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09 Fév 2007, 00:46

Voici ma note de synthèse à partir de 15 articles dont je vous fais grâce. J'aimerais connaître votre avis dessus et m'aider un peu pour trouver une problématique parce que je ne suis pas très satisfait de la mienne... Merci d'avance :wink:

Synthèse


Depuis le 7 Novembre 2007, le Sénat et le Congrès sont tombés entre les mains des Démocrates mettant fin à 12 ans de suprématie républicaine et conservatrice. Le président Bush est donc dans une situation délicate car il se retrouve désormais en minorité. De plus, il ne bénéficie plus de l’état de grâce qui était le sien depuis le 11 Septembre 2001. On assiste à une remise en cause de sa politique et on s’inquiète des conséquences qu’elle a pu avoir autant sur le plan intérieur qu’extérieur. Pour quelles raisons les deux prochaines années seront-elles délicates pour George Bush ; quel bilan et quelles conséquences pourra-t-on tirer de ses deux mandats ? Un bilan controversé, cause de sa défaite électorale et de son impopularité grandissante, une marge de manœuvre, en théorie, réduite et une redistribution des cartes politiques et les conséquences de toutes ces années de pouvoir sont autant de réponses à cette question.

Les Américains ont sanctionné par les urnes le bilan controversé de l’administration et de la majorité en place. En effet, l’article de l’Express rend bien compte de cet état de fait. Depuis que George Bush est au pouvoir, les inégalités sociales ne cessent de s’accentuer. Cela est dû à la politique de laisser-faire, et aux carences du gouvernement, au fait que les baisses d’impôts ne profitent qu’à une population aisée au détriment des autres. De plus, le pouvoir d’achat stagne désespérément ce qui provoque l’inquiétude de la middle class qui a atteint des sommets.
Par ailleurs, l’électorat américain a aussi fait part de son mécontentement quant à la politique ultra-conservatrice des républicains. Marianne rappelle que cela a pu être vérifié par des mesures très sévères et exceptionnels, fruits du traumatisme du 11 Septembre comme le « patriot act » ou le refus de développer la recherche sur les cellules-souches (The Washington-Post). Les minorités aussi en ont pâti, comme les homosexuels, dont on a diabolisé le mariage pour unir et rallier à leur cause les forces républicaines (l’Express). En outre, les autres minorités, les Latinos et les Afro-américains ont voté pour les démocrates dans des proportions jamais encore vues. La gestion de la crise causée par l’ouragan Katrina et dont les victimes étaient principalement noires a provoqué le vote à hauteur de 91% de la population noire pour les démocrates, ce qui peut aussi être vu chez les latinos « qui ont lâché les républicains en masse en voyant un parti aux abois plonger dans la xénophobie » et de leur loi sévère sur l’immigration.
Enfin, la politique étrangère constitue la dernière explication du désaveu de Bush, de son bilan et de son camp. Les abus tels que ceux de la prison de Guantanamo comme nous le rappelle l’Humanité, les 300 milliards de dollars de dépenses pour la guerre en Irak, qui a causé la mort de 3 000 soldats US et de 50 000 Iraquiens et dont l’armée peine à s’extirper, ont provoqué la vindicte populaire (le Nouvel Observateur). De plus, selon le spécialiste et universitaire Francis Fukuyama interviewé dans le Monde, les attentats du 11 Septembre ont servi de prétexte pour la politique expansionniste des Etats-Unis détournant peu à peu ses alliés européens et l’isolant quelque peu sur l’échiquier mondial.

De ce fait, les Démocrates se sont emparés des deux chambres que sont le congrès et le Sénat, ce qui isole encore plus le président. Ce dernier voit sa marge de manœuvre réduite et doit faire face aux critiques de la nouvelle majorité qui, hostile à la guerre en Irak, tente de le dissuader d’envoyer des troupes supplémentaires ou tout du moins l’obliger à justifier les fonds qu’il réclame. Mais Bush doit aussi essuyer la volte-face de son camp pour qui il est devenu « un boulet » dans la perspective des élections présidentielles de 2008 et de ses anciens conseillers les néoconservateurs, grands artisans de l’expédition Iraquienne, et qui se défendent de l’échec de cette guerre en dénonçant l’incompétence de l’administration Bush. Enfin, le chef de l’exécutif est aussi désavoué par l’opinion publique qui ne lui crédite pas moins de 61% d’opinions défavorables.
En outre, les démocrates vont insuffler une nouvelle dynamique à la politique américaine, en parfaite contradiction avec ce qui a été fait par le camp de George Bush pendant toutes ces années. Ainsi, la majorité va voter une série de mesures populaires dans le cadre des 100 heures de travail telles que l’augmentation du salaire minimum fédéral de 5.15 à 7.25 dollars, la baisse du prix des médicaments pour les personnes âgées, la baisse du taux d’intérêts des prêts étudiants et l’autorisation de la recherche sur les cellules-souches. Pour ce faire, les démocrates vont utiliser des méthodes brutales afin de mettre fin à l’immobilisme législatif et annihiler l’opposition.
Cependant, le pouvoir et la domination démocrate sont à relativiser, à nuancer. En effet, ces derniers ne couperont pas les vivres comme ils le menacent car ils ne veulent pas se compromettre en vue des prochaines présidentielles et qu’on leur reproche d’abandonner à leur sort les soldats. De surcroît, Bush reste le chef des armées et il est le seul à décider de l’envoi ou non des troupes supplémentaires, ce qui rend inefficace toute mesure prise par les Démocrates.
Par ailleurs, toutes ces années de pouvoir de l’administration Bush auront pour conséquence d’avoir causé un déficit d’image des USA à travers le monde. L’invasion et l’occupation américaine en Irak provoquent l’antiaméricanisme et sa perte d’influence au Moyen-Orient. L’hebdomadaire The Economist affirme que 61 % des Iraquiens approuvent la guérilla et les attaques contre l’armée US. De même, l’unilatéralisme prôné par la diplomatie hautaine et arrogante états-unienne depuis que Bush est au pouvoir a mis à mal l’idée selon laquelle les Etats-Unis étaient les plus à même de régler les contentieux mondiaux. Son hégémonie est donc remise en cause. Enfin, les dégâts en terme d’image ne seront réparés que dans une génération, histoire que la communauté internationale oublie les dernières années passées.
Il faut ajouter à cela que les maladresses de l’administration Bush se répercuteront dans les années à venir. L’enlisement de l’armée en Irak devra être résolu par le successeur du président en exercice qui n’aura pas le temps en deux ans de régler le problème. Ensuite, les erreurs des USA en Irak auront pour conséquence de traumatiser encore plus un peuple qui l’était déjà par la dictature de Saddam Hussein et ce, pour bien des générations. Enfin, toujours pour les mêmes raisons, l’Irak aura du mal à se relever dans la mesure où l’intervention américaine a attisé les haines et affrontements multiconfessionnels entre les Sunnites et les Chiites. Le pays semble être désormais condamné à la violence.
Enfin, la politique de Bush comporte d’autres risques plus ou moins liés à la crise en Irak. L’invasion en Irak, sensée dissuader l’Iran et la Corée du Nord dans leur quête de l’arme atomique aura eu l’effet totalement inverse, puisque Pyongyang a fait ses premiers essais nucléaires fin 2006 et que l’Iran a accéléré ses recherches d’enrichissement de l’uranium. De plus, George Bush a clairement menacé Téhéran ce qui pourrait provoquer une escalade pouvant aboutir à une guerre, sorte de remake de celle qui se déroule chez le voisin Iraquien. On pourrait alors assister à l’embrasement de la région sachant que le Hamas et le Hezbollah sont contrôlés par l’Iran et peut être même à une nouvelle crise pétrolière.

Ainsi, depuis la perte de la majorité aux deux chambres des républicains, le président se retrouve isolé sur la scène politique. Par ailleurs, il doit désormais composer sans le soutien de la population qui commence à lui reprocher son bilan qui a accru les inégalités, prôné le retour au conservatisme religieux, déstabilisé le Moyen-Orient et exacerbé le sentiment antiaméricain à l’étranger. Pour toutes ces raisons, il a été désavoué lors des midterm elections mettant au pouvoir les démocrates qui tenteront de rectifier le tir. Cependant, les deux années qui arrivent ne seront vraisemblablement pas la révolution annoncée. Les démocrates ne désirent pas se compromettre en vue des élections présidentielles de 2008 et ne bloqueront pas les fonds pour l’armée en Irak. Les élections législatives marquent réellement un tournant dans la mesure où le président perd de son crédit mais les démocrates, bien qu’en position de force, ne bouleverseront pas la politique américaine. Il faudra donc attendre que George W. Bush rende les clés de la Maison Blanche pour cela.

09 Fév 2007, 12:40

fabMars89 a écrit:Voici ma note de synthèse à partir de 15 articles dont je vous fais grâce. J'aimerais connaître votre avis dessus et m'aider un peu pour trouver une problématique parce que je ne suis pas très satisfait de la mienne... Merci d'avance :wink:

Synthèse


Depuis le 7 Novembre 2007, le Sénat et le Congrès sont tombés entre les mains des Démocrates mettant fin à 12 ans de suprématie républicaine et conservatrice. ...

Ca commence mal. :lol:

09 Fév 2007, 12:43

Nosco, +1. En français, les noms de mois prennent une minuscule.

09 Fév 2007, 13:55

Je crois que c'est pas le seul probleme :mrgreen:

Par pitié :

Parle de 2006 et pas de 2007, et surtout :
le Sénat et le Congrès sont tombés entre les mains des Démocrates mettant fin à 12 ans de suprématie républicaine et conservatrice. ...


Reformule moi ca, c'est super parti pris, on dirait que les Démocrates sont des dangereux insurgés...


Jodko.

09 Fév 2007, 15:27

Ca vous dit quelque chose l'ECOLE DE MAISTRANCE ?
Je vais passer un examen pour peut-être y être. Mais j'ai 1 chance sur 1000 d'être pris tellement les gens sont nombreux, ils font des tests psychologiques et tout, ils regardent les bulletins du collège ...

Si quelqu'un a déjà essayé de passer l'examen ... qu'il le fasse savoir ...

09 Fév 2007, 15:29

Lolo_DV, c la marine nationale c'est ça ?

09 Fév 2007, 22:39

Nosco, fourcroy, jod.ko, Merci beaucoup... Quand j'ai vu ça, j'ai eu honte :oops:

Je vais modifier la phrase de départ qui semble contenir tous les défauts de ma synthèse. Mis à part cela, y a-t-il autre chose qui vous choque? Au niveau du fond, les idées que j'avance vous paraissent-elles cohérentes? Pas d'autres maladresses à déclarer?

J'ai de la chance, je viens d'apprendre que j'ai un délai supplémentaire pour rendre mon dossier. Donc je pourrai le retravailler...

09 Fév 2007, 22:43

J'avoue, c'est trop long pourmoi :(


Jodko.

10 Fév 2007, 00:17

vérifié par des mesures très sévères et exceptionnelles,

jamais encore vues C'est pas plutot jamais vues encore ??

Iraquiens -> Irakiens X3 (les deux sont autorisés?)


par le camp de George Bush pendant toutes ces années.
Ca fait un peu oppression du peuple, je mettrais plutôt ces dernières années, simplement :)


Voilà, sinon au niveau du texte c'est difficile de donner un avis je ne suis pas spécialiste. Tu n'as pas parlé de la démission de Rumsfeld?

10 Fév 2007, 01:10

John, Merci pour tes corrections. Pour ce qui est des fautes d'orthographe ou de syntaxe, j'ai naïvement suivi la correction de Word. :oops: C'est vraiment de la merde! :evil:

J'ai réussi à insérer la démission de Rumsfeld. J'avais pensé, à tort, que ça allait de soi. En plus, les articles en parlaient donc je n'aurais pas dû me gêner...

Encore merci :wink: =D>

10 Fév 2007, 01:26

fabMars89, de rien :wink:

Bonne nuit.

19 Mar 2007, 03:30

Je voulais savoir quelqu'un ici a déjà tenté le concours écrit de sciences-po Paris? Je tiens à le présenter si je ne suis pas admis et j'aimerais avoir quelques conseils pour le préparer.

Qui a déjà fait une prépa littéraire? J'aimerais aussi savoir les exigences de l'hypokhâgne et de la Khâgne sachant que je veux présenter le concours de sciences-po et non être prof de lettres.

19 Mar 2007, 16:03

Prépa littéraire :lol:

Un prof de prépa m'avait dit texto qu'il avait envie de pleurer pour ses élèves qui, contrairement aux prépas scientifiques où tu en chies mais tu sais pourquoi, "travaillent d'arrache pied en sachant très bien qu'elles (y a 90% de filles) travaillent pour rien". Deux ou trois ans d'enfer plus tard, direction la fac :lol: , sauf pour 1% (peut-être même pas) qui intègrent l'ENS, mais bon à moins d'être dans les 4-5 grandes prépas parisiennes, faut pas trop y compter.

Sinon pour Sciences Po, c'est très simple. Tu as mention très bien au bac et tu es dispensé du concours 8) .

Plus sérieusement, peut-être que la prépa littéraire aide pour rentrer à Sciences Po j'en sais rien, je pensais que le concours devait se passer direct à la sortie du bac.
Donc, prépa littéraire, tu en chieras grave, c'est une certitude (sauf à y aller pour rien branler mais je vois pas l'intérêt), compter 60 à 70h/semaine de boulot. Il parait que c'est encore pire que les prépas scientifiques.

Tu m'aurais dit c'est pour l'ENS, je t'aurais dit de laisser tomber, à moins d'être un vrai surdoué. Là peut-être que ça peut servir, je sais pas il faut te renseigner.

19 Mar 2007, 16:18

Je voulais savoir quelqu'un ici a déjà tenté le concours écrit de sciences-po Paris?

je l'ai fait pour l'entrée en Master. J'y suis allé comme ca, sans le préparer et je me suis fait déchirer (7 de moyenne). J'ai découvert qu'il y a des prepas pour ca mais qui coutent cher.
Je crois qu'il est plus simple d'y entrer en 1e et 2e année.

19 Mar 2007, 16:34

Qui a déjà fait une prépa littéraire? J'aimerais aussi savoir les exigences de l'hypokhâgne et de la Khâgne sachant que je veux présenter le concours de sciences-po et non être prof de lettres.



SI tu es amateur de Littérature, si tu maitrise les langues et que tu tate le latin alors l'hypokhagne est pour toi.

Pour le Concours Sciences po le meilleure moment pour le passer est a Bac+1

19 Mar 2007, 16:36

Il faut dissocier les hypokhâgnes AL, purement littéraires, et les BL, orientées vers les sciences sociales, et plus adaptées, àmha.

19 Mar 2007, 16:37

Moundir33 a écrit:
Je voulais savoir quelqu'un ici a déjà tenté le concours écrit de sciences-po Paris?

je l'ai fait pour l'entrée en Master. J'y suis allé comme ca, sans le préparer et je me suis fait déchirer (7 de moyenne). J'ai découvert qu'il y a des prepas pour ca mais qui coutent cher.
Je crois qu'il est plus simple d'y entrer en 1e et 2e année.


J'ai passé Sciences po cette année et j'ai fait la même :oops:

19 Mar 2007, 16:39

fukusan, Moundir33, je crois que FabMars se demande plutôt comment rentrer à Sciences po, pas comment se faire bananer au concours... :lol:

19 Mar 2007, 17:00

fourcroy, bah ils lui disent comment ne pas rentrer à Sciences Po, après il a qu'a faire par élimination :mrgreen:

19 Mar 2007, 18:15

Hum justement ce topic me concerne...

Je finis actuellement une Licence d'informatique(Genie Mathematique et Informatique) dans un IUP, après un DUT Informatique de gestion (option genie informatique) et j'hésite un peu sur la suite à donner à mon parcours.

Sachant que j'ai aucun soutien au niveau financier, et que de toutes façons les écoles d'ingés (supinfo...) recrutent rarement à BAC +3, j'hésite entre rester à la FAC et me laisser porter comme je le fais actuellement pour enchainer sur un Master où alors me retrousser les manches et aller bosser à bac +3 avec tout ce que cela implique au niveau paye et possibilité d'évolution...

Encore bien même je déciderai de continuer, je sais absolument pas vers quel type de master me tourner...
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