09 Oct 2006, 22:31
Sunny Death a écrit:calabrais, ah ok ! enfin dans mon bouquin de revision pour le bac y a marqué toujours descartes mais il s en est inspiré c'est ça ?
09 Oct 2006, 23:56
10 Oct 2006, 08:54
Ce que l’on perçoit, on en a bien conscience.
10 Oct 2006, 09:04
14 Oct 2006, 03:36
jod.ko a écrit:Pour ce qui est de la viande, il s'agit d'analogies par rapport à tes souvenirs, et de comparaison, qui font que ce que tu percois (pas seulement voir d'ailleurs, mais aussi sentir) colle ou non avec le concept de viande...Ce que l’on perçoit, on en a bien conscience.
Ce n'est pas toujours vrai. Au contraire d'ailleurs, l'esprit traite ce que l'on percoit en fonction de tout un tas de paramètres pour n'en garder que ce qui est nécessaire, ou tu du moins pour éviter qu'on ne soit submergés d'information.
La preuve est amha qu'il est possible de se souvenir à posteriori de certains détails d'une scène, ce qui prouve bien qu'on les a percu, sans en avoir eu conscience.
Jodko.
14 Oct 2006, 03:58
calabrais a écrit:fabMars89, sur la question de la perception je trouve tes explications satisfaisantes, tu donnes une bonne approche de ce dont il s'agit.
On peut dire que la pensée précède toujours l'expérience et qu'on ne voit (ou capte avec n'importe lequel de nos sens) que des choses auxquelles notre cerveau est formé. On peut faire des tas d'expériences sur le thème. Exemple : sur les autoroutes, il ya des bornes kilométrques. Lorsqu'on le sait et qu'on y pense, on les voit en roulant. Si on n'y pense pas, on peut se taper 500 kilométres et n'en voir aucune (j'ai déjà fait l'expérience avec ma femme).
Pour pouvoir être interprétée, toute expérience a besoin d'une échelle d'interprétation ou de valeurs, d'un référentiel. Ce référentiel est constitué de nos expériences et apprentissages passés, de notre caractère. Par exemple, un chimiste qui fait une expérience avec un mélange exothermique va savoir à l'avance qu'il y aura une température à mesurer et donc préparer un thermomètre (c'est son référentiel d'interprétation). Si la température de son mélange sort de l'échelle de valeurs du thermomètre qu'il a préparé, il ne saura pas interprêter cette expérience, alors que la température existe bien.
On sait d'ailleurs tous que lorsque plusieurs personnes sont témoins d'un même évènement, tous les témoignages sont différents. Cela est normal car si les images captées sont toutes les mêmes, tous les référentiels sont différents.
Sur le second point que tu évoques, il faut que je prenne le temps d'y penser, la question n'est pas simple.
Ce que je peux d'ores et déjà dire est que ton interrogation pose la question de ce qu'est la réalité. Pour toi, l'imagination, ce n'est pas la réalité. Le point de vue contraire me paraîtrait tout aussi recevable : l'imagination ça existe, ça a des représentations concrètes (une création artistique, une histoire, ...). Mon imagination a moi est bien réelle. Il faudrait donc définir ce qu'est la réalité avant de dire si telle ou telle chose en fait partie.
La réalité est-ce ce qui a une représentation matérielle ? Le résultat d'une expérience (même imaginaire) ? Ce qui est mesurable dans une échelle de valeurs ? Ce qu'on voit avec ses yeux (mais on ne le sait pas vraiment mais qu'au travers de sa projection sur un référentiel, cf. plus haut) ? ...
On peut d'ailleurs citer l'exemple des mathématiques. Je ne sais pas si tu as déjà travaillé sur les nombres imaginaires et complexes, mais on peut dire que dans l'univers matériel quotidien, ces nombres n'ont pas de réalité (on n'achète pas a + ib pommes chez son primeur). Pourtant, dans l'univers défini par les lois mathématiques, ces nombres existent, ont la même concrétude que les nombres réels et se manipulent tout aussi bien. Dans cet univers, les nombres complexes font donc bien partie de la réalité.
Il faudrait réfléchir à ce préambule avant de savoir comment tu peux distinguer ce que tu vois avec tes yeux de ce qui est le fruit d'un souvenir.
à creuser et enrichir
14 Oct 2006, 12:16
En fait, je pense qu'on en a eu conscience sans le savoir. Ce sont des informations que l'on a emmagasinées dans notre inconscient. On les a perçues, mais comme elles se trouvaient être peu utiles, on les a mis de côté sans pour autant les oublier.
01 Mai 2007, 23:14
01 Mai 2007, 23:49
fabMars89 a écrit:Je réactualise ce topic pour une demande urgente:
Je dois rendre un devoir de philosophie, le sujet étant: "La vie est-elle un objet scientifique?"
J'ai beau réfléchir, je ne trouve absolument rien, le néant...
Est-ce que vous pourriez me donner quelques pistes histoire de commencer à partir de quelque chose? Je demande humblement votre aide. Vous devez bien avoir quelques bribes de souvenirs de vos anciens cours de philosophie, non? Pitiiiééééé!
Merci d'avance
02 Mai 2007, 00:08
02 Mai 2007, 00:47
02 Mai 2007, 02:04
03 Mai 2007, 23:03
03 Mai 2007, 23:13
03 Mai 2007, 23:15
sonny a écrit:fabMars89, un topic philo ca serait avec plaisir, mais la je suis un peu déconnecté
sinon, est ce qu'il faut avoir conscience d'etre pour etre ? car est ce que le chien a conscience qu'il est un chien ou se contente d'il d'etre un chien ? est ce qu'un objet a conscience d'etre un objet ? (les femmes objets ne compte pas)
04 Mai 2007, 03:14
04 Mai 2007, 03:21
05 Mai 2007, 08:05
La science a pour but ultime de connaître et comprendre le monde qui nous entoure. La vie n'échappe donc pas à la règle. C'est ce qu'étudie la biologie qui n'est autre que la science de la vie. Or, faire de la vie un objet scientifique revient à en faire un moyen, à s'en servir comme on le ferait avec n'importe quelle chose concrète, matérielle, voire parfois inerte. La vie ne correspond absolument pas à cette définition de l'objet et représente plutôt un intervalle de temps entre l'apparition et la mort d'un individu ou d'un organisme, les caractéristiques propres à tout être vivant et ce qui anime un corps qui serait inerte sans elle. Tout ce qui vient d'être évoqué nepeut pas toujours être étudié par la science. La vie est-elle ybe connaissance comme une autre, faisant d'elle un objet d'étude ordinaire? La biologie permet-elle d'étudier la vie dans son ensemble ou seulement un de ses aspects? Le fait d'utiliser la vie comme un moyen, en faisant par exemple des expériences sur des êtres vivants qui sont interdits dans certains cas, pose-t-il un problème éthique et donc moral? On se demandera donc s'il est possible d'utiliser la vie à des fins scientifiques, et si ce n'est pas le cas, qu'est-ce qui nous empêche de le faire?
05 Mai 2007, 18:22
05 Mai 2007, 19:56
Vassili a écrit:fabMars89, roh t'inquietes pas tu l'auras la moyenne...
Et bon les notes ca veut rien dire, souvent dans les matieres littéraires, si le prof t'aime bien, il te choppe dans la salle même si tu t'es pas lavé
2 de moyenne au lycée, puis 10 au bac en philo, ca gère non ?