Modérateur: Modérateurs
De l'extrême gauche à une grande partie de la droite, les Français se disent "sociaux", et anti-libéraux. Ils veulent dire par là qu'ils s'intéressent au sort des plus défavorisés, alors que nous, les libéraux, qui défendons l'individu et l'économie de marché - rebaptisée loi de la jungle pour la circonstance - sommes des égoïstes, avides de profit. Or il se trouve que c'est exactement le contraire : c'est nous les généreux, et eux les prédateurs! Mais il nous acculent toujours à la défensive en se plaçant sur le terrain de la morale. Il est grand temps de repasser à l'offensive, et d'occuper à notre tour ce terrain.
Quand on a lut tout ton message, on est déjà devant une contradiction, tu dis plus loin qu’il faut que l’individu pense par lui-même, avec sa raison. Pourtant, quand on lit ce que tu écris, on dirait bien que toi-même divise les individus en groupes. Ici, tu divises le monde en deux, « vous » et les autres. Et on dirait qu’on est en guerre.C'est l'objet de cet exposé. Je vous préviens tout de suite que c'est un exposé de combat, et qu'il a pour ambition de vous donner des armes. Ceux qui n'ont pas envie de se battre peuvent quitter la salle sans me vexer... Je n'en vois pas, je reprends le fil.
Voici tout d'abord une arme tactique pour déstabiliser l'adversaire : faites l'innocent et demandez lui ce qu'il entend par libéralisme. Il y a toutes les chances pour qu'il bafouille des inexactitudes. Dites lui alors que vous n'êtes pas surpris qu'il n'aime pas le libéralisme, car il ne sait pas ce que c'est. Contrairement à ce qu'il croit, où feint de croire lorsqu'il sait mais que la vérité le gêne, les sociétés qui appliquent la morale libérale ont toujours été, dans tous les temps et sous tous les cieux, les sociétés les plus prospères, les plus tolérantes, les plus ouvertes et les plus humaines.
J’avais lut un texte de quelqu’un de gauche qui expliquait que certains libéraux étaient partis en croisade, j’en ai la confirmation.
J’ai la confirmation que tu n’as pas lut Marx… Sais-tu ce que dit Marx du capitalisme, et de l’échange ? Que pense Marx de Ricardo ? …- si l'on veut respecter la liberté des autres, il faut assumer soi-même les conséquences de ses propres actes.
Il faudrait m’expliquer…Pour assurer sa vie, l'homme doit produire, au pris d'un effort et en utilisant sa raison, des biens qu'il pourra consommer, stocker, ou échanger, ainsi que des services qu'il pourra échanger contre d'autres biens ou d'autres services. Celui qui n'a pas droit au produit de ses efforts n'a pas la certitude de pouvoir entretenir sa vie de la façon qu'il désire. L'homme qui produit alors que d'autres disposent de ce qu'il produit est un esclave. Celui qui produit alors que l'Etat lui en prend la moitié, est un demi esclave. La propriété acquise par l'effort et la raison est donc une condition impérative de l'exercice de la liberté.
Celui qui produit et échange gagne ce qu'il consomme. Il ne prend rien aux autres. Il ne s'attend pas à être payé sur ses plaintes ou sur l'expression passive de ses besoins, mais sur ses réalisations, sur ce qu'il a accompli.
Réciproquement, la propriété acquise par la force, le vol ou la tromperie, est en contradiction totale avec la morale libérale. Si l'on veut que chacun jouisse de la liberté, on ne doit rien obtenir des autres par la coercition, mais seulement avec leur consentement.
Quelle manipulation ! Ce n’est pas étonnant de ta part. Le problème, c’est que certains vont gober ce que tu écris. Alors je me dois de te répondre.
Nous sommes dans une économie capitaliste, où les moyens de productions appartiennent à certaines personnes, et non à la collectivité. Une personne qui n’a pas de moyen, ne peut produire ce qu’il veut. Non, il est condamné à travailler pour autrui, pour ceux qui ont les moyens. Il y a donc inévitablement deux classes, celle qui travaille, qui produise, et celle qui embauche, qui dirige.
L’ouvrier qui travail et qui produit, n’est pas propriétaire de ce qu’il a produit, non il a juste eu un salaire. On a acheté sa force de travail, mais rien d’autre.
Tu mets dans la tête des gens que l’état est un voleur. C’est la qu’est la manipulation.
Car tu ne dis pas que les bénéfices sont partagés par les propriétaires de l’entreprise, et tu ne dis pas que l’Etat est dirigé par les citoyens.
L’argent que prend l’état, chaque citoyen à un mot à dire sur son utilisation, par contre, l’argent que prend le propriétaire, personne n’en a le contrôle sinon lui.L'individu peut obtenir les biens ou les services qu'il ne peut ou ne veut produire lui-même, grâce à l'échange. L'échange se fait avec un autre individu ou avec une société : par exemple l'échange d'un travail contre un salaire. Lorsque l'échange est libre, les deux parties y trouvent leur satisfaction, sans cela ils ne le feraient pas, et aucun tiers n'est lésé.
Les échanges favorisent les rapports pacifiques entre les hommes et contribuent à la moralisation de ces rapports. Car pour que les échanges soient efficaces, ils doivent exclure le mensonge. Et l'on constate bien que la confiance règne dans les sociétés libérales. Ceux qui la trahissent sont l'objet d'opprobre. Si vous voulez vous en convaincre, je vous recommande la lecture du livre fondamental d'Alain Peyrefitte : La Société de Confiance.Si aucune autorité n'intervient pour lui dicter ses choix, l'homme peut choisir le travail qu'il préfère, se spécialiser dans ce travail, et aller aussi loin dans la voie du succès que sa volonté et son talent le permettent. Mais à une condition : il faut que ce travail ait un intérêt pour d'autres. C'est ce que ne comprennent pas tous ceux qui considèrent que la Société doit leur fournir le genre de travail auquel ils aspirent, même s'il y a déjà beaucoup trop de gens qui font ce travail.
Quant à l'entreprise, elle meurt si elle n'est plus durablement en mesure d'assurer à ses clients le service qu'ils désirent. La plus grosse entreprise perd sa puissance et son influence dès qu'elle perd ses clients. Le profit va donc seulement à celui qui a compris ce que veulent les autres. Il n'en est pas de même pour les activités de l'Etat, qui ne connaissent aucune sanction.
Les théories de gauche et de la pseudo droite sur l'entreprise, généralement conçues et propagées par des gens qui n'ont jamais mis les pieds dans une entreprise, partent de l'idée qu'il existe une opposition irréductible entre les intérêts des travailleurs et ceux des patrons. Il n'y a rien de plus contraire à la réalité, au moins dans un marché libre. Car dans un marché libre, il n'y a pas de chômage permanent, et les patrons sont en concurrence les uns avec les autres pour attirer les meilleurs salariés. Et même en situation de sous emploi, les patrons conscients, qui pensent d'abord à la pérennité de leur entreprise avant même de penser au profit, savent qu'une entreprise ne peut être efficace que si les travailleurs s'y sentent bien. La préoccupation majeure de tout bon manager, est de faire en sorte que ce soit le cas. C'est très difficile, car chacun de nous croit volontiers que ses mérites ne sont jamais suffisamment reconnus, et les syndicats nous encouragent à le penser. Dans l'entreprise privée, on y parvient pourtant, puisqu'il n'y a que 5% de syndiqués, et il n'est pas rare de voir les syndicalistes eux-mêmes demander discrètement une place dans l'entreprise pour leurs enfants. Bien entendu, il y a des mauvais chefs d'entreprise, mais en moins grand nombre que ne le laisseraient croire le cinéma et la presse - qui sont à 80% au mains des gauchos - et s'il y en a peu, c'est pour une raison bien simple : les mauvais chefs d'entreprise ne survivent pas longtemps.iamaseb, En quoi s'enrichir par le travail et par l'épargne serait-il infamant ? Des générations et des générations de Français n'ont jamais songé à autre chose qu'à ce patient accroissement du patrimoine de la nation. "Enrichissez-vous par le travail et par l'épargne", et alors ? Le travail ou l'épargne sont-ils des notions dégradantes ? Et s'il est indigne de s'enrichir par le travail et par l'épargne, le mot d'ordre devra-t-il être : "appauvrissez-vous ?"
L'égalité. :
Le libéral combat les inégalités vraiment injustes, c'est à dire celles qui profitent aux hommes politiques et aux fonctionnaires, et les inégalités qui résultent du vol ou de la coercition, qui sont souvent le fait de l'Etat, ou le fait que l'Etat ne fait pas son travail. Le socialiste, lui, recherche l'égalité de résultat, et c'est ainsi que dans ce pays tout est fait pour encourager celui qui ne veut rien faire, et tout est fait pour mettre des bâtons dans les roues à celui qui entreprend. C'est ainsi que l'Education Nationale, n'ayant pas réussi à uniformiser les résultats des élèves par le haut, s'est résigné à les uniformiser par le bas.
Je vous le demande, n'est-il pas profondément injuste de récompenser de la même façon le paresseux et celui qui se donne du mal? Celui qui fait n'importe quoi et celui qui réfléchit?
iamaseb a écrit:fourcroy, ça c'est sûr.
Mais il est bon de la rappeler, car aujourd'hui c'est un peu n'importe quoi à ce niveau là. De même etienne92200, dire que Chirac est de gauche, c'est quand même fort.
Que tu le mettes à gauche selon tes critères, c'est très bien, mais il faut quand même préciser, que Chirac est bien plus à droite qu'un Miterrand qui n'était alors que trop peu à gauche à son époque.
En fait, je me demande vraiment quels sont tes critères gauche/droite. Est-ce la médiane ? Le modèle économique ? La comparaison avec l'international ?
Je me demande aussi, et libre à toi de me contredire, si tu ne catalogues pas Chirac de gauche pour réhabiliter le message de la droite. A savoir, par exemple que, ce que Chirac et son gouvernement font, ce n'est pas une politique de droite. Et qu'il est donc normal que ça ne marche pas...
Il faut donc un "vrai" candidat de droite pour que cela s'améliore.
En fait, c'est un peu la même manip que Sarko, qui prône la rupture, alors que les idées libérales sont de plus en plus présentent dans les directives des gouvernements de gauche et de droite depuis plus de 20 ans, et que lui même participe à ces directives commes ministre/conseiller/millitant depuis plusieurs années.
Je pense cela, d'autant plus que dans un texte que tu avais mis sur le net avant de l'effacer (alors que je te demandais de le remmettre), il y avait tout un passage sur la statégie de communication. Ce qu'il fallait dire, comment répondre à tel question...
On peut donc aisément imaginer que tu pratiques de la sorte, en expliquant que Chirac est de gauche, en disant dans un premier temps que tu n'es ni de droite ni de gauche et même que le libéralisme n'est ni de droite ni de gauche (pour au final avouer que tu fais partie de la droite "libre" et "décomplexé")...
Bien entendu, tu peux répondre, et même remettre le fameux texte
Sinon, dernièrement j'ai écouté l'un des bras droits de Sarko. Il nous a expliqué que Sarko une fois au pouvoir, aurait des réformes institutionnelles à mettre en place.
Il hésite entre deux :
- Soit renforcer le pouvoir de l'assemblé Nationale.
- Soit renforcer le pouvoir du président
J'ai un peu du mal à comprendre comment on peut hésiter entre les deux. J'ai beau réfléchir, je ne vois pas comment on peut être à la fois partisant pour un rôle croissant de l'exécutif sur le legislatif, et l'inverse.
Je suppose donc qu'il n'y a pas d'hésitation, et que le choix est déjà fait.
Surtout quand on voit un Sarko ministre de l'intérieur, patron de l'UMP, et ministre de tous les autres ministère quand il y a un problème (Education, culture...) ... on se dit que déléguer c'est pas trop son truc.
Bref, le Sarko annonce déjà la couleur. J'espère que Clavier ne l'admire pas pour son coté Napoléon ...
iamaseb a écrit:etienne92200, ah non, tu n'es pas pour "the choice" tu es pour la liberté des uns de faire ce qu'ils veulent sans se soucier des autres. Nuance.Comment je fais ?
Une campagne d'information sur la sexualité, la vie. De nos jours, des jeunes filles au lycée font des enfants presque sans savoir qu'il existe eds preservatif, par exemple.
je ne vois pas en quoi ça répond à :Mais alors comment fais tu économiquement pour leur laisser ce choix (sachant que pour ce genre de chose, il est de fait qu'une politique économique libérale est, comment dire, "incompatible") ?
Tu débloques des budgets, mais quel budget ?
L'état dans une économie liberale a beaucoup moins de budget qu'avant !
Une nouvelle contradiction !?
iamaseb a écrit:moi aussi, mais j'espère...
Au fait, tu comptes répondre quand a toutes les questions que je t'ai posé ?
Ca commence avec le post que tu n'as toujours pas remis depuis deux mois maintenant...
etienne92200 a écrit:iamaseb, t'es un marrant toi.
Je squatte ce topic ... je réponds à tout ... je lance des sujets tabous ....
Tu parles de quel texte encore ? je te le remets si tu me dis ce que c'est, je m'en souviens plus.
JohanRP a écrit:Confetize, il n'y a pas de juste milieu entre être un rmiste et bosser comme un forcené 365 jours par an ? C'est magnifique dis moi.
Confetize a écrit:JohanRP a écrit:Confetize, il n'y a pas de juste milieu entre être un rmiste et bosser comme un forcené 365 jours par an ? C'est magnifique dis moi.
Y'a des métiers où tu donnes de ta personne, c'est comme ça. Tout le monde ne peut pas faire Médecin ou Cuisinier. Il faut aimer son job, et ça c'est dur.
Moi je ne les plaind pas je les admire.
Sinon, fais comptable à la mairie, et tu feras 35 heures/semaine.
JohanRP a écrit:Confetize a écrit:JohanRP a écrit:Confetize, il n'y a pas de juste milieu entre être un rmiste et bosser comme un forcené 365 jours par an ? C'est magnifique dis moi.
Y'a des métiers où tu donnes de ta personne, c'est comme ça. Tout le monde ne peut pas faire Médecin ou Cuisinier. Il faut aimer son job, et ça c'est dur.
Moi je ne les plaind pas je les admire.
Sinon, fais comptable à la mairie, et tu feras 35 heures/semaine.
On est d'accord. Pour le reste non.
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