JPP REVIENS a écrit:iamaseb, pour en revenir à tes propositions rapidement, ta logique de réflexion nationale, de débat, est très intéressante, je ne dis pas le contraire.
Le problème, c'est : l'issue de ce débat, et le changement éventuel de régime politique et économique entraînera-t-il une sortie de l'Union Européenne et autres instances inter-étatiques ?
On est dans le cas où ce n'est qu'à l'intérieur de la France qu'il y a eu ce débat ?
C'est un scénario qui me semble très peu probable.
Je n'ai pas vraiment réfléchi, donc ce que je te dis sont mes premières pensés :
Si à l'issu de ce débat, il est souhaité un changement radical de société, alors se posera forcément la question de comment le mettre en place. Je ne pense pas qu'on pourrait le mettre en place immédiatement. Il faudrait influencer les autres pays. Par exemple l'union européenne.
Je pense qu'il faudrait sortir de l'union européenne mais pour y jouer un plus grand rôle. Déjà, il faudrait faire de petite réforme, pour qu'on ne soit pas trop éloigné des autres pays. Ce faisant, montrer les améliorations de nos politiques. Il faudrait aussi développer le dialogue avec les pays européens, les aider.
En contre partie, il faudrait développer des accords avec les pays qui comme nous veulent changer de système.
Nous avons la chance d'être un pays assez important, pas comme Cuba par exemple. Il faudrait pouvoir en profiter. Mais cela va être difficile si il n'y a que nous qui changeons. La pression internationale sera forte, blocus économique...
Néanmoins, il y aurai une bonne nouvelle, suite à notre débat les choses ont changé, ce qui voudrait dire que c'est possible ailleurs.
Deuxième question : comment penserais tu obtenir l'adhésion d'une large majorité, souvent hostile au changement, par intéret, conviction ou simple peur ?
Par la discussion et la découverte de l'autre.
Je ne crois pas qu'on puisse convaincre que par le seul intérêt individuel. Si il est vrai que la masse en tant que masse à intérêt au changement de notre société, en tant qu'individu c'est autre chose. Ne vaut-il pas mieux d'être milliardaire qu'autre chose ?
C'est l'égoïsme, la soif de pouvoir qui nous a amené à cette situation, donc on ne peut changer de système en utilisant ces mêmes valeurs...
Troisième question : comment appliquer d'une manière non violente et "juste", la redistribution du capital et des richesses à la collectivité ?
Bref pour conclure, les révolutions non violentes, ça ne marche malheureusement jamais...Sauf micro exemple.
Les révolutions non violentes, c'est quand 100 % sont pour. Si 99 % de la population est pour, mais qu'un 1 % est contre, et que ce 1% dispose d'une grande force de répression, ça peut être violent...
La révolution en elle-même ne doit pas porter comme valeur la violence ...