MassaliaLive.com

[fukusan]

etienne92200, J'ai changé @ Sarko oh oh !

C'est pas épiloguer sur une blague sur la Corse. On parle de la liberté de la presse et de liberté individuelle avec l'enquête sur les RG.

[etienne]

Cet article est un fake.
C'est le football.fr de la politique, car écrire de tels mensonges (ETC qui appartiendrait à l'UMP ... lol), c'est

Et qu'on vienne pas m'accuser de je ne sais quoi, j'ai déjà expliqué des choses sur qq systeme.

[fukusan]

etienne92200, C'est un journal suisse indépendant qui a aucun intérêt à attaquer Sarko. Pense ce que tu veux après.

Sinon voilà un article posté dans la section Rebonds de Libération que je trouve assez juste. Enfin, c'est ce que je pense.

scandales jetables mode d'emploi

Une journée, et puis s'évaporent. La durée de nocivité moyenne d'un scandale de campagne électorale, dans la bulle politico-médiatique, c'est la journée. Ségolène Royal prononce-t-elle entre deux portes une amabilité contournée, et plutôt inoffensive, sur la souveraineté québécoise ? Aussitôt, quel effroi dans la volière ! Roulements de tambour, dépêches d'agence, alertes météo, war rooms en état de vigilance orange, ouverture des journaux radio du matin, reportages au journal télévisé du soir, où la planétaire gaffe se fait une place au milieu des reportages sur les naufragés de l'autoroute enneigée. Et ce n'est pas tout. Exégèses des tables rondes d'éditorialistes sur les chaînes câblées, commande en rafale de prochains sondages, reprises en multidiffusion du procès en incompétence diplomatico-économico-stratégique. Dailymotion et YouTube se garnissent immédiatement, par magie, des phrases en question. Et jusqu'au «Vive le Québec libre !» de De Gaulle à Montréal, qui surgit de sa tombe, en attendant la queue de comète le lendemain matin, avec le déchaînement du carré des éditorialistes de la presse régionale, qui constituent le fond de sauce de la revue de presse de France Inter.

Conclusion implicite : on se demande ce qui retient les sarkozystes de demander la traduction immédiate en Haute Cour de justice de cette candidate, qui serait capable de provoquer une guerre avec le Canada. Mais le procès attendra. Déjà, le système malaxe la boule puante du lendemain. Dans l'Empire du scandale jetable, être encore vivant chaque soir, c'est déjà triompher. Pas d'autre maître que le chronomètre. Pas d'autre kit de survie que la vigilance de la «cellule de veille». Toute minute de retard peut être fatale. Hier, c'était la préhistoire. Demain n'existe pas. Vive l'instant !

Encore faut-il viser juste. Il y a des scandales qui «prennent» et d'autres qui glissent. Pour que «prenne» un emballement, le terrain doit être favorable. Par exemple, Royal est présumée attaquable sur l'incompétence, mais non Sarkozy. Ainsi, en visite de lévitation au Mont-Saint-Michel, ce monument de compétence qu'est le candidat de la droite attribue à Mitterrand une réplique de Giscard dans le débat présidentiel de 1974 : «Vous n'avez pas le monopole du coeur.» On n'ose imaginer le déchaînement de sarcasmes éditorialisants, orchestrés par la «cellule de veille», si pareille confusion avait été commise par Royal. Mais là, silence. Simple mention factuelle de l'erreur dans le Monde et Libération. Mieux encore dans le Figaro : la gaffe est passée sous silence dans l'article de l'envoyé spécial. Passez muscade. Ce ne peut être qu'une erreur, due à la fatigue certainement. Un non-événement.

A ces scandales quotidiens, la parution des hebdomadaires offre cependant une deuxième vie, mais tout aussi périssable. Sur les patrimoines de Royal et de Sarkozy, par exemple, les «news» français ont enquêté. «Comment ils sont devenus riches», titre l'Express en caractères scintillants. «La fortune des politiques», renchérit le Point sur fond d'une vue imprenable sur une baie retouchée au bleu azur (laquelle ?). On va enfin savoir. Voire. Prenons la maison des Hollande-Royal à Mougins, par exemple. Sur le délicat sujet de son éventuelle sous-évaluation par le couple, il semble que chacun des grands magazines français, dans les pages jaunes des experts immobiliers azuréens, ait choisi celui qui lui convenait le mieux. Le Nouvel Obs nous invite sèchement à ne pas nous attarder devant les hauts murs de la Sapinière : la sous-évaluation de la maison par le couple Hollande-Royal «reste à prouver» . L'Express admet du bout des lèvres, à la fin d'un long article, que les Hollande-Royal «auraient eu tendance à minorer l'état de leur patrimoine» . Mais le Point , lui, dès l'attaque de l'article, tient à narrer sa rencontre avec des experts hilares : «A Mougins, tous les experts immobiliers rient encore de la déclaration de patrimoine de Ségolène Royal.»

Et en face ? Même flou. Sur les raisons pour lesquelles Nicolas Sarkozy, propriétaire d'un magnifique appartement de Neuilly avec vue sur la Seine, n'a pas payé l'ISF avant 2005, la sévérité est tout aussi variable, mais inversée. Le même Nouvel Observateur rejette tout aussi sèchement l'explication fournie officieusement par le candidat : la fin du versement d'une indemnité compensatoire à son ex-épouse, «ce qui n'a aucun sens. L'arrêt d'un versement est sans effet, sauf à la marge, sur le patrimoine» . Ni l'Express, ni le Point ne posent même la question sacrilège.

Accessoirement, de ces trois articles, il ressort en filigrane que les hebdomadaires ont interrogé individuellement l'entourage de Sarkozy, qui leur a répondu «off the record». Contrairement à sa promesse, le candidat, à l'inverse de sa concurrente, n'a donc pas rendu public son patrimoine. Il s'est contenté de laisser chuchoter par l'entourage des demi-aveux à des confrères, qui s'en sont eux-mêmes contentés. A une exception près, comme d'habitude : le Canard enchaîné, apparemment le seul à faire état explicitement de l'embarras de l'équipe de Sarkozy à honorer sa promesse. «Entrer dans le détail des chiffres, ça me semble délicat», a glissé le directeur de cabinet au palmipède. Affaire close, donc. La date de péremption du scandale est passée.

[etienne]

fukusan, quand je dis que ETC n'appartient pas à l'UMP, c'est un fait.
Maintenant, si tu me crois pas et que tu préfères croire un abruti suisse sous pretexte qu'il tape sarko .... c'est ton choix.
Libre à toi de croire des conneries.

Enfin, quand on voit tes posts, ne viens pas gueuler après sur la nullitude de la camapgne, sur le fait de parler uniquement de propals, d'idées ...
Faudra assumer mon petit sushi préféré

[fukusan]

etienne92200, garde la pêche C'est pas épiloguer sur une blague sur la Corse. On parle de la liberté de la presse et de liberté individuelle avec l'enquête sur les RG.

PS : Arrête tes familiarité. Je t'appelle pas le porc parce que tu es Blanc, on dit pas à un rebeu le couscous ou à un renoi grain de riz

[JPP REVIENS]

Vous me faites délirer...

fukusan, en parlant de "garder la pêche", qui semble être ton expression favorite lorsque tu es en panne de répartie, continue à citer Libé comme journal objectif de haute qualité, je "surkifffe" pour faire djeunz.

"Les propals, les idées, les projets"

[fukusan]

JPP REVIENS, garde la pêche en l'occurence j'ai cité Daniel Schneidermann dans Rebonds qui est la partie grosso modo "édito" du journal. Je suis donc d'accord avec Schneidermann, mr le censeur

[Castor_Troy]

c'est marrant vos discussions

d'un point de vue totalement extérieur, ça ressemble (la discussion évidemment, et non pas les protagonistes ) un peu au caca qui dit au vomi "tu pues!"

[etienne]

Oui, bon ok Fukusan, tu as raison.
Sarko espione tt le monde via les RG, il controle ts les médias, la presse, c'est un dictateur, un facho, un pro américain, un ultra libéral, un mec qui veut la précarité pour tous etc etc.

Bien, maintenant, je suis sur que tu es un gentil garçon, alors on va passer à d'autres choses, ok ?


Un peu de fond, j'ouvre un débat :

Ce n'est pas la loi qu'il faut craindre mais le juge...

Les propos de Nicolas Sarkozy sur le tribunal de Bobigny ont le mérite de la franchise.
Les censeurs oublient que l'insécurité est d'abord une atteinte permanente à un droit fondamental, la sûreté, qui est rangée parmi les droits naturels et imprescriptibles juste avant la résistance à l'oppression.

Les textes internationaux ratifiés par la France ne disent pas autre chose. La déclaration universelle des droits de l'Homme de 1948, le pacte de l'ONU qui la met en oeuvre disposent que « tout individu a droit à la liberté et à la sécurité de sa personne ».
La Convention européenne affirme encore que « toute personne a droit à la liberté et à la sûreté ». Le contrat social est directement déduit de ces assurances. Le mémoire sélective de ceux qui utilisent les Droits de l'Homme à des fins de politique partisane ne leur rendent pas service.

Ce ne sont pas les variations centésimales des taux de criminalité qui mettent en danger une Nation.
C'est le sentiment que l'insécurité laisse de marbre le pouvoir politique et les institutions qui, par faiblesse ou coupable indulgence, donnent l'impression qu'ils n'ont aucune prise sur ceux qui se livrent à une guerre civile permanente.

La peur n'est plus ordinaire quand elle devient un phénomène social. L'absence de répression attise la violence et l'insécurité opprime les plus démunis et ruine un peu plus l'Etat.

Les Français ne s'y trompent pas. Ils sanctionnent dans les sondages, avant de le faire dans les urnes, ceux qui reculent devant le tabou de la répression. La délinquance des mineurs est un bon exemple de la machine à mal faire judiciaire. Le statut de la jeunesse est à géométrie variable. Les mineurs commettent de plus en plus jeunes des actes de plus en plus graves alors que leur accessibilité à la notion de sanction est plus précoce qu'auparavant.

D'un coté, on souligne la maturité des adolescents modernes, on affirme leur aptitude à se gérer eux-mêmes et à prendre part aux affaires publiques. De l'autre, on évoque les contours fragiles d'une personnalité en devenir, le désarroi social, l'environnement familial déstructuré, on explique que dans de telles conditions l'auteur d'un crime ou d'un délit est moins coupable que la société elle-même, le tout pour affranchir de la responsabilité civique élémentaire qui consiste à répondre de ses agissements devant la loi pénale. De remise à la famille en placements, d'admonestations en sursis, la justice s'épuise à poursuivre sans résultat une action dite éducative qui se développe parallèlement à une série de récidives.

Le résultat est que les tribunaux voient comparaître devant eux des délinquants aux casiers judiciaires chargés qui apportent la preuve que l'on n'a pas distingué au moment opportun le mineur apte à saisir la chance de s'adapter à la vie de celui qui exigeait des contraintes fortes.

A la tribune de l'assemblée Nationale, Pierre Juquin déclarait en décembre 1980 : « l'insécurité, ça suffit ! ».
La fermeté vertueuse du député communiste d'alors n'est pas celle de certains milieux judiciaires. Le premier devoir de la justice est pourtant de protéger les citoyens. Le crime prospère et il est donc indispensable de mener une politique judiciaire de fermeté.

Il n'y a pas de société sans obligation ni sanction. Prétendre le contraire est une utopie dangereuse. C?est quand la loi est respectée que la sanction qui reflète la force des valeurs collectives et des moeurs joue son rôle au sein de la société. Que les Français éprouvent le besoin de ressentir la force de ces valeurs est une évidence.

La criminalité organisée de type inflationniste que nous connaissons impose une politique criminelle cohérente à l'échelle du pays. Il faut une accélération générale des procédures dans les affaires les plus graves pour que la sanction tombe rapidement, sèche, nette, exemplaire. Il faut oser punir quand cela est nécessaire. Oser punir d'après l'acte et le péril qu'il offre pour la sécurité des citoyens. IL faut oser punir car si la répression retrouve sa forme dissuasive naturelle, les peines de substitution et leur valeur éducative redeviennent possibles.

L'échec de l'action judiciaire est dû pour l'essentiel à l'impréparation des esprits à cette réalité. De cette impréparation est né le soupçon dans lequel vit la justice. Celle-ci, comme la femme de César, ne doit pas être soupçonnée. Parce qu'elle est, souvent à tort, quelquefois avec raison, il faut la réformer de fond en comble.

L'angélisme politicien de circonstance et le corporatisme judiciaire n'y changeront rien. Il n'est pas de compromis possible quand la communauté nationale est en cause. La pluie de condamnations qui s'abat depuis Strasbourg, les affaires Outreau, Baudis, ces instructions qui croupissent des années durant à seule fin de garder otage des hommes publics, les jugements de complaisance rendus au bénéfice de procédures aléatoires, le hold-up récent de la chambre criminelle contre le statut de témoin assisté, décision grave qui vide de substance une réforme essentielle, devraient inciter à moins de morgue et de condescendance et à plus de clairvoyance. Le mot « modestie » existe aussi dans le dictionnaire.

La justice est le miroir de la société. Les seules révolutions qui comptent sont celles des esprits. Pour être effective, la justice doit être portée par le consensus du peuple français au nom duquel elle juge. Il ne s'agit pas de savoir l'opinion des neuf dixième des magistrats sur les conditions de l'insécurité mais bien de savoir quelles sont les conditions réelles de la sécurité.

« Si le roi permet que des individus troublent l'ordre il succombera lui-même » écrivait Richelieu. Il en est de la Justice comme de la France. Une politique vigoureuse n'a que trop tardé. Elle suppose un effort collectif entrepris pour une longue durée. Elle exige une volonté.

[ideh]

http://fr.news.yahoo.com/26012007/202/l ... eunes.html

Les enquetteurs on fait des tests ADN pour retrouver les personnes quui ont volé le scooter du fils de Mr Sarzoki. En fait on de même pour tous les scooter volés??

[ideh]

Je n'ai pas pu regarder le débat entre De Villier et Tarik Ramadan dans l'emission Riposte, comment s'est il passé? Je vais le voir ce soir,sur le site de France 5...

[jod.ko]

C'est un debat que j'aimerais voir aussi...


Jodko.

[crikken]

http://presidentielles.comparer.com/F/3 ... ables.html

[etienne]

jod.ko, http://www.france5.fr/ripostes/

[Papa mouyo]

Un peu de fond, j'ouvre un débat :

.

résumable en:

- il faut lutter contre l'insécurité (tiens on l'avait jamais entendu ca) et tout un plaidoyer sur "la justice ne va pas assez vite"...
- la seule proposition: réformer la machine judiciaire de fond en comble. quand? comment? on apercoit juste en filigrane le fabuleux principe de détection des délinquants avant l'heure.

on dirait du sarko 2004.

[Thorgal]

Je n'ai pas pu regarder le débat entre De Villier et Tarik Ramadan dans l'emission Riposte, comment s'est il passé? Je vais le voir ce soir,sur le site de France 5...

perso j'ai trouvé que Ramadan l'avait mouché

[etienne]

Thorgal, +1

Ce n'est pas comme l'a fait villiers qu'il fallait le prendre. Et dire qu'il voulait nos conseils ce ... Bien fait pour lui
Hélas Ramadan continue de prospérer ...

[ideh]

Thorgal, sur le forum de France5 , j'ai lu la même chose, il parait que de Villiers s'est fait bouffer par Ramadan mais je me suis demandé si les mecs qui ont posté leurs avis avaient réellement un avis objectif.

Sinon hier soir j'ai matté l'emission sur France 5 Conversation secrête (au meme moment que Lens- St Etienne) avec un tres tres bon Thuram. Emission rediffusé vendredi 2 février à 14h45 . A voir

http://www.france5.fr/programmes/index- ... =1900-2400

[fourcroy]

C'est vraiment la peste contre le choléra, votre truc... Vous arrivez à regarder ça ?

[Thorgal]

Sinon zavez regardés l'emmission politique de Laurence Ferrari sur canal+ à 12h40 ??

(ferrari est beaucoup plus incisive et percutante qu'elle ne l'était sur tf1, on voit clairement que les journalistes sont bridés sur la Une)

Un reportage sur le politique communautaire de Sarkosy
dans les coursives d'un meeting, entouré d'une multitude de caméras, de micros et de journalistes, celui de canal interroge Sarkosy sur les dangers et les raisons de sa politique communautaire, notamment le fait qu'il essaye de capter le vote de la communauté juive... la question ne lui plait pas, Sarkosy s'excite, hausse le ton, le prend à partie et en vient presque à l'insulter
... quelques secondes plus tard, Sarkosy s'aperçoit qu'il a dérapé, revient sur ses pas... pour demander au journaliste de "refaire la prise" Donc même question, mais réponse différente et grand sourrire...

Evidément, Canal a montré l'ensemble de la scène

ce type me débecte de plus en plus. Derrière un discours de façade et une communiquation centrée autour du renouvellement de la politique, de ses méthodes et du contenu, il est finalement pire que les autres