22 Déc 2006, 15:48
Ce qu'on peut appeler "pragmatisme de gauche" c'est ce que d'autres appellent social-démocratie, ou centrisme...
22 Déc 2006, 16:09
Mais le CPE, ne répond déjà pas vraiment au chômage, mais il augmente la précarité, la pauvreté, l'incertitude, le stress il donne encore plus de pouvoir à un minorité... C'est pas mon combat ça, c'est pas le combat socialiste. Il n'est pas question de dogme ici, il est question de valeur, d'objectif.
On peut dès maintenant éradiquer la pauvreté. Lutter contre le chômage, c'est être sous le dogme de l'économie de marché, qui fait croire que travail = respect et richesse, qui fait croire que le capitalisme récompense le travail alors que la réalité est tout autre.
A moins de jouer avec les mots, le CPE ça répond bien à une attente des libéraux. C'est le MEDEF qui soutient ce projet de loi, c'est la pas la CGT.
Par contre, quant tu dis que le CPE n'est pas ultra-libéral ?
22 Déc 2006, 16:22
Sais-tu que ton argument sur le capitalisme qui ne récompense pas le travail est très proche de celui de Sarkozy sur sa volonté de récompenser les travailleurs ?
On peut dès maintenant éradiquer la pauvreté. Lutter contre le chômage, c'est être sous le dogme de l'économie de marché, qui fait croire que travail = respect et richesse, qui fait croire que le capitalisme récompense le travail alors que la réalité est tout autre.
A attiser la haine sociale, le patron contre son ouvrier, le riche contre le pauvre, le noir contre le blanc, fait-on évoluer les choses ?
Mais comment croire que l'on est plus heureux au chômage qu'en travaillant ?
Quelle insulte...
Quand ton voisin crève de faim, tu ne peux pas te permettre de lui dire "pensons à un système plus juste l'ami, rêvons ensemble", tu essayes de lui donner un morceau de pain, avant de chercher à régler plus en profondeur son problème.
22 Déc 2006, 16:31
22 Déc 2006, 16:39
22 Déc 2006, 16:40
22 Déc 2006, 16:44
iamaseb a écrit:Thorgal, dans "ma" société, il y a un vrai minimum pour tout le monde, qui permet de vivre correctement mais sans plus niveau loisir et autre, qui serait réservé à ceux qui travail. Par contre, tout le monde peut travailler.
Dans ce que j'espère, le niveau de vie du travailleur est élevé, la norme est devenu haute, donc le problème ne se poserai sans doute pas de la même façon.
Après, il n'y a pas de société parfaite, il y aura toujours des abus, il faudra lutter contre...
Mais au moins il ne sera plus considéré comme normal les abus de richesses, comme les 10 % les plus riches qui ont 60 % de la richesse nationale. Si déjà on pouvait arriver à cette situation...
22 Déc 2006, 16:45
22 Déc 2006, 16:45
22 Déc 2006, 16:47
JPP REVIENS a écrit:iamaseb a écrit:Thorgal, dans "ma" société, il y a un vrai minimum pour tout le monde, qui permet de vivre correctement mais sans plus niveau loisir et autre, qui serait réservé à ceux qui travail. Par contre, tout le monde peut travailler.
Dans ce que j'espère, le niveau de vie du travailleur est élevé, la norme est devenu haute, donc le problème ne se poserai sans doute pas de la même façon.
Après, il n'y a pas de société parfaite, il y aura toujours des abus, il faudra lutter contre...
Mais au moins il ne sera plus considéré comme normal les abus de richesses, comme les 10 % les plus riches qui ont 60 % de la richesse nationale. Si déjà on pouvait arriver à cette situation...
Je n'aime vraiment pas ce concept de société "parfaite" où l'Homme, totalement assisté et inséré dans une schéma "idéal" n'a finalement plus aucune marge de manoeuvre.
Je vais peut être paraître un peu provocateur, mais dans ta société, finalement, on n'a plus le droit d'être riche, pauvre, malheureux ?
22 Déc 2006, 16:49
22 Déc 2006, 16:50
22 Déc 2006, 16:53
22 Déc 2006, 16:55
22 Déc 2006, 17:02
22 Déc 2006, 17:06
22 Déc 2006, 17:09
22 Déc 2006, 17:40
loursin a écrit:du genre ?
22 Déc 2006, 23:17
JPP REVIENS a écrit:Et au passage, le CPE n'était pas vraiment ce que j'appelle une réforme "ultra libérale", je cite :De plus, lorsque l'employeur est à l'origine de la rupture et si la rupture intervient après trois mois passés dans l'entreprise, le salarié bénéficie d'une indemnité de rupture de 8% (du montant total de sa rémunération brute due depuis la conclusion du contrat) sauf faute grave de sa part. Par ailleurs, l'employeur verse aux Assedics un montant égal à 2% de la rémunération brute due au salarié depuis le début du contrat. .
Pour un CDI, ces indemnités ne sont dues qu'aux salariés ayant plus de deux ans d'ancienneté
22 Déc 2006, 23:26
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