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15%
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12%
 
Nombre total de votes : 264

28 Déc 2006, 12:54

Moi je trouve que son post est une insulte...

Il ne s'agit pas d'etre d'accord sur les points de vue défendus, mais bien sur le post en lui même et sur l'insulte qu'il représente envers celui à qui il répond...

Et si on ne peut plus dénoncer le charlatanisme, ca ne sert à rien de débattre... Si traiter quelqu'un de charlot est une insulte, alors franchement, ca ne sert à rien de débattre, ni sur le fond ni sur la forme... C'est vraiment domage...

Y'a un topic sur la liberté d'expression, il prend vraiment tout son sens...


Jodko.

28 Déc 2006, 12:58

pour apporter de l'eau au moulin. c'est long mais certains passages sont très interessants. tiré d'un blog socialiste.

LE DÉROULEMENT DES ÉVÉNEMENTS

Le déclenchement des émeutes trouve son origine dans la mort accidentelle de deux jeunes âgés de 15 et 17 ans, Bouna et Zyed, le jeudi 27 octobre 2005 à Clichy-sous-Bois, retrouvés électrocutés dans l'enceinte d'un transformateur EDF. Au-delà de ce drame, ce sont ses circonstances qui ont provoqué une réaction puisque très vite on apprend que ces jeunes se sont réfugiés dans cet endroit pour échapper à la police. Nicolas Sarkozy dément avec violence les faits. selon lui, les jeunes étaient des délinquants, et n'étaient pas pousuivis par la police. L'IGS a démenti en novembre cette version partiale des faits.

Quasi immédiatement, dans les heures qui suivent, on assiste à une multiplication d'actes de violences urbaines dans le quartier HLM du Chêne pointu (incendie de 23 voitures, jets de projectiles contre le centre de secours des sapeurs-pompiers, vitrines brisées, abribus vandalisés, centre de distribution de la Poste mis à feu).

Le lendemain, des éléments d'explication seront fournis par le ministère de l'Intérieur, qui évolueront au cours de la journée. Alors que, dans un premier temps, la police déclare être intervenue lors d'une tentative de cambriolage, une autre déclaration précise ultérieurement que les jeunes auraient été interpellés suite à la dégradation d'une cabine de chantier. Même si ces deux versions ne sont pas incompatibles, le caractère absurde de la mort de deux jeunes dans ces circonstances entretient le doute quant à la réalité, ceci d'autant plus que le Procureur de Bobigny évoquera par la suite un simple contrôle d'identité.

Dans une atmosphère devenue subitement très lourde, les émeutes prennent un tour plus violent le 28 octobre avec l'apparition de meneurs et la multiplication de coups de feu sur les cars de gendarmes et de CRS. Le samedi 29, une marche silencieuse est organisée par des associations à laquelle participent des élus et plus d'un millier de participants. Les affrontements se poursuivront le samedi soir et s'amplifieront le dimanche à la suite de l'utilisation de gaz lacrymogènes à proximité d'une mosquée.

Dès lors, un mécanisme de développement du conflit s'installe qui s'alimente des affrontements croissants avec les forces de l'ordre, de la dénonciation des provocations policières ainsi que de la « surenchère médiatique ».

LE RÔLE DES MÉDIAS

Le rôle des médias dans le développement des émeutes est bien évidemment difficile à établir et à mesurer mais il ne saurait être exclu ou sous-estimé. La question est posée dès le 27 octobre après l'annonce du décès des deux jeunes puisque l'information passe alors « en boucle » lors des journaux télévisés.

Dès le 28 octobre, une distinction dans le traitement de l'information apparaît puisque le journal télévisé de TF1 de 13 heures évoque des « scènes de guérilla » dans la ville de Clichy-sous-Bois alors que d'autres chaînes se contentent d'évoquer des « incidents ». Dans les heures qui suivent, les différences d'appréciation demeurent puisque le soir même, France 2 évoque des casseurs qui jouent « au chat et à la souris avec les forces de l'ordre » alors que France 3 fait référence à « des bandes de jeunes qui harcèlent les forces de l'ordre à coup de pierres et de cocktails Molotov ». Le 29 octobre, le Parisien évoque une « deuxième nuit d'émeutes ».

Les différences de traitement de l'information concernent également les causes des événements puisque, par exemple, dans les journaux télévisés du 28 octobre au soir, si TF1 insiste sur le flou des circonstances et les résultats en attente de l'enquête en cours, France 2 et France 3 n'hésitent pas à laisser la parole à des personnes qui désignent la responsabilité de la police, en précisant toutefois que cette version est démentie par la police.

A partir de ce moment, une polémique est également ouverte concernant le rôle et la responsabilité du ministre de l'Intérieur dans le déclenchement de ces troubles.

L'emballement médiatique connaîtra, enfin, une nouvelle extension à la suite de l'intervention des forces de l'ordre avec des gaz lacrymogènes le 30 octobre à proximité de la mosquée de Clichy puisqu'une nouvelle polémique se développe concernant les circonstances de l'intervention des forces de l'ordre qui attisent les tensions.

A partir du 4 novembre, de nombreux quotidiens nationaux et régionaux évoquent une « guérilla urbaine ». Alors que certains journalistes s'interrogent sur les causes de ces affrontements, d'autres s'engagent dans une démarche de comptage des voitures brûlées qui jouera un rôle dans l'extension des troubles. Certains éditorialistes s'interrogent alors sur la responsabilité des médias dans la propagation des violences du fait notamment du mimétisme des images.

C'est alors que France 3 annonce le 7 novembre dans le 19/20 qu'elle ne répercutera plus les chiffres des voitures incendiées et que TF1 et France 2 décident de mettre davantage en avant les appels au calme et les initiatives citoyennes. Les reportages s'intéressent alors plus aux aspects sociaux et moins aux affrontements, ils insistent aussi sur les aspects positifs de la vie dans les quartiers.

On constate ainsi que jusqu'au 6 novembre et l'intervention du Premier ministre qui annonce le recours au couvre-feu, les médias ont adopté un angle de traitement qui privilégiait le caractère sensationnel des violences urbaines (voitures et bâtiments en flammes, bilan complet et détaillé des incidents, pompiers et CRS montrés en situation de difficulté, utilisation d'un vocabulaire guerrier et anxiogène, colère des habitants victimes des destructions de biens...).

La responsabilité des médias dans le développement des émeutes apparaît donc comme réelle : en effet, Bernard Charles, adjoint au maire de Lille, a indiqué qu'il y avait eu un délai d'une semaine entre les premiers événements en Seine-Saint-Denis et les premiers troubles constatés à Lille et qu'entre temps, le journal « La Voix du Nord » s'était interrogé à la une sur les conséquences de ces événements franciliens sur les quartiers de Lille Sud.

L'expérience de ces événements devrait amener l'ensemble des médias à engager une réflexion profonde sur le traitement de l'information lorsque celle-ci peut être de nature à alimenter des affrontements. Cette réflexion, par nature propre à chaque rédaction, pourrait par exemple viser à déterminer dans quelle mesure lors de certains événements, il peut être nécessaire de présenter les informations de telle sorte qu'elles ne puissent pas alimenter artificiellement des troubles graves à l'ordre public.


UNE IMPLICATION PARTICULIÈREMENT IMPORTANTE DES MINEURS

Une grande partie des auteurs de violences urbaines étaient des mineurs, souvent très jeunes, et des jeunes majeurs, majoritairement inconnus (pour 80 % d'entre eux) de la justice, sauf au titre de l'assistance éducative (pour la moitié d'entre eux), plutôt inscrits dans un cursus scolaire ou professionnel mais souvent issus de familles en grande difficulté. Cette absence d'antécédents concerne aussi les jeunes ayant commis les faits les plus graves. Des phénomènes de mimétisme, de contagion et d'émulation favorisés par la très forte médiatisation accompagnant et provoquant une sorte de surenchère dans la concurrence ont été mis en avant tant par les sociologues que par les forces de l'ordre et les magistrats entendus.

Au 18 novembre, 577 mineurs avaient été présentés au juge des enfants et 118 placés sous mandat de dépôt.

En ce qui concerne les 85 mineurs déférés à Bobigny, et contrairement aux affirmations de Nicolas Sarkozy, les deux tiers d'entre eux n'étaient pas connus de la justice et un tiers d'entre avaient moins de 16 ans, ce qui interdisait de prendre des réquisitions de mise en détention provisoire. Beaucoup se trouvaient dans des situations de décrochage de déscolarisation et auraient dû faire l'objet de signalement de la part des services sociaux.

VIOLENCES SPONTANÉES OU INSURRECTION PLANIFIÉE ?

Les motivations à l'origine de ces violences ne sont pas clairement déterminées, et il parait difficile de les attribuer à un facteur unique.

Lucienne Bui Trong, ancien chef de la section « villes et banlieues » à la direction des renseignements généraux, a estimé qu'il s'agissait au départ d'une petite émeute classique, à partir d'un phénomène vécu comme une injustice et donnant lieu à des rumeurs et à beaucoup d'émotion. Elle n'aurait pas dû durer plus de trois jours mais a été relancée par un incident policier dans une mosquée, ainsi que par la politisation et la médiatisation des événements. Elle a souligné que cette expansion au niveau national d'un événement au départ purement émotionnel est inédite.

Le rapport des renseignements généraux du 23 novembre 2005 a confirmé qu'il n'y avait aucun lien entre ces violences et des mouvements religieux, ni d'organisation structurée ou nationale, et qu'on ne pouvait donner pour seule explication une insurrection fomentée par des délinquants dérangés dans leurs trafics par la reprise en main des forces de l'ordre. En outre, aucun leader ne s'est dégagé de ces violences, ni aucune revendication claire
Modifié en dernier par Papa mouyo le 28 Déc 2006, 13:08, modifié 1 fois.

28 Déc 2006, 13:01

Il faut mettre en page des posts comme ca, c'est inexploitable :(


Jodko.

28 Déc 2006, 13:02

jod.ko a écrit:Moi je trouve que son post est une insulte...

Il ne s'agit pas d'etre d'accord sur les points de vue défendus, mais bien sur le post en lui même et sur l'insulte qu'il représente envers celui à qui il répond...

Et si on ne peut plus dénoncer le charlatanisme, ca ne sert à rien de débattre... Si traiter quelqu'un de charlot est une insulte, alors franchement, ca ne sert à rien de débattre, ni sur le fond ni sur la forme... C'est vraiment domage...

Y'a un topic sur la liberté d'expression, il prend vraiment tout son sens...


Jodko.


:mrgreen:
va pour cette argumentation à postériori :twisted:

28 Déc 2006, 13:06

Tout est résumé là :

Lucienne Bui Trong, ancien chef de la section « villes et banlieues » à la direction des renseignements généraux, a estimé qu'il s'agissait au départ d'une petite émeute classique, à partir d'un phénomène vécu comme une injustice et donnant lieu à des rumeurs et à beaucoup d'émotion. Elle n'aurait pas dû durer plus de trois jours mais a été relancée par un incident policier dans une mosquée, ainsi que par la politisation et la médiatisation des événements. Elle a souligné que cette expansion au niveau national d'un événement au départ purement émotionnel est inédite.

28 Déc 2006, 13:11

jod.ko, j'ai retiré une (petite) partie

Thorgal, j'aime bien le paragraphe "le role des médias"

28 Déc 2006, 13:19

La responsabilité des médias dans le développement des émeutes apparaît donc comme réelle : en effet, Bernard Charles, adjoint au maire de Lille, a indiqué qu'il y avait eu un délai d'une semaine entre les premiers événements en Seine-Saint-Denis et les premiers troubles constatés à Lille et qu'entre temps, le journal « La Voix du Nord » s'était interrogé à la une sur les conséquences de ces événements franciliens sur les quartiers de Lille Sud.

L'expérience de ces événements devrait amener l'ensemble des médias à engager une réflexion profonde sur le traitement de l'information lorsque celle-ci peut être de nature à alimenter des affrontements. Cette réflexion, par nature propre à chaque rédaction, pourrait par exemple viser à déterminer dans quelle mesure lors de certains événements, il peut être nécessaire de présenter les informations de telle sorte qu'elles ne puissent pas alimenter artificiellement des troubles graves à l'ordre public.


le poids des médias (des images notamment) est très fort et parait de toute façon ineluctable tellement ils sont présents dans nos sociétés et tellement l'information est instantanée. D'autant que les médias, globalement, sont extrêmement corporatistes et nient systématiquement à postériori toute part de responsabilité dans la réception de leurs infos

28 Déc 2006, 13:43

Thorgal, ce que je retiens du passage sur les médias -et je rejoins flys la dessus- c'est qu'il me donne l'impression que les boys de sarko ont du s'en taper des brainstormings sur cette affaire...et qu'ils se sont pas génés pour foutre de l'huile sur le feu (qui n'en demandait pas tant..)

-on parle "fort" avec des termes guerriers pour planter le décor
-on crée une compète intercités, chiffres quotidiens a l'appui. les inscrits se multiplient...
-la peur s'installe dans les chaumières
-bon on va pas faire une révolution a 18mois des présidentielles, on se calme, la compète est terminée, rideau: monsieur le ministre annonce "l'état d'urgence".
-2/3 jours plus tard, aucun média n'en parle, dossier a classer, rayon "les bonnes oeuvres de monsieur le minitstre de l'intérieur"

je caricature, je sais bien que c pas sarko qui est a l'origine des émeutes, qu'il s'en soit servi électoralement, en revanche, ca ne métonnerait qu'a moitié.

28 Déc 2006, 13:57

Ce que je veux dire, c'est que c'est :shock: de mettre le pen et sarko sur un meme plan.

De plus, ce n'est pas moi, qui ait dit que les gens sont cons, cf post de je sais plus qui page d'avant je crois : et je n'approuve pas ; les jeunes des banlieues, les agriculteurs, les patrons, les ouvriers, les blancs, les jaunes, noirs, beurs, agées ... bref les français ne sont pas cons.

C'est incroyable de tt mettre sur le dos de sarko : les banlieues, l'intégration ... tt les pbs, sont dus à des années et des années de merde des politiques de droite, comme de gauche. Il faudrait remonter ds le temps : de l'arrivée des harkis par exemple qui ont été traités comme des moins que rien.

Si sarko pète : on va l'accuser de faire un trou ds la couche d'ozone ?

Est-ce parce que le mot racaille a été sorti que des pompiers ont été caillasés, que des voitures ont été brulées ? etc
Non, si ces mecs là avaient de vraies logement, de vrais tafs etc etc, cela irait bcp mieux.

J'ajoutte que je préfère la qualité à la quantité : moins de personnes devraient venir, et tt faire pour mieux les intégrer : un job, un logement, une place ds les crèches pour lers enfants ...
C'est un peu comme l'UE : pkoi intégrer tjrs plus, alors que cela ne marche pas aujourd'hui ?
Remettons tt à plat : co-developpent, mieux intégrer les gens (au passage faire des tests sur : es motivations, la langue française ...) avec des perspectives plus interressantes etc etc.

A croire, certain, à lire je dirais ... on a l'impression qu'ils seraient hyper content d'avoir un 2eme tour le pen / royal ....

Bref ... c'est fou .... c'est aussi le fait que ttes ces memes personnes qui n'ont pas voté en 2002, et dc ont participé au fait d'avoir le pen en 2eme position, viennent aujourd'hui dire : je m'inscris sur les listes, non pas pour un projet, pour un axe, une direction avec une personne ... mais je viens m'inscrire pour voter ... contre sarko !! :shock:
Qui est derrière cela ?

Très bien, c'est après tt leur liberté ...

Enfin : je ne suis pas un sarko boy complètement gaga devant lui, j'ai de nbreux points de divergences, ils ont été expliqué, maintenant, en aucun cas je ne vais faire perdre mon camp.

Sur MAM : je le répète, c'est de l'intox. Juppé, raf sont chez sarko.
Elle n'aura pas le parti, pas de militants, pas d'argent, pas de soutien (peut etre chirac, Cuq, debré ... super), peut faire perdre son camp etc etc.

Voilà.

28 Déc 2006, 14:04

Ce qui est reproché a Sarko c'est essentiellement son role a l'interieur, faudrait pas exagérer non plus #-o

28 Déc 2006, 14:05

falange a écrit:Thorgal, ce que je retiens du passage sur les médias -et je rejoins flys la dessus- c'est qu'il me donne l'impression que les boys de sarko ont du s'en taper des brainstormings sur cette affaire...et qu'ils se sont pas génés pour foutre de l'huile sur le feu (qui n'en demandait pas tant..)

-on parle "fort" avec des termes guerriers pour planter le décor
-on crée une compète intercités, chiffres quotidiens a l'appui. les inscrits se multiplient...
-la peur s'installe dans les chaumières
-bon on va pas faire une révolution a 18mois des présidentielles, on se calme, la compète est terminée, rideau: monsieur le ministre annonce "l'état d'urgence".
-2/3 jours plus tard, aucun média n'en parle, dossier a classer, rayon "les bonnes oeuvres de monsieur le minitstre de l'intérieur"

je caricature, je sais bien que c pas sarko qui est a l'origine des émeutes, qu'il s'en soit servi électoralement, en revanche, ca ne métonnerait qu'a moitié.


mais je ne dis pas le contraire de ça. Simplement perso je ne déresponsabilise pas tous ceux qui tombent bêtement dans le panneau alors que tout ce mécanisme on commence à le connaitre. Il gagne sur toute la ligne avec de tels actes

28 Déc 2006, 14:10

Boudoum93, je comprends, mais à lire certain posts on dirait que le pen = sarko etc etc. C'est ça qui m'enerve.
Quoi qu'il se passe ... ben c'est sarko le fautif !!
(quand j'écris cela je ne te vise pas toi, mais qq posts que j'ai lu de qq omlivers)

Arretons de mettre la révolte des banlieues sur le dos de sarko. Cela résulte pour mois des 30 dernières années pitoyables de nos politiques qui ont joué avec le feu. ça a pété.

Il n'a pas tt réussi à l'intérieur, mais bon, quand je vois vaillant (son prédecesseur) et lui, pour moi : y'a pas photo.

Ministre de l'intérieur est le poste le plus hard.

28 Déc 2006, 14:11

c'est moi qui ai dit "les gens sont cons"

qqn l'a pris pour lui ici?

28 Déc 2006, 14:15

Michel vaillant est un héro de BD...

etienne92200, tu es d'une mauvaise foi absolument inébranlable...


Jodko.

28 Déc 2006, 14:19

jod.ko, pkoi d'une mauvaise foi ?

Je ne dis pas que je suis ok avec sarko sur tout à 100%, simplement pour avoir vécu les choses de près, pour faire parti d'un camp, pour essayer de faire peser mes idées, pour avoir un mvt associé, je ne vais pas le faire perdre.

Ensuite, jusqu'à preuve du contraire Daniel Vaillant était le ministre de l'intérieur de jospin, non ? #-o

28 Déc 2006, 14:21

etienne92200, vaillant c'etait une blague...

Je parle de mauvaise foi quand tu essaie de dédouanner Sarko de ce qui se passe aujourd'hui en banlieue ou autre... En quoi est ce que Vaillant a été si catastrofique par rapport à SArko ? Parce qu'il a fait moins de promesses intenables ?


Jodko.

28 Déc 2006, 14:22

etienne92200 a écrit:Ce que je veux dire, c'est que c'est :shock: de mettre le pen et sarko sur un meme plan.

De plus, ce n'est pas moi, qui ait dit que les gens sont cons, cf post de je sais plus qui page d'avant je crois : et je n'approuve pas ; les jeunes des banlieues, les agriculteurs, les patrons, les ouvriers, les blancs, les jaunes, noirs, beurs, agées ... bref les français ne sont pas cons.

C'est incroyable de tt mettre sur le dos de sarko : les banlieues, l'intégration ... tt les pbs, sont dus à des années et des années de merde des politiques de droite, comme de gauche. Il faudrait remonter ds le temps : de l'arrivée des harkis par exemple qui ont été traités comme des moins que rien.

Si sarko pète : on va l'accuser de faire un trou ds la couche d'ozone ?

Est-ce parce que le mot racaille a été sorti que des pompiers ont été caillasés, que des voitures ont été brulées ? etc
Non, si ces mecs là avaient de vraies logement, de vrais tafs etc etc, cela irait bcp mieux.

J'ajoutte que je préfère la qualité à la quantité : moins de personnes devraient venir, et tt faire pour mieux les intégrer : un job, un logement, une place ds les crèches pour lers enfants ...
C'est un peu comme l'UE : pkoi intégrer tjrs plus, alors que cela ne marche pas aujourd'hui ?
Remettons tt à plat : co-developpent, mieux intégrer les gens (au passage faire des tests sur : es motivations, la langue française ...) avec des perspectives plus interressantes etc etc.

A croire, certain, à lire je dirais ... on a l'impression qu'ils seraient hyper content d'avoir un 2eme tour le pen / royal ....

Bref ... c'est fou .... c'est aussi le fait que ttes ces memes personnes qui n'ont pas voté en 2002, et dc ont participé au fait d'avoir le pen en 2eme position, viennent aujourd'hui dire : je m'inscris sur les listes, non pas pour un projet, pour un axe, une direction avec une personne ... mais je viens m'inscrire pour voter ... contre sarko !! :shock:
Qui est derrière cela ?

Très bien, c'est après tt leur liberté ...

Enfin : je ne suis pas un sarko boy complètement gaga devant lui, j'ai de nbreux points de divergences, ils ont été expliqué, maintenant, en aucun cas je ne vais faire perdre mon camp.

Sur MAM : je le répète, c'est de l'intox. Juppé, raf sont chez sarko.
Elle n'aura pas le parti, pas de militants, pas d'argent, pas de soutien (peut etre chirac, Cuq, debré ... super), peut faire perdre son camp etc etc.

Voilà.


Qui ici a dit que la situation des gens qui vivent en banlieue est de la faute à Sarko ?
Moi je dis, Sarko sait l'effet qu'il fait quand il vient en banlieue, et s'est amusé à le faire pour récuperer des voix en vue de l'election l'an prochain.

Après j'ai pas vu quelqu'un dire Sarko = Le Pen, mais puisque tu en parles, faut pas s'étonner de ça quand Sarko marche sur les traces du FN pour récuperer des voix.

Tu es choqué que des gens puissent s'inscrire pour voter contre Sarko. Tu te demandes pas pourquoi les gens veulent voter contre lui ?

28 Déc 2006, 14:28

jod.ko, je dis que ce qui se passe en banlieue est le fruit, le résultat des politiques catastrophiques menées depuis les 30 dernières années, à la louche.
Tout remettre sur le dos de sarko est faux pour moi.

Flys, attends, tu feras attention, vas voir aussi ds le topic extreme droite, regarde bien, les gens font des amalgames :shock: .
Ensuite, ce qui me choque, c'est qu'au 1er tour, tu ne votes pas contre qq'un, mais pour un projet, des idées, une direction et la personne qui va l'incarner.
Or, ce que je vois, c'est que les gens s'inscrivent (ceux là meme qui n'ont pas voter en 2002 et font fait passer de manière indirecte le pen au 2eme tour, et qui ont défilé durant l'entre 2 tour) viennent clairement dire : je vote contre sarko.

Dc, je me demande qui est derrière cela, pkoi ces gens ne vont pas voter pour un projet mené par une personne, pkoi tjrs le mot "contre" revient régulièrement.

28 Déc 2006, 14:31

jod.ko, je dis que ce qui se passe en banlieue est le fruit, le résultat des politiques catastrophiques menées depuis les 30 dernières années, à la louche.
Tout remettre sur le dos de sarko est faux pour moi.


Ce qui se passe en banlieue oui, mais les émeute, c'est factuellement majoritairement lui...


Jodko.

28 Déc 2006, 14:33

jod.ko, tu veux dire que les mots racailles et karcher ont déclenché le caillassage de pompiers, des voitures brulés de pauvres gens, des écoles brulées etc etc ?
C'est ça ?
Sujet verrouillé