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peops a écrit:fourcroy, je vois que tu fais honneur à ton avatar, je vais demander à Elizabeth
lui qui fustigeait les média (principalement la une) de ne donner la parole qu'aux deux grands partis et qui apporte la preuve d'une parodie de démocratie, va tout de meme boire a la fontaine. sans que qui que ce soit ne s'en offusque...
RdM - Vous avez semble-t-il réussi à obtenir plus de 500 promesses de signatures. Pensez-vous être présent au premier tour ?
J-P A - Je pense effectivement avoir les 500 signatures pour la date limite. Sachant que grâce à mon équipe de 5 personnes dirigée par mon Directeur de campagne, Robert Valfrey von Kaehlen, nous tournons à près de 50 promesses par semaine (sur environ 1 500 mails envoyés/semaine ), cela signifie que le nombre de promesses début mars devrait approcher les 800. Cela dit, il va de soi que rien ne peut garantir que les promesses seront converties en parrainages effectifs le jour où les élus recevront les formulaires.
RdM - Il semble que le candidat Jean-Philippe Allenbach commence à «faire parle de lui» dans la presse et dans les médias. À quoi doit-on cette curiosité des médias sachant que les «petits candidats» sont absents ?
J-P A - D'abord lorsque l'on a un «grand projet» on est forcément un «grand candidat !» Sur le fond, je pense qu'un candidat qui se réclame non pas de 50% (droite / gauche) mais de 80% (la province) du corps électoral ne peut en aucun cas être considéré comme quantité négligeable. Enfin ma personnalité double national franco-suisse, langage direct, projet clair, briseur de tabous (limite provocateur) plaît bien aux médias en ce qu'elle bouscule tout ce «politiquement correct» dont souffre notre pays et l'Europe. Ce côté «agitateur d'idées» est paradoxalement compensé par un grand bon sens politique puisqu'après tout je ne demande finalement rien d'autre que la normalité européenne pour nos régions françaises. Enfin on a tout essayé sauf le fédéralisme alors pourquoi pas regarder dans cette voix ? Tout cela, je pense, «interpelle» particulièrement les médias...
RdM - Qui sont ces 13% d'électeurs «prêts à voter» et pour qui vont-ils voter (sondage CSA) ?
J-P A - Je pense que que mon message dans son expression la plus peu basique: «Le duel Sarkozy/Royal nous n'en avons rien à faire en province. Que Paris nous lâche les baskets, nous rende notre argent, nous laisse gérer nos affaires et tout ira déjà beaucoup mieux» est très largement partagé en province, d'où ce 13% en ma faveur (les sondés sont très largement des provinciaux).
RdM - Un petit mot sur votre livre ?
J-P A - Ce livre n'est pas un programme politique comme l'était mon premier ouvrage en 96 ("Nous on propose !"). C'est un livre personnel qui précise d'où je viens, quelles sont mes valeurs, quels ont été mes combats et ce en quoi je crois. S'y trouvent également de nombreuses propositions concrètes de réformes (France fédérale, États-Unis d'Europe, Revenu de citoyenneté, TVA sociale, Capital éducation...) avec lesquelles on peut ne pas être d'accord mais qui ont le mérite d'ouvrir de vrais débats d'idées de vraie politique à un moment où avec raison on déplore qu'il n'en existe plus. Il devait s'intituler au départ «La France ou tu changes ou on se tire !» mais mon éditeur m'a demandé d'en changer le titre prévu et de le remplacer par mon slogan de campagne «La province c'est capital !»... Je le regrette un peu car finalement le titre initial serait aujourd'hui particulièrement actuel avec les départs des Français à l'étranger qui s'accélèrent dont Johnny...
RdM - On sait qu'il y a eu des pressions de la part de l'UMP et du PS... Pourtant, cela ne vous pas empêché d'obtenir plus de 500 promesses. Cela signifie-t-il un prise de conscience de la part des élus ?
J-P A - Non, le système est bel et bien scandaleusement verrouillé de manière à empêcher l'opinion de pouvoir s'exprimer librement en faveur des candidats de son choix ce qui définit la démocratie pour l'obliger à voter pour les seuls «partis officiels» ce qui définit plutôt un régime du type de l'ex-Union soviétique. Si j'ai obtenu à ce jour 562 promesses c'est que d'abord nous avons envoyé près de 7 000 mails avec à chaque fois un rappel téléphonique derrière ce qui relativise quelque peu la «performance» ! En outre, il va de soi qu'il est moins périlleux pour un élu local de parrainer un candidat nouveau, non extrémiste, inclassable à droite ou à gauche, et dont la priorité des priorités est de donner plus d'argent aux collectivités locales que de soutenir un candidat politiquement bien connu qui plus est extrémiste...
RdM - L'État centralisé ne ferait-il plus l'unanimité ? Cette idée d'une France des régions dans une Europe fédérale commencerait-elle à éveiller la curiosité ?
J-P A - L'État centralisé fait l'unanimité chez ceux qui sont au pouvoir car ils en vivent, mais pas du tout dans la population. En outre les jacobins sont sur la défensive voir se cachent conscients de ce que le temps et l'histoire jouent contre eux. Un exemple: lorsque j'ai été invité à «l'Arène de France» la question initialement prévue pour faire débat entre deux équipes opposées était «Faut-il en finir avec le jacobinisme ?»... eh bien il a été impossible à l'équipe de Stéphan Bern de trouver un politique se disant «jacobin»... Du coup, ils ont du changer la question en "Y a-t-il une vie en dehors de Paris?"...
RdM - Que pensez-vous du show Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal...
J-P A - Rien à f...
RdM - Une question difficile, j'en conviens... Avez-vous déjà prévu votre position pour le second tour ? Imaginons un duel Nicolas Sarkozy / Ségolène Royal. Demanderiez-vous à vos électeurs de voter pour l'un ou l'autre ?
J-P A - Je compte «mettre aux enchères» la régionalisation afin de pouvoir éventuellement aider à gagner dès le premier (puis au deuxième tour) le plus décentralisateur des deux candidats sachant que n'ayant pas la moindre confiance ni dans l'un ni dans l'autre, je demanderai des garanties concrètes et solennelles à cet égard. La présidentielle n'est pas pour moi le moyen de simplement faire passer un message et de «parler dans le poste» mais d'aider à la réalisation concrète du projet fédéraliste.
RdM - Pouvez-vous nous en dire plus sur cette conférence à Paris fin janvier ?
J-P A - Ce sera précisément le lancement de la «mise aux enchères». Nous ferons savoir aux deux seuls futurs présidents possibles à savoir M Sarkozy et Me Royal que s'ils ne s'engagent pas à donner à nos régions françaises autant de droits et d'argent qu'en disposent les régions des pays voisins, nous irons chercher ailleurs ce que la France ne veut pas nous donner. Ce sera un ultimatum avant divorce. Car enfin au nom de quoi devrait-on mourir pour que vive l'État centraliste, sa noblesse de Cour et tous ses profiteurs ? Mon nouveau slogan de campagne sera: «Une VRAIE régionalisation , sinon la sécession !» Dans un couple si l'on veut que l'autre change de comportement il faut le menacer de partir. Si on lui dit qu'on restera quoiqu'il arrive, alors il n'a aucun intérêt à changer d'attitude...
Lolo_DV a écrit:
Hélas il n'y a que ça, oui je sais, c'est une émission de merde.
Nous vous demanderons d'ailleurs, si vous daignez regarder, de faire abstraction de la nullité de l'émission (notamment des interventions caricaturales d'une sorte de pauvre conne déguisée en paysanne).
Lolo_DV a écrit:En attendant, que pensez-vous de ce gars ?
il savait tres bien que c'était impossible de faire une campagne en disant FUCK a tf1
falange a écrit:jod.ko, sans vouloir polémiquer sur la personne fabius, quand il dit:
"Le but de Monsieur Bayrou, en tous cas son résultat, c'est d'attraper des voix au premier tour pour mieux les offrir moyennant récompense au candidat de la droite au second."
plus il fera un gros score au 1er, plus il pourra exiger de son report de voix. la voila sa stratégie.
sillicate a écrit:Effectivement, ça fait bizarre quelqu'un qui parle de tactique à un niveau élevé quand on est habitué aux analyses mènesiennes ou téléfootiennes.
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