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Lolo_DV a écrit:Ma foi je sais pas, on va croire que j'ai pas de coeur, mais bon, si un de ces quatre j'ai un minot, je lui donnerai bien vite ma manière de penser sur Dieu, la publicité, tout ça.
Ca va pas être simple de lui donner un cadeau et de dire que c'est le gentil Père Noel qui lui donne ...
que doit-on dire a un minot qui voit 2 hommes (genre Beenie et Flashy) se rouler une pelle?
Nosco a écrit:fourcroy : mon idole
Même pour une question sur le Père Noël, tu nous postes une réponse hyper structurée et argumentée.
fourcroy a écrit:Non. Et pour diverses raisons, qu'on peut grosso modo répartir sur deux thèmes :
1) mieux vaut éviter de mentir à un enfant (ce qui ne veut pas dire qu'il faille tout lui dire, j'écarte la notion catholique de mensonge par omission...)
A gagner, la confiance du gosse, qui fait l'expérience quotidienne que les adultes qui l'entourent ne le baratinent pas, que oui, c'est oui, et non, c'est non. C'est plus facile à vivre pour les adultes parce que le gamin leur fait confiance et qu'ils peuvent en obtenir davantage (fais ça d'abord, t'auras ça après) et c'est beaucoup plus structurant et rassurant pour l'enfant.
2) ne pas croire au père Noël augmente le plaisir du gamin au lieu de le diminuer, à condition de bien s'y prendre. Contrairement à ce que pensent beaucoup d'adultes, en enfant de 3 ans, et même de 2, sait parfaitement faire la différence entre une histoire et la réalité. Cela ne l'empêche pas de ressentir plus directement qu'un adulte les émotions à travers l'histoire racontée, mais il sait très bien que le petit lapin ne parle pas dans la vraie vie...
Il convient de raconter l'histoire du Père Noël comme une belle histoire, ce qui donne au gamin un contact formateur pour son imagination avec le merveilleux. Qu'il y croie pour de vrai n'apporte rien, sinon des ennuis plus tard.
Ne pas croire au père Noël, c'est aussi dire une vérité, à savoir que Noël est l'occasion de faire des cadeau à ceux qu'on aime, notamment au sein de la famille. Et ça permet de faire participer le gamin. Pour un enfant de 3 ans, être complice de son père pour un cadeau offert à sa mère (par exemple) est une source de joie extraordinaire, et c'est formateur également.
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