Tennis - WTA - Hingis arrête... dopée?
Après être revenue sur le circuit WTA l'an dernier, Martina Hingis, ancienne n°1 mondiale, a convoqué la presse à Zurich afin de faire une annonce tonitruante. La Suissesse a décidé d'arrêter sa carrière professionnelle, à cause d'un contrôle positif à la cocaïne lors de la dernière édition du tournoi de Wimbledon, au mois de juin.
Hingis assure qu'elle n'a «jamais pris de drogue», et trouve «très monstrueux» ce contrôle, effectué par une compagnie indépendante. Elle veut cependant éviter de se retrouver au coeur d'un long et éprouvant processus: «J'ai pris un avocat, car être seule dans ce genre de situation n'est pas une bonne chose, et il m'a fait remarquer qu'une affaire comme celle-ci pouvait prendre des années avant d'être résolue, surtout avec toutes les possibilités d'appel. Je ne veux pas passer les prochaines années à seulement me battre contre les institutions».
Innocente, à la réaction suspecte...
La solution choisie pour éviter ce conflit interpelle. D'autant que Martina Hingis explique qu'après avoir eu connaissance de ce contrôle positif, effectué suite à une défaite à Wimbledon, elle a «procédé à un contrôle capillaire, qui s'est révélé négatif». Et, même si l'échantillon urinaire B a cependant encore révélé des traces de cocaïne, la Suissesse raconte que «son avocat et des experts estiment qu'il y a eu des erreurs lors du processus de contrôle et que les officiels du dopage ne seraient pas aptes à prouver que l'urine testée est la mienne».
Pour l'ex-numéro 1 mondiale, cet événement est la goutte de trop. Car pour elle, le seul moteur depuis douze ans est «l'amour du jeu. C'était déjà devenu physiquement de plus en plus dur de rester au haut niveau. Et, franchement, ces accusations ne me motivent pas à persévérer». Hingis a donc pris la décision de dire stop, en tenant compte de «du contexte, de mon âge, et des problèmes que j'ai eu avec ma hanche».
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Enorme coup de tonnerre en Suisse... Hingis c'était "notre Federer féminin" de la fin des années 90...
