Etudes ou conseils d'orientation

entre une personne très cultivée et très ouverte d'esprit et une qui l'est autant mais qui n'a aucun vécu, je préfère être dans la première catégorie.

C'est bien ce que je te disais : tu es en progrès.

fourcroy,

Je commence à sentir la force monter en moi

moi je pense qu'il vaut mieux etre riche et en bonne santé que pauvre et malade

fabMars89, c'est bien, mon fils. Tu vas tous les niquer, ces fils de truie.

Tout ça pour dire que j'ambitionne d'être diplômé de Sciences Po, de la LSE, de faire un an au Japon dans un journal japonais, 6 mois en Corée dans une entreprise et après tout ça, faire un an ou deux dans une université américaine sur la Côte Ouest (Berkeley??? ) pour parfaire mon profil international tout en boostant à fond mon niveau en anglais et en espagnol.

Voilà mon rêve

fabMars89, pour faire quel metier?

Zobi1, chômeur

Plus sérieusement, je ne sais pas encore... Je veux bosser dans des boîtes à l'étranger et faire du blé... Puis, une fois que je serai quelque peu à l'abri du besoin et que je me serai fait un nom, je m'attaquerai à un autre domaine

fabMars89, bosse outre mer, je sais pas moi, en guadeloupe par exemple, tu peux avoir de bons salaires, le climat local est sympa et t'as 30 ou 40% d'impots en moins

bobpanda, Mais si tu n'as pas de thunes, tu as plus de chances d'être seul et malheureux. Le tout est de savoir gagner plein de thunes pour satisfaire tes besoins, rencontrer le maximum de gens, t'en servir le maximum et te faire la meilleur place au soleil possible

Les besoins principales d'un homme c'est d'avoir un toit au dessus de sa tête et de pouvoir mangé à sa faim, tout le reste n'est que superficiel.
Puis être aimé pour son argent n'apporte rien de bon dans une relation.

fabMars89, pourquoi tu veux aller au japon si c'est pas indiscret? tu veux etre diplomer de LSE donc un truc en eco/finance puis tu parles de travailler dans un journal nippon

destination unknown, tu es sur le bon topic mon camarde! nous alons t'orienter si ta destination est inconnue.

*met ses habits de conseiller d'orientation*

destination unknown, La troisième année à l'étranger est obligatoire à Sciences Po. Je veux aller au Japon parce que c'est un pays qui me fait rêver depuis des années et que j'apprends le Japonais. Si je vais dans un journal, c'est parce que j'ai un contact là-bas. Le but est de progresser en japonais et de me faire une expérience professionnelle intéressante.

sillicate, J'y ai vécu 11 ans, j'aimerais voir autre chose

fabMars89, retourne à Gwada va va

Zobi1, Non mais vas-y toi! Déjà que tu dis que Le Havre c'est paumé, tu n'imagines même pas la Guadeloupe

Ouais enfin Gwada c'est le Havre avec du soleil quoi

Zobi1, Non, c'est l'Ardèche avec du soleil

La troisième année à Sciences Po, c'est l'heure d'un choix difficile.

Le choix entre la fête, la glande, les langues étrangères (et plus si affinités), ou le stage long, pénible, harassant mais bien plus enrichissant en terme d'expérience professionnelle et de ligne sur le CV.

Il y a donc deux écoles. L'école humaniste (ou hippie je m'en foutiste) qui te dira qu'il est temps de profiter de la vie, d'être jeune, et de s'ouvrir à d'autres cultures en partant en Fac en Colombie.
Et l'Ecole "Je pense qu'à ma gueule" qui te répondra qu'il est grand temps de penser à son avenir, et de foncer vers une entreprise qui te filera un vrai boulot, qui t'aidera à apprendre une langue étrangère avec un vocabulaire "business" que tu n'apprendras pas forcément à ;'école.

Les pièges à éviter sont les suivants:

-Ambassade = très mauvaise idée. Boulot de photocopieuse et de machine à café puisqu'on ne va pas te filer les clés de leurs projets "secret défense".

-Amérique du Sud / Afrique: tu n'as pas un radis en poche, tu penses partir à l'aventure dans un esprit Bobo, et effectivement, tu te retrouves géré par des organismes qui n'en ont rien à foutre de toi, te mèneront gentiment vers le bidonville le plus proche, dans lequel tu apprendras les notions de survie élémentaire, de combat au corps à corps, et avec un peu de chance, en revenant, tu sauras survivre dans la jungle mieux que Bétancourt.

-Les facs, en dehors des plus prestigieuses. Tu "perds" un an de ta vie à t'éclater comme un fou, à tester les minettes et les alcools locaux, mais en revenant tu n'as rien appris, et tu n'as rien gagné comme expérience professionnelle (mais ce n'est qu'un avis personnel).

En clair, choisis un pays qui te passionne ou un job qui te passionne, et qui te permettra d'acquérir une vraie expérience, en faisant des tâches multiples, et intéressantes.
Une année à l'étranger n'est jamais perdue, à condition que tu ne te la gâches pas toi-même.

Généralement, on fait une autre école avec l'iep, non ?
En gros, c'est une étape ?

JPP REVIENS, Tu me confortes dans mon idée. J'ai écarté depuis longtemps l'ambassade pour les raisons que tu as évoqué en plus du fait qu'on n'y parle que français, ce qui est moyennement utile, ainsi que l'université parce que je veux vivre autre chose pendant un an.

C'est pour ça que j'ai pensé au stage en entreprise et quand ma mère m'a dit qu'elle connaissait quelqu'un dans un journal japonais, j'ai voulu sauter sur l'occasion parce que c'est une expérience unique.

etienne, c'était vrai lorsque Sciences Po était en 3 années.

C'était en général une classe préparatoire améliorée pour l'ENA et autres grands concours de la fonction publique.

Mais depuis le passage à 5 années, avec beaucoup de spécialisations différentes (Marketing, Journalisme, politiques publiques, communication, relations internationales...) tu suis un vrai cursus de 5 années, avec une première année générale, une deuxième "pré-spécialisée" qui te mène vers un stage à l'étranger ou une fac, avant de te faire une 4 et 5ème année de véritable spécialisation dans ta filière avec un master sciences po à la clé.

Les personnes allant ensuite vers l'ENA voire des écoles de commerce existent encore, bien entendu, mais généralement, Sciences Po suffit.