 11:50

THa WeSCOAstdON a écrit: pour cela il faut des preuves... c'est pas si simple

fidel révisionniste va 8)


La preuve n'appartient pas au registre de l'histoire, mais à celui du savoir indiciaire tel qu'il est mis en oeuvre dans la procédure judiciaire.

Nous n'avons face à nous que des paroles, des agrégations de discours et d'idées.
Le moloch marseillais en engloutira un autre et les lueurs rougeoyantes de ce brasier distrairont les derniers fous qui croient soutenir un grand club.@Serguei
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Messagepar etienne » 26 Jan 2007, 11:54

L'histoire militaire m'interresse, comme la stratégie ...
Avec des si, on est ok ...
Après la Rolex et Ségala :
"+1. Tant que t'es pas 50 un comptable ça sert à rien" @Olympien
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Messagepar THa WeSCOAstdON » 26 Jan 2007, 11:56

Fidel Cienaga, etant un jeune etudiant en histoire(2eme année)Dans quels domaine historique as-tu planché :?:
DIALLO a écrit:
Entre autres : Didier Deschamps ancien entraineur de la Juve, Albert Emon pour un poste de superviseur du domaine sportif et ludovic GIULY actuel joueur du Barça.
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Messagepar calabrais » 26 Jan 2007, 12:22

Ravi de constater que ce topic créé pour fêter mon 1815ème post sur omlive ait éveillé la fibre culturelle sous-jacente chez de nombreux omlivers 8)
L'utopie n'est pas ce qui est irréalisable mais ce qui reste à réaliser @ Marco Ernani, Maire d'Altinopolis
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Messagepar poupou alpin » 26 Jan 2007, 12:23

calabrais, perso, il me donne mal a la tete ton topic #-o :mrgreen:
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Messagepar Fidel Cienaga » 26 Jan 2007, 12:28

THa WeSCOAstdON, Sur l'histoire du tuning.
Intitulé de ma thèse "Tuning et habitus social dans la France contemporaine de 1902 à nos jours, l'exemple du parking KFC de Plan de Campagne (13)"
Le moloch marseillais en engloutira un autre et les lueurs rougeoyantes de ce brasier distrairont les derniers fous qui croient soutenir un grand club.@Serguei
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Messagepar ThralL » 26 Jan 2007, 12:31

Freejack a écrit:ThralL, avec un pseudo pareil, tu dois surement jouer à WoW. :wink:

Sur quel serveur joues-tu ?


Non, pas du tout, mon pseudo est juste en raport avec Warcraft 3.
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Messagepar poupou alpin » 26 Jan 2007, 12:33

Fidel Cienaga a écrit:THa WeSCOAstdON, Sur l'histoire du tuning.
Intitulé de ma thèse "Tuning et habitus social dans la France contemporaine de 1902 à nos jours, l'exemple du parking KFC de Plan de Campagne (13)"


:mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: .
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Messagepar Boudoum » 26 Jan 2007, 12:33

Olympien a écrit:l'appel de Waterloo ca a foiré parcequ'il avait plus de batterie ?

bon ok j'ai compris, je me retire définitivement de la vie de ce topic :arrow:


Mais c'est pas possible, rendez le nous #-o #-o #-o
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Messagepar THa WeSCOAstdON » 26 Jan 2007, 12:34

Fidel Cienaga a écrit:THa WeSCOAstdON, Sur l'histoire du tuning.
Intitulé de ma thèse "Tuning et habitus social dans la France contemporaine de 1902 à nos jours, l'exemple du parking KFC de Plan de Campagne (13)"
:evil: :evil: :evil: 'foiré :mrgreen:
DIALLO a écrit:
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Messagepar fourcroy » 26 Jan 2007, 15:02

Fidel Cienaga a écrit:Sinon chez Buonaparte, moi c'est plutôt le juriste qui m'intéresse. C'est plus calme.

Cet homme avait une image juste de la place de la femme dans la société. =D> Il serait intéressant, d'ailleurs, de chercher où il a grandi. Ceci explique peut-être cela... 8)
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Messagepar negrOM » 26 Jan 2007, 15:10

Fidel Cienaga a écrit:THa WeSCOAstdON, Sur l'histoire du tuning.
Intitulé de ma thèse "Tuning et habitus social dans la France contemporaine de 1902 à nos jours, l'exemple du parking KFC de Plan de Campagne (13)"


:ptdr: :ptdr:

Sinon pourquoi faire un topic sur le 18 juin alors que nous sommes le 26 janvier?? 8)
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Messagepar THa WeSCOAstdON » 26 Jan 2007, 15:11

negrOM a écrit:
Fidel Cienaga a écrit:THa WeSCOAstdON, Sur l'histoire du tuning.
Intitulé de ma thèse "Tuning et habitus social dans la France contemporaine de 1902 à nos jours, l'exemple du parking KFC de Plan de Campagne (13)"


:ptdr: :ptdr:

Sinon pourquoi faire un topic sur le 18 juin alors que nous sommes le 26 janvier?? 8)

Pour feté son 1815eme message d'ou le 18 juin 1815 8)
DIALLO a écrit:
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Messagepar Olympien » 26 Jan 2007, 15:21

Boudoum93 a écrit:
Olympien a écrit:l'appel de Waterloo ca a foiré parcequ'il avait plus de batterie ?

bon ok j'ai compris, je me retire définitivement de la vie de ce topic :arrow:


Mais c'est pas possible, rendez le nous #-o #-o #-o


serais-tu en train d'insinuer que mon transfert au sein de la team Omlive aurait altéré mon sens des jeux de mots pourris ?
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