Carrasonaldo a écrit:non bien sur que non (les HLM aux pauvres) sinon tu encourage les gens a pas travailler pour avoir un loyer pas cher...beaucoup ne veulent pas travailler et avoir un logement...
Le même a écrit:je comprends pas qu'on me pourrisse a ce point...genre vous seriez les beneficiaire d'un appart de 70m2 à 500€ par mois vous diriez à votre bailleur "non non non j'en veux pas je passe mon tour donnez le a quelqu'un qui en a besoin..."
Et il insiste a écrit: faut pas prendre la france pour une vache a lait, moi ca me fait chier de payer des impots pour des assister et je comprend que ca fasse chier qu'il y ai des gens comme moi qui est ce genre de privilege...
Bon,
gigi a excellemment résumé le pb, mais la pédagogie étant essentiellement répétitive, je vais en remettre une louche.
Si tu te fais un peu "pourrir", c'est justement parce que tu ne comprends pas pourquoi. Tu es privilégié, tant mieux pour toi. Ca ne fait pas de toi un escroc, puisque ton privilège, s'il est injuste à certains égards, est légal. Cela étant, tu te situes dans la même logique que ceux que tu dénonces, à savoir ceux qui jouent des aides sociales pour ne rien branler (ils ne sont pas la norme, mais ils existent, tout le monde le sait). Tu profites du système.
En plus, tu es d'une mauvaise foi totale, comme le prouve la première citation. On ne te parle pas de gens sans ressources, mais de gens gagnant leur vie et incapables de se payer 70m2.
Personne ne te reproche, au fond, ton hôtel particulier à 3,50 euros. Tu excites seulement l'envie des gens, qui sont justement dans une situation où ils peuvent mettre 500 euros dans un loyer, mais ne peuvent (pourraient) pas se payer 70 m2 sur Paris (mon cas, comme celui de bcp d'autres ici). Et au lieu de jouer profil bas, de reconnaitre que tu es privilégié (ou de ne rien dire du tout), tu la ramènes en nous traitant de débiles. Il est difficile de bien le prendre...
Tes explications techniques sont intéressantes, mais ça ne t'empêche pas d'être un profiteur et de t'en vanter. C'est désagréable.
"La société de surconsommation, fruit d'un capitalisme dérégulé, relève d'une logique compulsionnelle dénuée de réflexion, qui croit que le maximum est l'optimum et l'addiction, la plénitude." Cynthia Fleury