21 Déc 2006, 16:35
21 Déc 2006, 18:01
13 décembre 2006 - Après son déplacement risqué au Proche-Orient, Ségolène Royal reste au coude à coude avec Nicolas Sarkozy dans la bataille pour la Présidentielle 2007, loin devant les autres candidats. L'un et l'autre mobilisent parfaitement leur camp, et restent en tête des baromètres Ipsos-Le Point d'intentions de vote, de potentiel électoral et de popularité.
La majorité des sympathisants de gauche estime que le voyage de Ségolène Royal au Proche-Orient a contribué à renforcer son image de présidentiable, ceux de droite pensent plutôt qu'il l'a affaiblit : le débat est clivé mais au final équilibré sur l'ensemble des personnes interrogées. Ce déplacement n'a en tous cas pas perturbé la suprématie de la candidate socialiste dans son camp, son rayonnement sur tout l'électorat de gauche, et une dynamique d'intentions de vote favorable. Pointé à 27% en septembre, 28% en octobre, 30% en novembre, 31% tout début décembre, Ségolène Royal recueille aujourd'hui 32% d'intentions de vote premier tour, son meilleur score de la série Ipsos-Le Point débutée en février dernier. Avec 63% d'électeurs prêts à voter pour elle -20% en sont "certains", Mme Royal est aussi en tête du baromètre de potentiel électoral. La mobilisation de son camp se lit encore dans le baromètre de popularité, où elle obtient 84% de jugements favorables chez les sympathisants de gauche, soit 13 points de plus que le second, François Hollande (71%).
A droite, Nicolas Sarkozy domine lui aussi les débats. En tête des intentions de vote premier tour, un électeur sur trois (34%) voteraient pour lui "si l'élection avait lieu dimanche prochain". Le Ministre de l'intérieur est en revanche derrière sa rivale socialiste au baromètre de potentiel électoral (58%), mais avec un socle d'électeurs "certains de voter pour lui" légèrement supérieur (23%). Il mobilise lui aussi parfaitement son camp, avec un potentiel électoral de 91% chez les sympathisants UMP, et une popularité à 84% sur l'électorat UMP-UDF. Ainsi, malgré leurs efforts, les candidatures alternatives ne prennent pas : 83% des proches de l'UMP le choisiraient s'ils pouvaient participer aux primaires pour l'investiture, contre 9% qui voteraient plutôt Michèle Alliot-Marie, et 8% Dominique de Villepin.
Dans la course à l'Elysée, Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy se retrouvent ainsi à quatre mois du scrutin sur des chemins parallèles, dans la même foulée. Ils sont à égalité dans les intentions de vote second tour (50 / 50).
Derrière les deux ténors, les autres candidats ont du mal à se faire entendre. Jean-Marie Le Pen est à 11,5% d'intentions de vote, un score certes supérieur à ceux mesurés pour lui à l'automne 2001, mais très loin des deux favoris. François Bayrou gagne un point, et enregistre à 9% son meilleur score depuis février 2006. Ensuite, d'Olivier Besancenot (4%) à Frédéric Nihous (1%), aucun autre prétendant n'atteint la barre des 5%. On notera tout de même qui se Nicolas hulot n'a pas été testé en intentions de vote sur cette vague (il était mesuré à 10% en novembre), il fait une entrée remarquée au baromètre de potentiel électoral, obtenant le même score que Nicolas Sarkozy (58%), avec un socle d'électeurs "certains" de voter pour lui s'il se présentait tout de même inférieur (9%). Une candidature potentielle de Nicolas Hulot séduit sur l'ensemble de l'électorat, mais tout de même un peu plus les sympathisants de gauche (68%) que ceux de droite (54%). Elle serait presque revendiquée par les proches des Verts, chez qui on mesure un potentiel à 83%, et qui semblent moins convaincus par la candidature de Dominique Voynet : cette dernière ne recueille qu' 1,5% d'intentions de vote au total, et seulement 10% chez les sympathisants Verts, qui lui préfèrent Ségolène Royal (29%), Nicolas Sarkozy (16%), Olivier Besancenot (14%) ou François Bayrou (12%)...
(*) le baromètre de potentiel électoral mesure la proportion d'électeurs se déclarant prêts à voter pour un candidat, de façon certaine ou probable, s'il se présentait.
22 Déc 2006, 00:26
22 Déc 2006, 00:30
22 Déc 2006, 00:32
22 Déc 2006, 00:50
22 Déc 2006, 00:52
22 Déc 2006, 00:59
fukusan a écrit:hannogne, C'est démagogique des deux côtés. Tout simplement, parce que y'a une minorité qui refuse toutes formes de socialisation. C'est regretable, mais bon
22 Déc 2006, 01:17
22 Déc 2006, 14:21
22 Déc 2006, 15:41
22 Déc 2006, 15:45
22 Déc 2006, 15:52
Cela tourne en rond, et c'est totalement inintéressant.
22 Déc 2006, 16:37
hannogne a écrit:fukusan, il refuse pas la socialisation...c la société qui les refusent c different!!! et ca c regretable...
22 Déc 2006, 16:40
22 Déc 2006, 16:45
22 Déc 2006, 16:48
22 Déc 2006, 16:57
Chirac est out sur le sujet.
«La stabilité des frontières de l'Europe»Royal, en revanche, s'est refusée à dire si elle était pour ou contre l'entrée de la Turquie dans l'UE. « Mon opinion est celle du peuple français », a-t-elle expliqué, se retranchant derrière l'organisation d'un référendum prévue désormais par la Constitution pour toute nouvelle entrée. Et soulignant, toutefois, qu'« un certain nombre de conditions doivent être remplies, par rapport à l'inquiétude des opinions sur la stabilité des frontières de l'Europe ». Avant de concéder, pressée de questions, qu'« évidemment, si la Turquie veut confirmer sa volonté d'entrer dans l'Europe, elle doit reconnaître le génocide arménien ».
22 Déc 2006, 17:04
22 Déc 2006, 22:02
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