Débats, partage et délires en tout genre. C'est une tradition maintenant...
25 Jan 2007, 14:26
Moonwalker a écrit:Plus sérieusement tu paie sans doute le fait d'assumer haut et fort tes convictions devant des gens qui essaient d'imposer leur culte de la pensée unique
Culte de la personnalité. Allons allons révise un peu tes classiques ...
25 Jan 2007, 14:34
Fidel Cienaga,
je vois pas le rapport avec le culte de la personnalité
dès que entends "culte de" tu rajoute "la personnalité" ?
faut arreter de fonctionner par association d'idées
25 Jan 2007, 14:38
Moonwalker a écrit:Fidel Cienaga,
je vois pas le rapport avec le culte de la personnalité
dès que entends "culte de" tu rajoute "la personnalité" ?
faut arreter de fonctionner par association d'idées
Non dès que j'entends cul. je sors plutôt ma bite.
25 Jan 2007, 14:42
Fidel Cienaga, t'es en forme, dis moi.
25 Jan 2007, 14:48
etienne92200, je me suis trompé ce matin entre le viagra et mes gouttes pour l'arthrose.
25 Jan 2007, 15:07
Bah vu ta photo ça saute pas aux yeux hein...
25 Jan 2007, 15:25
peezee, C'est pas sur les yeux que ça saute ...
25 Jan 2007, 15:27
Fidel Cienaga, jamais entendu parler de "
facial"...?
25 Jan 2007, 15:29
peezee, Non on me parle plutôt de "
faciales"
25 Jan 2007, 15:34
Fidel Cienaga, je causais english, oeuf corse...
fourcroy, ah bon? Faut pas mettre la charrue avant les boeufs, c'est ça...?
P.S. Ho les garis, plutôt que de FastFlooder ds les topics politiques, pkoi vs créez pas plutôt un topic "Vacances d'Ete et Activités Linguistiques dans le Péloponèse" ds le Café...?
Modifié en dernier par Anonymous le 25 Jan 2007, 15:36, modifié 2 fois.
25 Jan 2007, 15:34
Je vends du gros sel, ca interesse quelqu'un ?
Jodko.
25 Jan 2007, 15:36
C'est plutot sucré chez moi ... à skon m'a dit ...
25 Jan 2007, 15:37
peezee, faciale
s ....
Sinon, histoire de se détendre :
Décidément, sale temps pour Nicolas S. avec cette affaire de RG, le journal
Le Monde appelle aujourd'hui à sa démission pour garantir le respect des règles démocratiques dans l'élection.
25 Jan 2007, 15:59
La réponse de son ami Hortefeux cet après midi, face à la question de monsieur Mélanchon était assez...Enorme.
N'étant ni pour Sarko, ni pour Ségo, et me voulant ainsi "objectif", ne peut on pas dire que ces histoires sortant sans arret dans les médias puent la merde et ne servent pas à grand chose, si ce n'est à placer la campagne sur autre chose que le débat d'idées ?
Apparemment, et confirmé par les RG eux mêmes. L'enquête "menée" par Sarkozy n'en était pas une.
Il s'agissait de l'actualisation de dossiers, dont celui de la personne visée, dossiers menés par le gouvernement socialiste de l'époque, qui touchait déjà cette personne qui à l'époque était dans une certaine association qui a causé pas mal de torts à tous les partis politiques...La gauche en particulier.
Alors Sarkozy n'est certainement pas tout blanc tout beau, mais en l'occurrence, je trouverais étrange, et vraiment très mal joué de sa part, de mener une enquête sur une personne ayant déjà un dossier connu de tous chez les RG, surtout lorsqu'il jouit de l'image de victime du dossier Clearstream dans ce genre d'affaires...
Sinon, pour ceux qui prennent tout de suite, sans réfléchir, pour vérité d'évangile tout ce qui sort dans la presse, à partir du moment où ça les arrange, (je ne citerai personne, mais ils se reconnaitront) je devrais vous conseiller un lien assez concret :
http://www.jpney.com/article.php3?id_article=24
25 Jan 2007, 16:06
JPP REVIENS, Sauf que Jean Paul Ney a été condamné à une injonction de soins thérapeutiques pour les délires qu'il répand sur le net ... Il est bien connu dans le milieux qui luttent contre certains délires nouvelle droite et complotite.
Trouve nous un autre lien, y en a plein là dessus.
25 Jan 2007, 16:07
Fidel Cienaga, j'étais sur que tu allais tilté sur le lien.
Je vois ce que tu veux dire, mais ne l'aurais pas formulé ainsi ...
25 Jan 2007, 16:22
La fameuse pertinence de toutes les notes RG, et leurs liens avec une presse avide de scoops ne sont plus à démontrer...
Que cela touche Ségolène Royal, ou Sarkozy, cela reste de la merde, de la vengeance guidée par des motivations personnelles et/ou politiques, et dans tous les cas une pratique digne d'une République bananière.
Maintenant, concernant la véracité ou non des faits, une Justice existe pour en décider.
http://debeauregard.typepad.com/bruno_d ... e_est.html
Rappel d'un autre scandale...
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0 ... 939,0.html
Rappel bref des faits...On s'éloigne un peu du scandale...
Effectivement, les liens abondent, je vous laisse vous forger vous même votre propre point de vue, au regard des différents scandales qui ont déjà entâché notre démocratie, et au regard du degré d'objectivité de chacun, et chacune...
25 Jan 2007, 17:07
JPP REVIENS a écrit:Sinon, pour ceux qui prennent tout de suite, sans réfléchir, pour vérité d'évangile tout ce qui sort dans la presse, à partir du moment où ça les arrange
"Tout acte participant d’une gouvernementalité néo-libérale calcule en effet les coûts et les bénéfices d’une moins grande ignorance ou d’une plus grande information. Ainsi se doit-il, en toute logique, de calculer son propre coût d’opportunité : il n’est avantageux d’extraire et d’utiliser une information que si et seulement si son rendement marginal est supérieur ou égal à son coût marginal.
Il existe donc une limite à la domestication du hasard inhérente à la rationalité politique « néo-libérale ». Là est la brèche, la zone d’ignorance à conquérir, (...). Le libéralisme mort, le hasard est à nous. Reste à penser jusqu’où."
Jean Paul Laurent
26 Jan 2007, 10:20
petit coupé/décalé, a ceux qui disaient que le monde était neutre, de gauche et autres, je vous conseille cette lecture, intéressante.
extrait de "la face cachée du monde" par pierre péan et phillippe cohen:
Au printemps 1994, durant cette délicate période où Jean-Marie Colombani installe et consolide son pouvoir, tandis qu’Edouard Balladur met tout en œuvre pour passer directement de la Rue de Varenne à l’Elysée, les liens entre les dirigeants du Monde et Matignon se resserrent. Il s’agit, au fond, de se faire mutuellement la courte échelle. Alain Minc, le « faiseur de rois », assure la même fonction auprès des deux hommes. Son rôle consiste, en l’occurrence, à mettre chacun des deux au service de l’autre : le nouveau Monde va devenir pour quelques mois le journal de campagne d’Edouard Balladur. A longueur de Unes et de grands papiers, le quotidien a assené cette idée selon laquelle « Balladur est le meilleur, puisqu’il est gagnant ». Dans son rapport « la France de l’an 2000 », qui servira de base au programme d’Edouard Balladur, Alain Minc n’écrit-il pas qu’ « il n’y a pas d’autre politique possible » ? Tous les jours, de même, Le Monde affirme qu’il n’est qu’un seul homme pour la mener.
Les relations de Colombani sont encore plus étroites avec Jérôme Jaffré. Les deux hommes font partie, avec Alain Duhamel, du « groupe de Torcello », parfois appelé « déjeuneurs de Torcello » en souvenir d’un repas pris ensemble, dans une petite île proche de Venise, par les trois « faiseurs de rois ». Ils ont décidé par la suite de se retrouver régulièrement afin de deviser sur la situation du pays. Souvent se dégage entre eux un consensus pour « aider » tel ou tel homme politique. C’est ainsi que, dans les années 1980, le groupe envisageait de faire de Michel Delebarre le successeur de François Mitterrand, ce qui, il faut bien l’avouer, ne manquait pas d’audace, tant le brave député socialiste du Nord semblait peu convenir à la magistrature suprême. Mais, cette fois, le cheval est plus sérieux, et les jockeys se réjouissent de l’enfourcher. Nos « importants » le tiennent, « leur » président : ils vont pouvoir entrer avec lui dans l’Histoire.
Tout ce petit monde, auquel il convient d’ajouter Nicolas Sarkozy, ministre du Budget, et Nicolas Bazire, directeur du cabinet à Matignon, est fort excité à la perspective de participer à cette aventure dont chacun espère tirer des avantages. Le Monde ne prend alors même plus de précautions pour masquer son engagement.
La page France du Monde, daté 12 janvier 1995.
Le 12 janvier 1995, le quotidien annonce : « Pour l’opinion, l’élection présidentielle est déjà jouée. » Ce titre ne choque pas que les chiraquiens. Comment oser disqualifier la première des élections de la République en la ravalant au rang de formalité sans importance par un pronostic d’une incroyable arrogance ? Comment un professionnel des sondages, Jérôme Jaffré, peut-il se laisser aller à une phrase comme « si M. Balladur est élu, le 8 mai prochain, on pourra dire que l’élection présidentielle était jouée avant même que d’être écrite » ? Et comment le quotidien français de référence peut-il laisser s’exprimer une telle opinion à sa Une sans commentaire ni critique ? Pour bien des lecteurs éclairés, qui découvrent un mode d’engagement inédit dans l’histoire du quotidien, Le Monde de Beuve-Méry est mort ce jour-là.
Un peu plus tard, empêtrés dans l’affaire Schuller-Maréchal, qui vient d’éclater à la fin de décembre 1994, Pasqua, soutien du candidat Balladur, et son conseiller Marchiani ont tout de suite pensé à l’exploitation possible des écoutes téléphoniques de la « cellule » élyséenne. Les deux hommes n’ignorent pas que Plenel fait de ces écoutes une affaire personnelle. Charles Pasqua fait remettre à Plenel, vers la fin de janvier 1995, un tirage papier des disquettes. Pasqua et Plenel vont dès lors constituer ce que l’on peut considérer comme une « alliance discrète » où chacun est persuadé de trouver son intérêt. Vers la même époque, un journaliste du Monde désireux de consacrer un grand papier à Pasqua « l’Africain », a découvert cette relation « privilégiée » entre le rédacteur en chef du Monde et le président du conseil général des Hauts-de-Seine. Première surprise : lorsque ce journaliste revient d’Afrique, l’adjoint de Plenel, Hervé Gattegno, paraît être au courant dans les moindres détails de ses pérégrinations ! Autre bizarrerie : il se rend compte que Gattegno entretient des rapports chaleureux avec Jean-Charles Marchiani. Pour couronner le tout, après lecture de son article, Edwy Plenel lui demande d’aller voir Daniel Léandri, fidèle d’entre les fidèles de Pasqua, flic, secrétaire, garde du corps et homme des missions sensibles. Une fois Place Beauvau, l’auteur de l’enquête éprouve le sentiment fort désagréable que Léandri a déjà lu son papier. Le voici bientôt contraint d’édulcorer son article, qu’il rend à la rédaction en chef au début de février 1995. Un mois plus tard, l’article repose encore dans le tiroir d’Edwy Plenel. Pourquoi ? Plenel a censuré, puis retardé sa publication : « J’ai voulu sa peau, expliquera Plénel crûment. Il a voulu la mienne. Nous sommes maintenant amis. »
Une amitié qui ne peut mieux tomber : à ce moment-là, en effet, deux hommes, Jean-Marie Colombani et Alain Minc, sont à la manœuvre préélectorale. Plenel accomplit à leur profit la même « œuvre » que celle de Pasqua en faveur de Balladur. L’objectif, qui ne pouvait être ignoré du directeur adjoint de la rédaction du Monde, est parfaitement clair : il s’agit d’atténuer l’impact de la révélation des écoutes illégales du beau-père du juge Halphen. En somme, pour paraphraser la fameuse formule ferroviaire, des écoutes (celles, anciennes, de la cellule de l’Elysée) peuvent en cacher d’autres (ordonnées tout récemment par Matignon). Pendant que l’on s’efforce, dans le clan Balladur, de retirer au juge Halphen son enquête sur le financement du RPR, le naïf lecteur du Monde est invité à s’indigner sur les méthodes policières utilisées dix ans auparavant sur ordre de François Mitterrand. Le journal cache la forêt balladurienne (Pasqua) derrière l’arbre mitterrandien.
Pourquoi Plenel a-t-il passé un tel « deal » avec Charles Pasqua ? Pourquoi a-t-il censuré le papier sur Pasqua ? Pourquoi, dans les deux affaires d’écoutes, l’une d’actualité, l’autre non, a-t-il accepté de se livrer à une « mise en scène » qui n’était nullement indispensable sur un strict plan journalistique ?
Outre l’utilisation des écoutes d’Edwy Plenel pour masquer celles de l’affaire Schuller-Maréchal, le quotidien de Colombani et Plenel va commettre durant la campagne plusieurs forfaits moins apparents, dont le sous-traitement de l’affaire GSI, qui met en cause Edouard Balladur, et, un mois avant le premier tour de l’élection présidentielle, une ultime et basse manœuvre contre Jacques Chirac, concoctée en secret avec Nicolas Sarkozy, pour aider Edouard Balladur, dont la cote s’était effondrée dans les sondages : l’affaire de la vente de terrains au Port autonome de Paris par la famille de Bernadette Chirac.
Le soir de cette publication, Alain Juppé qualifie avec raison de « grossière manipulation » l’article du Monde : « Comme on n’a rien à reprocher à Jacques Chirac, on a trouvé la combine : on va s’attaquer à la famille de sa femme. » Or il apparaîtra non seulement que Mme Chirac n’est pas intervenue dans cette affaire, non plus que son mari, mais que ses frères n’ont pas tiré le meilleur parti des terrains et ont probablement vendu au-dessous du prix du marché. De fait, le titre assassin - « M. et Mme Chirac ont tiré profit d’une vente de terrains au Port de Paris » - a été conçu et retenu alors que les journalistes du Monde savaient pertinemment que c’était une bien piètre affaire…