The Orici a écrit:marseillais4ever, +1 j'aimerai voir le programme mais je m'attends au pire car jusqu'à présent on a tout entendu et son contraire
Y'aura une première étape mercredi avec un meeting sur Paris.
On a entendu tout et son contraire
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The Orici a écrit:marseillais4ever, +1 j'aimerai voir le programme mais je m'attends au pire car jusqu'à présent on a tout entendu et son contraire
marseillais4ever a écrit:travis bickle semble passer plus de temps a jouer au golf et flamber dans les rallyes de la jeunesse doree de l'ump qu'a poster dans ce topic
Travis Bickle a écrit:évite de me parler, les gens qui gagnent moins de 5000euros par mois me filent de l'urticaire
Fidel Cienaga a écrit:Travis Bickle a écrit:évite de me parler, les gens qui gagnent moins de 5000euros par mois me filent de l'urticaire
Petit joueur, tu aurais dit 50 000 on se serait écraser. Tous des gagne petit à l'UMP, pffff.
Marianne a écrit:La contre-offensive de Ségolène Royal
Lors d'un meeting à Paris, Ségolène Royal est passée à la vitesse supérieure. N'hésitant pas à élever la voix, la candidate à fustigé la droite « des privilèges, des réseaux et de l'impunité » et a répondu à Nicolas Sarkozy sans mâcher ses mots.
On ne l'avait jamais vue comme ça. Lors d'un meeting à Paris, ce mardi, à la Halle Carpentier, la candidate a haussé le ton. D'entrée, elle s'est présentée comme la candidate du « peuple » contre les « conglomérats de la finance et des médias ».
Et devant plus de 6000 sympathisants chauffés à blanc par Bertrand Delanoë et l'acteur Philippe Torreton, elle s'en est pris avec véhémence à la droite des « petits cénacles » et des « affaires ». « La calomnie est les coups bas font partie de leurs méthodes ! », a-t-elle lancé sous les vivas des militants du MJS. Elevant encore la voix, elle a fustigé la « droite agressive et arrogante (…) des privilèges, des passe-droits et de l'impunité ».
De Jaurès à Balladur
Pour renvoyer la balle après le « procès en incompétence » dont elle s'est dit victime, elle a commenté la campagne de Nicolas Sarkozy avec véhémence. « La France, on l'aime ou la quitte : rien de bon ne sortira de ces mots », a-t-elle lancé, précisant que cette formule « tu l'aimes ou tu la quittes» était en vigueur « sous la dictature brésilienne ». Elle a également mis l'accent sur référence à Jaurès, qui avait fait date dans le discours d'investiture du candidat de l'UMP. Ségolène Royal s'est interrogée avec ironie sur la nature d'un discours qui mêle les références à Jaurès, « Jeanne d'Arc et Edouard Balladur ».
Enfin, elle s'en est pris au programme de Nicolas Sarkozy fondé sur la « paresse supposée des Français » et « leur amour immodéré de l'assistanat ». Alors que la phase de débats participatifs se termine, la candidate a voulu montrer l'image d'une gauche rassemblée pour la campagne. En témoignaient les socialistes et leurs alliés venus la soutenir : Dominique Strauss-Kahn et Jean-Christophe Cambadélis, Henri Emmanuelli, Arnaud Montebourg et Vincent Peillon, Jean-Pierre Chevènement, George Sarre et Christiane Taubira. En ordre militaire pour la contre-attaque.
Dans une lettre envoyée à l'association France Terre d'asile, Ségolène Royal prend position pour la première fois sur les questions migratoires. "L'immigration pose dans tous les pays développés des questions difficiles qui doivent être traitées sans démagogie", explique Mme Royal, dans une réponse aux questions envoyées par l'association aux candidats à la présidentielle.
"Je ne suis pas favorable à une régularisation globale, mais à une régularisation sur critères", explique la candidate socialiste à propos des sans-papiers. Soulignant que "les contextes espagnol et italien ne sont pas les mêmes", elle estime que les critères de régularisation doivent être les suivants : "la durée de la présence sur le territoire français, les attaches personnelles, la scolarisation ainsi que la possession ou la promesse d'un contrat de travail".
Elle s'engage également, si elle est élue, à faire rééxaminer les dossiers des demandeurs d'asile déboutés, "que l'on qualifie communément de 'ni-ni', ni expulsables ni régularisables". Ségolène Royal a également salué "le formidable succès du Réseau éducation sans frontières", estimant que cet "élan de solidarité (...) montre le vrai visage des Français, celui de la tolérance et de la fraternité".
MORATOIRE
Sur le droit d'asile, la candidate socialiste souligne que c'est "un devoir" pour un Etat, selon les termes de la convention de Genève. Elle souhaite un moratoire sur le concept de pays d'origine sûre et demande "une renégociation à l'échelle européenne". En juin 2005, l'Ofpra avait dressé une liste de douze pays "sûrs", auxquels sont venus s'ajouter cinq nouveaux pays en mai 2006. Cela a abouti à limiter le nombre de ressortissants demandant le droit d'asile en France. "Nous voyons bien que cette liste ne répond pas à l'obligation de respect de l'Etat de droit et de protection des droits humains, qu'il y figure des Etats où la protection des libertés n'est pas pleinement assurée", explique la candidate. Elle va un peu plus loin que le projet du Parti socialiste adopté en juin 2006, qui mentionnait simplement "le respect effectif du droit d'asile".
Elle promet également un plus grand engagement de la France pour harmoniser les politiques d'asile et d'immigration au niveau européen. Au niveau international, "la France devrait augmenter sa contribution au budget du Haut Commissariat aux réfugiés, afin de participer à l'effort global pour aider les réfugiés, d'autant plus qu'il nous faudra faire face à la problématique des réfugiés climatiques qui risque de prendre de l'ampleur dans les prochaines années", détaille Ségolène Royal.
Enfin, la candidate socialiste donne sa vision de l'immigration, estimant que "fermer la porte aux immigrés serait nous condamner au déclin". Mais elle reste fermement opposée à l'ouverture des frontières : "Nous ne pouvons, pas plus que nos voisins, ouvrir purement et simplement nos frontières sans créer des déséquilibres économiques et sociaux insupportables, notamment une forte pression à la baisse sur les salaires."
Revoilà les jurys citoyens. Dans le rapport d'étape sur la réforme des institutions qu'il a remis, jeudi 8 février, à Ségolène Royal, juste avant qu'elle ne présente son programme présidentiel, dimanche, à Villepinte (Seine-Sait-Denis), Jean-Pierre Bel, président du groupe socialiste du Sénat, a repris l'idée controversée de "surveillance populaire" lancée le 22 octobre 2006 par la candidate. Des jurys de citoyens, "tirés au sort", seraient chargés, avec des parlementaires, d'évaluer les lois
Les détails ne sont pas arbitrés - ces jurys interviendraient-ils à la fin de chaque session ? Tous les ans ? -, mais cette disposition figure en bonne place dans la réforme envisagée par les socialistes, dans le droit fil de la ligne défendue par Mme Royal. "Puisque vous avez pris la parole dans tous ces débats qui se sont multipliés à travers la France, je vous demande de la garder, avait-elle lancé aux 6 000 personnes venues l'écouter le 6 février au meeting de Paris. Et je m'engage à ce qu'elle ne vous soit pas confisquée car notre dialogue aujourd'hui préfigure la façon dont j'entends, demain, gouverner avec vous."
Les citoyens, - "le peuple" dit Mme Royal -, se verraient également reconnaître un droit d'intervention avec le référendum d'initiative populaire par voie de pétition ou la saisine du Conseil constitutionnel - une promesse de François Mitterrand jamais mise en application. Là encore, le seuil, c'est-à-dire le nombre de signatures à partir desquels ces procédures pourraient se déclencher, reste à fixer.
Toutes font partie d'une réforme d'ensemble soumise à référendum au plus vite après l'élection présidentielle.
Le Sénat, comme l'avait souhaité, en vain, Lionel Jospin, serait profondément transformé par un "rééquilibrage" de sa représentation entre les communes, les départements et les régions. Surtout, le droit de veto du Sénat sur les lois organiques et constitutionnelles serait supprimé. S'agissant de l'Assemblée, le rapport préconise le retour à la proportionnelle réservée à un certain nombre de sièges, et non pas totale comme en 1986, avec redécoupage des circonscriptions.
MANDAT UNIQUE
Le rôle des parlementaires serait revalorisé, notamment par un droit d'interpellation des ministres proche du système britannique, ou la suppression du 49-3 (article qui permet au gouvernement de faire adopter une loi sans vote). Le mandat unique serait mis en place dès les élections municipales et cantonales de 2008 mais "avec plus de moyens", précise M. Bel qui prône la création, pour les élus, d'un "statut de salarié protégé sur le modèle des délégués syndicaux", et de nouvelles garanties pour les retraites. Enfin, le droit de vote des étrangers aux élections locales fera lui aussi partie du référendum pour entrer en vigueur dès 2008.
Ces dispositions partielles, parmi les plus importantes issues du document de 80 pages remis à la candidate socialiste, préfigurent la "République nouvelle" définie dans le projet du PS, et la "République du respect" vantée par Mme Royal qui en a fait un de ses slogans de campagne. "Nous voulons une véritable démocratisation de nos institutions, aujourd'hui la République est bloquée, c'est le règne de la confusion des pouvoirs et des pratiques décrédibilisées", dénonce M. Bel.
La réforme d'envergure annoncée ne va pas cependant jusqu'à proclamer la VIe République chère au député socialiste Arnaud Montebourg. "Il faut changer la République et non pas de République", estime M. Bel.
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