Modérateur: Modérateurs
Vassili a écrit:ganjatateur a écrit:Vassili a écrit:fabMars89, roh t'inquietes pas tu l'auras la moyenne...
Et bon les notes ca veut rien dire, souvent dans les matieres littéraires, si le prof t'aime bien, il te choppe dans la salle même si tu t'es pas lavé
2 de moyenne au lycée, puis 10 au bac en philo, ca gère non ?
Y'a pire que moi
Je connais un gars il avait genre 2 a toutes les matieres littéraires, même au bac Mais bon vu qu'a coté il avait genre 19 en maths et physique
lapsus revelateurNosco a écrit:marseillais4ever a écrit:moi j'avais 13 toute l'annee et j'ai eu 2 au bac
heureusement qu'a coté j'avais putain d'assuré en matchs ,physique chimie et en svt avec un pic en histoire geo a 18/20
Option Tennis ?
Dissertation de Philosophie :
La vie est-elle un objet scientifique ?
La science a pour but de connaître et comprendre le monde qui nous entoure. La vie n'échappe donc pas à cette règle. C'est ce qu'étudie la biologie qui n'est autre que la science de la vie. Or, faire de la vie un objet scientifique revient à en faire un moyen, à s'en servir comme on le ferait avec n'importe quelle chose concrète, matérielle, voire parfois inerte. La vie ne correspond absolument pas à cette définition de l'objet et représente plutôt un intervalle de temps entre l'apparition et la mort d'un individu ou d'un organisme, les caractéristiques propres à tout être vivant ainsi que ce qui anime un corps qui serait inerte sans elle. Tout ce qui vient d'être évoqué ne peut pas toujours être étudié par la science. La vie est-elle une connaissance comme une autre, faisant d'elle un objet d'étude ordinaire ? La biologie permet-elle d'étudier la vie dans son ensemble ou seulement un de ses aspects ? Le fait d'utiliser la vie comme un moyen, en faisant par exemple des expériences sur des êtres vivants pose-t-il un problème éthique et donc moral ? On se demandera donc s'il est possible d'utiliser la vie à des fins scientifiques, et si ce n'est pas le cas, ce qui nous empêche de le faire.
Tout d’abord, il est possible d’affirmer que la vie constitue un objet scientifique dans la mesure où la biologie, qui est la science de la vie, l’étudie afin d’accroître ses connaissances sur le vivant et son fonctionnement. C’est pour cette raison que de nombreux scientifiques, pendant des siècles, ont fait des expériences sur des êtres vivants dans le but de comprendre le fonctionnement de la vie. On a ainsi pu savoir comment les êtres vivants se reproduisaient ou encore ce qui leur permettait de survivre dans leur milieu naturel. La vie constitue donc un objet de recherche pour la science.
De plus, la science peut influer sur la vie grâce aux recherches et aux expériences qu’elle a préalablement effectuées sur elle. En effet, la médecine thérapeutique est le fruit des recherches sur la vie et permet ainsi de l’allonger et de la sauvegarder en cas de maladie. Les expériences sur des cobayes ont de particulier qu’elles font du vivant, dans un premier temps, un objet scientifique mais ceci, dans un second temps, pour mieux la comprendre et mieux la préserver. Il est donc possible d’affirmer que la vie peut être mise au service de la science et même être un objet scientifique.
Enfin, il est désormais possible pour la science de créer la vie et donc d’en faire un objet scientifique. Les expériences telles que la fécondation in vitro, le clonage ou la création des organismes génétiquement modifiés abondent également dans ce sens. Ces êtres vivants ou organismes sont des objets scientifiques puisqu’ils résultent de recherches et leur naissance n’est due qu’à l’intervention de la science sur le vivant. La science peut donc créer la vie ce qui fait d’elle un objet scientifique.
La science peut donc utiliser la vie comme un objet dans le but de mieux l’appréhender, de mieux comprendre son fonctionnement et de la sauvegarder. Cependant, elle n’a pas toujours accès au vivant et à tous les rouages qui composent la vie.
Malgré le champ d’action de la science sur le vivant, on peut néanmoins affirmer que la science a un accès limité à la vie. Sachant qu’elle ne s’occupe et ne traite que du matériel, du concret, l’esprit lui échappe donc. Or, selon certains spiritualistes ou chrétiens, c’est l’esprit ou l’âme qui est au fondement de la vie. La science n’aurait accès qu’à la face immergée d’un iceberg et ne pourrait étudier ce souffle divin, ou non, qui semble animer un corps qui sans cela serait inerte. Pour cette raison, la science a un accès limité à la vie et ne peut pas faire de ce qu’elle ne peut voir un objet scientifique.
De plus, il est difficile pour la science d’étudier la vie dans son ensemble et d’en faire un objet scientifique à part entière. Cela se vérifie parfaitement avec la sociologie qui étudie les comportements de l’Homme. Les experts des sciences humaines et encore plus ceux de sociologie ne peuvent étudier qu’un groupe restreint de personnes soit un ensemble restreint de données à traiter. Les sociologues ne peuvent pas rassembler tous les êtres humains afin de les étudier. Pour remédier à cela, ils utilisent les statistiques, mais l’efficacité de la méthode est contesté. En effet, les chiffres issus des données statistiques ne traduisent que des tendances et peuvent donc passer à côté de données très importantes, ce qui peut fausser un résultat. Cela nous permet ainsi de dire que la science n’est pas capable d’étudier certains aspects de la vie.
Par ailleurs, la science est confrontée à d’autres difficultés inhérentes à l’objet ou au sujet qu’elle tente d’étudier, la vie. Pour certains sociologues ou spécialistes des sciences humaines, on ne peut étudier l’Homme uniquement en le considérant comme un objet. Or, cette vision de l’Homme est en parfaite contradiction avec celle que l’on a depuis des siècles. Hegel disait que dès qu’il y avait Homme, il n’y avait plus objet mais sujet. Comme il a été dit précédemment, les scientifiques ne peuvent pas étudier la vie dans son ensemble et sont même confrontés à des obstacles d’ordre éthique, les empêchant d’utiliser la vie comme objet.
De ce fait, l’éthique empêche la science d’utiliser la vie comme un vulgaire objet scientifique en plus d’autres contraintes liées à l’accessibilité du vivant à la science. La morale empêche donc la vie d’être utilisée comme un objet scientifique.
Ainsi, la morale défend la science d’utiliser la vie comme un simple objet car il s’agit d’un problème éthique. Le célèbre proverbe selon lequel il ne faut pas faire à autrui ce que l’on ne voudrait pas que l’on nous fasse trouve tout son sens dans le cas d’une expérience sur l’homme dans la mesure où il n’est jamais agréable de descendre du rang de sujet pour celui d’objet ou que les expériences peuvent s’avérer être dangereuses. C’est ce que dit Kant lorsqu’il affirme qu’il faut "traiter l'humanité en notre personne comme en celle d'autrui, toujours en même temps et comme une fin et jamais comme un moyen" dans Critique de la raison pratique et fondements de la métaphysique des moeurs. Sachant que considérer un être humain comme un objet revient à renier son humanité, il convient d’éviter de le faire, par souci moral.
De plus, la science, lorsqu’elle agit sur l’Homme est dangereuse et peut provoquer des dégâts. Les expériences sur des animaux ou des Hommes sont néfastes pour les cobayes. C’est pour cette raison qu’autant de personnes s’élèvent contre ces pratiques et tentent de les faire interdire. C’est d’autant plus vrai lorsque ces expériences se font sur l’Homme. Même les expériences les plus bénignes peuvent avoir de graves conséquences sur le sujet étudié comme celle de Milgram, ayant fait subir un important traumatisme aux personnes s’étant porté volontaire. Cette expérience consistait à faire croire à un individu qu’il envoyait des décharges de plus en plus fortes à une personne qui donnait de mauvaises réponses à un questionnaire, ce qui pouvait provoquer la mort de la personne interrogée. Cette dernière qui subissait ces fausses décharges électriques était un acteur professionnel et le but de l’opération était de voir si celui qui envoyait les décharges sans ne rien savoir du but de l’expérience, était capable d’aller jusqu’au bout, jusqu’à tuer l’homme en face de lui. Le choc occasionné par la divulgation du résultat affirmant que la personne étudiée était capable de devenir un monstre et ce, comme l’officier SS Eichmann qui avait contribué au génocide juif en obéissant aux ordres de sa hiérarchie. Cette nouvelle poussait les « cobayes » à se faire suivre psychologiquement pour accepter cette facette sombre de leur personnalité. Cela ne serait jamais arrivé s’ils n’avaient pas fait cette expérience. C’est pour cette raison que la morale nous défend d’utiliser la vie comme d’un objet scientifique en raison des conséquences dramatiques qu’elles occasionnent sur le vivant.
Enfin, autre exemple qui va à l’encontre du bien-fondé de la science sur la vie, c’est que les expériences sur l’Homme peuvent déboucher en fonction des résultats à un eugénisme. Cela pourrait exclure toute différence et aboutirait à une société similaire à celle du meilleur des mondes d'Aldus Huxley, dans laquelle les naissances sont contrôlées, les humains se ressemblent et correspondent au canon de leur race de même que leur comportement. En effet, les résultats de certaines recherches scientifiques sur le comportement humain ou même sur la présence ou non d’un gène susceptible de provoquer chez une personne un comportement criminel, peuvent à terme ficher ces personnes potentiellement dangereuses et voire même créer une race d’Homme « parfaite », sans « tare ». Les résultats d’une recherche scientifique peuvent donc aboutir à des dérives comme l’eugénisme et même modifier considérablement le statut de l’Homme.
En définitive, on peut dire que la vie peut constituer l’objet de recherches et d’expériences scientifiques. La biologie prétend, comme son nom l’indique, à étudier la vie. Cela nous permet donc d’accroître nos connaissances sur la vie et son fonctionnement, la préserver grâce à la médecine qui se base sur les découvertes de la science pour agir ainsi que créer la vie comme les OGM ou le clonage. Cependant, ce qui vient d’être évoqué n’est qu’un aspect de la vie. La science n’est pas capable d’accéder à l’esprit qui est quand même le fondement du vivant pour les adeptes du spiritualisme ou de certaines religions. Par ailleurs, l’aspect sociologique de la vie est difficile à étudier dans son ensemble par la science. Enfin, le fait d’utiliser la vie comme objet constitue une atteinte à la morale d’autant plus s’il s’agit de la vie de l’Homme. Ainsi, la science peut utiliser dans certains cas la vie comme objet scientifique, mais elle ne peut le faire dans son ensemble et même si elle le pouvait, la morale le lui interdirait.
en général, c'est là que je réussis le mieux
mais bon j'ai eu ensuite 16 en histoire et j'en suis pas peu fier Cool
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